Voila déjà le BG, je m'attaque à la fiche maintenant. (Désolé de pas avoir donné de nouvelle, j'ai été malade)
Vie Humaine
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Difficile de faire confiance à cette jolie créature brune. Elle ment comme elle respire et elle sera prête à tout (oui, à tout !) pour parvenir à ses fins. Un soir elle sera simple femme de ménage ou serveuse, le lendemain, munie d'une robe hors de prix, elle participera peut-être à un gala huppé avec l'élite intellectuelle de la ville. Difficile ainsi de reconnaître en Jane, la fille du riche directeur du journal “The Inquisitor”, mais aussi la très jeune veuve de l'industriel Drummond.
Jane affiche ainsi, quand il le faut, une attitude aguicheuse pour ainsi pouvoir profiter de ce que ses charmes lui apporteront. Sans aucun scrupule, elle dévoilera dans la presse les plus noirs secret que ses amants lui auront confié la veille sur son oreiller ou ce que ses investigations lui auront permis de trouver. Elle utilise bien sûr un pseudonyme d'un homme. Protégée et couverte par son père, qui a très vite compris le talent de sa fille et à sut le mettre à profit. Le journaliste Edward Drummond est le secret le mieux gardé du journal. Personne ne sait qui se cache sous ce nom.
Cependant, il n'en a pas toujours été ainsi… Comme toute fille de bonne famille Jane fut élevée dans le respect des règles et des convenances par une mère irréprochable. C'est pourtant avec son père qu'elle tisse des liens particuliers et rapidement elle devient le garçon qu'il n'a jamais eu. Elle passe tout son temps au journal apprenant les ficelles du métier et rédigeant ses premiers articles sous la houlette de ce père adoré. C'est un déchirement pour le père et pour la fille lorsqu'elle fut mariée et dans le plus grand secret, dans le dos de ce mari encombrant qu'elle continue à rédiger quelques menues article pour papa. Après à peine 3 ans de mariage, Drummond mourut d'un accident de voiture classée rapidement sans réel enquête. Il laissait une veuve de 25 ans avec une formidable rente et surtout libre de reprendre l'écriture pour son père pour qui elle voue une admiration sans borne.
Rapidement le journaliste Edward Drummond est sur toutes les lèvres. Mais son succès et ses méthodes peu orthodoxes lui ont créé bien des ennemis, que ce soit parmi les politiciens, les clans mafieux ou les journalistes jaloux. Si Jane est une personne qui semble en toute point respectable, son alter-égo masculin lui risque la mort à chaque article qui parait.
Vie en tant que goule
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C'est suite à un article particulièrement visé qu'elle décida de prendre une pause pour redevenir la gentille veuve, mais il était déjà trop tard. Elle avait déjà attiré le regard de certaines personnes.. Lors d'une soirée de charité qu'elle rencontra un maître artiste, grand esthète qui aimait étudier le beau et l'idée du beau. A moitié philosophe, à moitié artiste, l'homme avait un charisme certain et une vision du monde qui charma Jane.
Le pauvre homme se lamentait souvent de sa maladie qui le poussait à vivre la nuit et à ne plus pouvoir apprécier la beauté d'un lever de soleil ou les couleurs d'une mer bleue. Mais il jouissait d'une vie qu'il jugeait agréable. Il fréquentait des milieux occultes et rencontrait de nombreuses personnalités.
Il prit sous son aile la jeune Jane et l'introduisit dans certain de ces milieux. Il lui expliqua les secrets de l'art et la bienséance. Bien que celle-ci eue toujours crus que la bienséance était une facette de l'hypocrisie, son nouveau maître. Anthony Donatelly lui fit comprendre que derrière cela il y avait une forme d'art et aussi un pouvoir certain. Il pouvait transformer ce qu'elle jugeait être de l'hypocrisie en force. Une rumeur bien tournée, une phrase cinglante pouvait remettre à sa place n'importe quel hypocrite de bas étage et mettre en lumière celui que l'on plonge dans l'ombre. C'est ainsi qu'il forma Jane la journaliste de talent afin qu'elle puisse devenir un jour comme lui. En attendant il fit d’elle sa goule, car oui Anthony Donatelly était un vampire. Elle allait découvrir qu’il existait un monde sous le vernis de la rassurante réalité humaine. Plus cruel, plus sombre ou les mythes prenait corps et étrangement, elle s’adapta avec une aisance qui surprit même son Domitor. Avec lui, elle parcours le monde plusieurs années, perdant le décompte. Elle aimait prendre des notes de ses voyages, s'intéressant à la vie des différentes cours et amassa pas mal de sujets croustillants dans un petit carnet noir qu’elle, cache précieusement.
Son maître aimant les arts, elle rencontra beaucoup d'artistes. Modigliani, Picasso parmi les plus connus mais aussi des écrivains, tels que Hemingway ou Aragon.
Elle se fondit dans la foule, endossa milles et un visage pour satisfaire au mieux les désirs de son maître, jusqu'au jour de sa transformation. C’est durant ses années d’errance en compagnie de son maître qu’elle rencontre Thomas, une autres goule Ventrue. Il née entre eux une attirance immédiate, ainsi qu’une relation ambiguë de laquelle elle tentera de sortir par tout les moyens, car Thomas se trouve être à l’opposé d’elle.
Vie vampirique
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C'est quinze ans après la grande guerre que son maître lui propose de devenir vampire... Elle fera ses premières armes auprès de son sir qui lui apprendra tout ce qu'il faut savoir sur les vampires et la camarilla. Elle deviendra ses yeux et ses oreilles et, peut être pas que les siennes avant d'être émancipée. Elle fouinera à ses côtés, il sera sa vitrine, elle son ombre, ayant ainsi tout le loisir d'observer et continuer à noter dans son petit carnet noir de journaliste tout et n'importe quoi, car même le plus insignifiant détail peut s'avérer crucial !
D'ailleurs, elle sait revendre ses informations, jouant certaines fois sur plusieurs fronts à la fois. Ses interlocuteurs et acheteurs ne savent jamais à qui ils s'adressent, elle préfère rester Edward, d'ailleurs qui s'attendrait à voir une femme derrière tout cela ? D’ailleurs, elle ne tentera jamais de gravir les échelons du clan Ventrue, préférant rester dans l’ombre. De toute manière Thomas, lui aussi devenu vampire du côté Sabbat s’arrange pour lui mettre des bâtons dans les roues chaque fois. A croire qu’il prend un malin plaisir à la poursuivre.
Après plusieurs années auprès de son sir la voilà prise d'une envie de se faire une place loin de lui.
Jane n'a jamais réellement décrochée de ses premières amours, le journalisme et sa curiosité est sans cesse titillée. C'est en parcourant les journaux durant ses voyages, qu'elle tombe de temps à autre sur des nouvelles lui rappelant ses dernières années à Chicago. Un fait divers banal, pour elle se transforme en une véritable enquête. Ainsi l'ennui ne la gagne jamais.
L'ennui peut être pas, mais la mélancolie oui. Elle se souvient alors de ces moments passés avec Anthony, à côtoyer les cafés et écouter poète et écrivain tout en dévorant des yeux les tableaux de ces nouveaux artistes au talent méconnu. Paris ! Pourquoi pas ! Retrouver cet enivrement des sens et cette joie qui vous fait tourner la tête ! C'est ainsi qu'elle arrive une nuit dans la cité de Paris.