Aéroport de Paris-Orly - 1er avril 22h.

Nosfératu

Le vendredi premier avril au soir sur le tarmac de l'aéroport. Les familles se retrouvent et se séparent à un rythme effreiné... Et près du parking des taxi, un homme portant un casque de moto à visière opaque est en train de négocier avec deux chauffeurs de taxi. Son look ressemble à celui des chauffeurs de moto-taxi biens connus des plateformes aéroportuaires.

- Messieurs, je vous propose 1000€ en cash si vous immobilisez le linéaire à mon signal. Il s'agit juste pour moi de permettre à un VIP de sortir de l'aéroport sans qu'il ne soit matraqué par les paparazis. Nous ne nous connaissons pas, mais je connais dorénavant les numéros de vos taxis qui me garantirons que vous respecterez les termes de notre accord.

Alister leur tendit les quatres billets de 500€.

- Si vous êtes d'accord, prenez l'argent et tenez vous prêt dès mon appel. Je n'aurai besoin que de quelques minutes de disponibilité. Si d'aventure la police se mobilisait, je vous invite à débloquer la situation avant qu'elle ne s'envenime.

Il attendit la réponse des chauffeurs.

Dimitri attendait appuyé contre la berline affûblée en «taxi» comme n'importe quel chauffeur lambda et laissait Allister gérer les derniers petits détails dont ils avaient discuté au préalable. Discrètement il surveillait les entrées les plus proches faisant mine d'attendre comme ses compagnons d'une soirée allant même jusqu'à taxer une cigarette et engagé des discussions complètement futiles avec ces derniers.

Le Brujah était arrivé plus tôt qu'Allister et avait même pris de véritables passagers de manière à ne pas avoir l'air trop suspect si quelqu'un s'attelait à une quelconque surveillance. Une précaution certainement superflue mais un peu de prudence ne coûtait rien.

L'heure approchait et l'avion du nouveau Sénéchal ne tarderait plus alors il passait le signal lumineux au rouge pour que les autres voyageurs comprennent qu'il n'était pas disponible.

Tout c'était bien passé sa carte d'identité était une vrais donc aucun risque à part s'il avait choisi celle d'un type recherché, mais il avait pris ses précautions. Il venait voir sa famille en France, ce qui n'était pas si faux. L'avion effectuait ses manœuvres sur le tarmac et il avait donc le droit d'utiliser son portable.

MMS à Dimitri et Alister a écrit:: L'avion a atterri, je n'ai qu'un bagage à main, je serrais vite dehors. Voici une photo de mon aspect.

(carte de droite)

C'est armé de son bagage en cuir souple que Vivian se retrouva sur le trottoir, costume ajusté et cravate noir, il avait l'aspect d'un jeune chargé d'affaire tout droit revenue d'un voyage professionnel.
La France. Voila un moment qu'il n'y avait pas mis les pieds.Le jeune Alister le reconnaitrait sans problème grace à la photo, mais surtout grâce à sa démarche chaloupé. Sa jambe gauche lui faisait toujours défaut et l'infant d'Ange le savait.

*Mon vieux c'est le commencement de quelque chose de nouveau pour toi.*

L'humanité était vraiment en perpétuel changement pour qui savait regarder. La cours de Paris aussi avait du évoluer, il était curieux de découvrir se que son amis avait mis en place. Un Brujah prince de la Ville Lumière, les Toréador devait en être malade... Était ce pour cela qu'ils étaient aussi peux nombreux à être encore là ? Et cette histoire de Nosfératus exterminé. Vraiment il y a tellement de mystère à Paris. Un sourire se dessina sur son visage alors que ses yeux d’ébène balayait du regard la rangée de taxi.

Nosfératu

L'accord conclu avec les chauffeurs de taxi, Alister s'en retourna vers le linéaire d'arrivée. Après avoir pris connaissance du message de Vivian, il s'empressa de le rechercher dans le flot de personnes désireuse de rejoindre la ville de Paris.

Affublé de son casque a vitre teintée et d'un blouson épais, il scrutait les horizons à la recherche de la démarche singulière de l'ami de son sire.
Ce faisant, il vit que Dimitri était en place et lui adressa un salut militaire discret de la main pour lui signifier sa présence.

Rapidement après cela, il aperçu celui qu'il était venu chercher et s'approcha de lui afin de se faire connaître. Il communiqua d'une voix rauque et basse.

- Monsieur, je suis très honoré de vous revoir. J'espere que votre voyage s'est bien déroulé. Maintenant, si vous le permettez, je vais prendre votre bagage et vous conduire au véhicule. Son altesse vous a adjoint l'escorte de Monsieur Romanoff que vous connaissez.

Alister prit le bagage du nosfératu de la main gauche, et lui indiqua la direction du taxi du brujah.
Il prit le temps d'envoyer un SMS préécris à l'attention des chauffeurs de taxis avec lesquels il avait un accord afin que le linéaire de l'Aéroport soit libre.

Une fois le texto envoyé, Alister plongea sa main droite disponible dans l'épais manteau qu'il portait et se saisi de son fusil à canon scié chargé aux balles à sangliers qu'il laissa à l'intérieur du manteau.

Dimitri répondait d'un signe de tête discret prêt à jouer son «rôle» alors que l'avion ne tardait plus à atterrir.

Il ne fallait pas longtemps au nouveau Sénéchal pour faire son apparition et tout de suite allait à sa rencontre comme prévu alors que lui-même regagnait l'intérieur du véhicule.

Il n'attendait pas et démarrait dès que les deux avaient pris place et profitait d'un arrêt pour regarder le Nosfératu dans le rétro en inclinant respectueusement la tête.

" Monsieur, veuillez pardonner cet accueil peu conventionnel s'éloignant du protocole mais les récents évènements me laissent à penser que prendre de telles précautions n'est pas dénué de sens, surtout avec une personne de votre rang."

Il laissait un instant de silence avant de reprendre de manière plus formelle.

" Dimitri Romanoff, primogène du clan Brujah. C'est un honneur de vous rencontrer."

Au volant, il se laissait évidemment guider par le nouvel arrivant.

Un homme se dissimulant derrière un casque arriva à son niveau, Vivian reconnu sans peine la voix d'Alister et répondit à sa salutation par un signe de tête prononcé. Il n'avait jamais été très loquasse et son vis à vis ne se formaliserait normalement pas de ce silence, le petit sourire qu'il affichait était déjà très significatif pour quelqu'un qui le connaissait.
Il lui laissa sa mallette en laissant échapper un faible "Merci" entre ses lèvres fines, sa voix rappa un peux en passant dans sa gorge peu habitué à l'exercice de la parole, le temps lui avait appris qu'écouter rapportait plus que parler.

"Tout c'est bien passé. Et ton installation à Paris c'est déroulé au mieux ?"

Cette fois sa voix était un peu plus clair, il n'avait pas du parler beaucoup durant le voyage.

Suivant son homologue Nosfératu il monta à bord de la berline en se laissant un peu tomber sur la banquette, comme si s'assoir le soulageait. Il regarda dans le rétroviseur intérieur pour observer le Primogène Brujah, bien battit, belle gueule, il nota dans sa tête la pointe d’accent Russe dans la voix dynamique de celui ci.

"Content de mettre un visage et une voix sur votre nom. Je comprend vos précautions, Parménion vous fait confiance, je vais donc me fier à lui."

Il laissa un silence pour marquer la valeur de ce qu'il venait de dire. Surtout qu'il avait formulé deux phrases un honneur pour Dimitri.

"Parlez moi de ces événements. Quel est votre point de vue ?"

Une goule de Parménion lui avait fait un petit topo de la situation actuel, mais rien ne valait une conversation en directe avec quelqu'un au cœur du sujet. Il regarda Alister du coin de l’œil, lui aussi avait surement soif de savoir où il avait débarqué. Mais sans doute avait il déjà mené son enquête.

Alors que la voiture commençait à rouler, il cala son dos au fauteuil en étendant sa jambe gauche dans un grognement. Si l'A10 n'était pas bouché ils en auraient pour un demi heure environ pour rejoindre le Louvre, à cette heure ci, il ne devrait pas y avoir trop de circulation... Il regarda sa montre, 22h14.

*Parfait.*

Nosfératu

Alister qui suivait le nosfératu jusqu'à la voiture répondit à la question du sénéchal avec sa voix rauque et des mots choisis:

- Tout s'est bien déroulé grace à vos indications... Mon seul regret est de n'avoir pu être présenté au Prince en raison de troubles...

Le temps manquait pour terminer sa phrase, après avoir ouvert la portière à l'invité, il la referma non sans jeter un oeil aux alentours tout en mettant le sac du sénéchal dans le coffre.

Puis, Alister monta à coté du nosfératu sur la banquette arrière ne relacha pas la pression et continua de scruter les voitures qui roulaient sur le périphérique la main engouffrée dans son manteau.

Il prit un instant pour retirer son casque, dévoilant sa cagoule avant de rabattre dessus une lourde capuche. Enfin, en maintenant son attention, il fit un regard entendu en direction de Vivian et écouta religieusement Dimitri.

Dimitri conduisait en écoutant le bref échange entre les deux passagers et glissait un regard sur Alister quand il évoquait certains troubles auxquels il avait assisté.

C'est ensuite sur le Sénéchal qu'il reportait son attention quand ce dernier s'adressait une nouvelle fois à lui. Il inclinait légèrement la tête en réponse aux mots du Nosfératu. Le Brujah attendait un instant afin d'être sûr que son interlocuteur ai terminé avant de répondre.

" Disons que certains de nos ennemis ont profité du tumulte qui s'est créé autour de l'ennemi que nous avons affronté il y a 3 nuits pour s'immiscer dans les affaires de la Praxis."

Il ne désignait Boubanos clairement a dessein afin de voir si l'allusion avait été comprise. Il était un ami de Parménion mais le Prince avait peut-être gardé tout ça au secret. Après quelques secondes de silence il reprenait toujours très calmement.

" Des intrusions jusque dans l'enceinte de notre Sanctuaire, la divulgation d'informations capitales, les traitres ..."

Il marquait un nouveau temps d'arrêt.

" L'explosion de notre refuge en est un exemple probant."

Il était inutile de rentrer plus dans les détails surtout tant que le Prince n'avait certifié l'identité de celui qui était assis derrière.

HRP:

La réponse aurait pu difficilement être plus vague... Une ombre passa dans le regard de Vivian il allait perdre une demis heure à échanger des banalités au lieu de profiter de ce temps de calme pour absorber un maximum d'information. Dommage.
En même temps comment le blâmer de ne pas lui faire confiance pour le moment.

**Deuxième chance...**

"Des liens ont été établie entre tout ces faits ?"

Il posa sa main sur sa jambe gauche, c'était toujours étrange de la voire si lisse, comme si se n'était pas la sienne et que quelqu'un d'autre le touchait. Il marmonna pour Alister.

"Ne t'en fait pas pour Parménion, je te présenterais lorsque nous serons devant lui."

Il ne trouvait pas ça si mal finalement, vue que c'était lui qui avait fait venir ce vampire sur Paris, il lui semblait normale qu'il le présente, comme lorsqu'on invite un amis à la fête d'un autre.

*Mon pauvre Ange... Tu te serait bien amusé ici. Ton infant devra le faire à ta place. Espérons que la relève soit à la auteur du professeur.*

Nosfératu

Alister acquiessa humblement à la remarque du nosfératu. Le ton du sénéchal et son gout pour les propos clairs et conçis lui rappelaient décidement beaucoup son propre sire.

Toujours en alerte, le regard rivé sur la circulation et la main crispée sur la crosse de son arme, Alister cru bon d'informer le sénéchal de son expérience de la veille en s'excusant au préalable auprès du primogène.

- Dimitri pardonnez-moi de vous couper ainsi la parole, mais je crois bon d'informer Monsieur de la Rochère des évenements rencontrés au Louvres la nuit dernière. Je vous prie de compléter mes propos si vous le jugez utile.

Courbant l'échine le temps d'un instant pour signifier son respect au brujah, il repris d'un ton méthodique les élements qu'il avait eu à connaître.

- J'étais venu pour me présenter au Prince comme il en est la coutume.
Mais l'Elysée était désert et ses membres en mission.
Nous n'étions que quelques uns et avons été attaqués par ce que je crois être des chasseurs.

Le temps d'une pause réthorique, afin de jeter son regard sur une voiture qui doublait le taxi, il reprit sur un ton calme de sa voix rauque.

- Ils étaient humains, armés , et portaient des tenues d'intervention lourdes et pare-balles. Certains d'entres-eux avaient des pieux de bois. Ils ont détruit le système de sécurité de l'Elysée.

A la façon des rapport militaires, on aurait dit qu'il était en train de lire un compte rendu de mission. Et dans ces cas, le bilan arrive toujours en fin de compte rendu.

- J'ai modestement participé à la défense, en rétablissant le circuit éléctrique et en tuant l'un des leurs.
Il n'y a pas de pertes à déplorer dans nos rangs, certaines de nos goules ont été endormies à l'aide de fléchettes paralysantes. Mais de leur coté, les victimes sont au nombre de deux ou trois, les autres ayant fuit dès le retour de la lumière dans le batiment.
Le Gardien aura certainement à répondre de cette intrusion au cours de la nuit.

Alister termina son récit par une formule nosfératu d'humilité.

- Voila ce que je crois savoir, toutefois, je ne sais rien des autres évenements de la nuit.

Dimitri était resté vague sciemment et, subtilement, il essayait d'en savoir un peu plus.

Alister intervenait alors en s'excusant pour répondre le premier et lui inclinait juste la tête positivement en réponse.

*Dimitri...intéressant*

Le Brujah allait pouvoir évaluer la connivence entre les deux passagers suivant la réaction du nouveau Sénéchal devant cette familiarité et écoutait avec attention le récit du «démolisseur».

Il avait évidemment son propre avis sur cette histoire mais il gardait le silence car ça n'avait aucun intérêt de le donner profitant plutôt de l'arrêt à un croisement pour ouvrir la boîte à gants et sortir un porte-document.

Une fois le résumé terminé il le tendait en direction de Vivian.

" Vous y trouverez un dossier sur les évènements récents, les implications et résultantes ainsi que mes conclusions et celles de la Primogène Ventrue. Je pense que ce sera plus clair qu'un résumé ou je pourrais oublier des éléments importants."

Une attaque bien orchestré, mais comment le groupe de chasseur avait il su que le Louvre serait plus facile à atteindre cette nuit là ? Espion, mouchard, micro ? Il allait falloir mener une enquête approfondit, le gardien aurait eu les oreilles qui chauffent si il ne trouvait pas rapidement la faille utilisé par les attaquants. Mais le bougre avait quitté précipitamment la ville pour soit disant partir à la recherche de la jeune Brujah qui occupé le poste de Sénéchal... Sans le connaitre Vivian n'avait qu'une piètre opinion de ce Balthazar ainsi que de Fey. Ces deux Brujah n'avaient ils aucun sens des responsabilité ?

Il ne pipa mot sur son indignation et n'en laissa rien paraitre, le départ du gardien n'était pas encore officialisé et se n'était pas à lui d'en informer les gens.

Lorsqu'Alister affirma avoir rétablis l'électricité et combatu, le vieux Nosfératu eu un hochement de tête. L'infant d'ange n'était pas encore présenté qu'il assurait déjà un bon rôle. Bien.
Il ne dit rien après la remarque du gardien gardant son regard sur la route qui défilait par le par-brise.

"Nous verrons plus tard avec qui et comment, mais tu fera des recherches pour connaitre les failles qui ont permit ça."

Vivian fut surpris qu'Alister appel le Primogène Brujah par son prénom étaient ils déjà si lié ? Il jeta un coup d'oeil dans le rétroviseur intérieur, mais le visage de Dimitri était impassible.

Le faux Turc fut surpris lorsque ce dernier lui tendit le dossier, qu'avait fait changer cet homme d'avis ? Il n'avait rien voulu dire et le voila qui lui donnait un dossier très complet vue sa taille. Peut être la présence d'Alister le dérangeait il. Soit. Il lirait les documents hors de la présence du gens Nosfératu, mais il ne manquerait surement pas de l'informer ensuite de se qui pourrait lui être utile. Il espéra qui ne s'agissait pas de simple rapport militaire dépourvue de notes concernant l'avis de son rédacteur. Il connaissait les faits, il voulait simplement connaitre d'autre points de vue.
Il feuilleta le dossier pour en regarder les principaux points, Aliter s'il regardait pu voir les grands titres :
- Explosion du refuge Brujah/Oana
- L'affaire Lou qui a conduit à sa destruction
- Les attaques sur les fermes de serveur/Bien des parménion
- Boubanos

**Ses conclusions et celles de la Primogène Ventrue... Du deux en un. Fort bien !**

Parménion lui avait dit qu'ils étaient lié, mais il ne savait pas à quel point.

"Mademoiselle de Sancy... Monsieur Romanoff, j'aime lorsque les clans communique ensemble. Une bonne cohésion est souvent la clé de bien des choses. La connaissez vous de longue date ?"

Nosfératu

Alister acquiessa respectueusement à chacune des rares intervention du Sénéchal. Il ponctua la phrase qui lui était adressé par:

- A votre disposition Monsieur.

Il demeura impassible et se concentra sur la route le reste du temps.

Alister n'eut pas le temps de se reprendre, les bonnes relations qu'il avait entretenu avec le primogène Brujah l'avait poussé à la familiarité. Quoique cela ne sembla pas déranger le principal interessé, alister se dit pour lui même:

*Il conviendra de s'assurer pour l'avenir du conscentement du primogène avant de l'appeller par son prénom, qui plus est au moment de lui couper la parole !*

Ses manières n'étaient pas convenables, il le savait, mais son sire l'avait beaucoup mieux élevé que cela. En conséquence, il serra le poing pour ne pas oublier les nuits de leçon de protocole qu'il devrait mettre en oeuvre.

Par ailleurs, il dissimula tant bien que mal son embarras, en effet, il pensait que les incidents qu'il avait eu à vivre étaient marquant pour une Camarilla. Mais, il n'en était rien, et d'autres opérations d'envergures avaient eu lieu sans qu'il n'en sache rien.

Le vieux nosfératu lui avait négligemment laissé voir quelques gros titre contenu dans le rapport remis par le brujah. Toutefois, il connaissait son role, celui de l'exécutant. Il laisserait donc Vivian prendre les décisions qui s'imposent pour lui.

La question du Sénéchal était lourde de sens, et contenait des lames tranchantes. Mais il en était ainsi lors de la venue en ville d'un nouveau potentat. Alister ne nota pas et resta concentré sur la route, non sans avoir plissé les yeux comme pour évaluer la capacité politique du brujah.

Dimitri profitait du temps où Vivian parcourait le dossier pour échanger un regard avec Alister, hochant la tête afin de le rassurer au sujet de son petit impair.

Son attention revenait ensuite sur le Sénéchal qui avait une remarque pertinente qui tirait un léger sourire au Brujah avant d'enchainer sur une question concernant sa relation avec Rozenmilna.

" Je suis tout à fait d'accord avec vous. La cohésion du royaume passe par la communication et cela incombe aux Primogènes de s'en assurer. C'est ce à quoi nous avons oeuvré en priorité avec la Primogène Ventrue, ainsi qu'au partage d'informations, pour préparer au mieux l'affrontement avec Boubanos.

J'espère que cela continuera dans ce sens et je m'y emploierais. Bien sûr je parle pour les affaires qui concernent la Praxis, pas pour les affaires internes à chaque clan qui ne regarde qu'eux."

Il marquait un bref temps d'arrêt pour passer au second sujet.

" Pour répondre à votre question, j'ai connu Mademoiselle de Sancy lors de seconde guerre mondiale lors de la reprise de Paris. Nous avons participé à certaines opérations ensemble mais nous nous sommes ensuite séparés. Nos routes se sont régulièrement croisées jusqu'à finalement nous retrouvés ici. C'est une personne à qui je sais pouvoir faire confiance, mais j'entretiens de bonnes relations avec les autres Primogènes aussi, notamment avec Monsieur de Lestrain."

Un oeil sur la route, un oeil dans le rétro pour cet échange avec le Nosfératu qu'il espérait avoir comblé avec sa réponse.

Vivian écouta tranquillement, prit des notes mentales et laissa finalement couler quelques secondes semblant vouloir dire ou demander quelques chose, avant d'hocher la tête.

Il n'avait pour le moment plus de question et resta donc silencieux ses yeux observant les abords de l'autoroute.
Paris la belle était bien sombre cette nuit.

Si ni Dimitri, ni Alister ne lançaient de conversation Vivian semblait bien partit pour resté silencieux jusqu'à l'arrivée au Louvre. Peut être aurait il des questions sur le dossier une fois qu'il l'aurait lu, mais pour le moment il ne pouvait pas le consulter.

Nosfératu

Alister laissa s'écouler quelques instants, il connaissait le talent de Vivian pour instaurer des moments de silence et de quiétude au milieu d'une discussion.
Puis Alister s'adressa à lui à voix basse.

- Je n'ai plus de nouvelles de mon Sire depuis maintenant une année. Ses instructions étaient claires en ce cas, et je les ai suivies à la lettre. Je ne sais pas si nous aurons l'occasion de deviser une fois arrivés à l'Elysée, et je tenais à être le premier à vous préter hommage.

Alister prit une inspiration forcée et un ton solennel quoique discret afin de ne pas alarmer le brujah qui conduisait.

Par conséquent, si vous l'acceptez, je vous offre mes services et ma non-vie conformément aux souhaits d'Ange... Monseigneur.

Alister inclina la tête et tendit ses mains jointe vers Vivian en baissant la tête en signe d'humilité et de soumission.

Dimitri ne forçait pas la discussion de son côté. Parler pour ne rien dire n'était pas dans les habitudes du Brujah qui se contentait donc d'assumer son rôle selon le souhait du Prince et celui de chauffeur temporaire.

Bien sûr il ne manquait pas de remarquer le nouvel «aparté» entre les deux Nosfératus et ne pouvait réprimer un petit sourire en pensant au commentaire que Rozen aurait probablement s'il venait à lui raconter sa rencontre avec le Sénéchal.

Une fois arrivé au Louvre il resterait aux côtés de Vivian pour tenir son rôle en l'accompagnant jusqu'au Prince probablement ou à son bureau à moins que ce dernier le congédie avant bien sûr.

[ Direction là où va Vivian ]

Vivian posa sa main sur celles de l'autre Nosfératu et les serra un court instant. Aucun mot ne lui viens à par peut être merci, mais ce n'était pas à la hauteur. Mieux qu'un long discours il hocha la tête et eu un sourire d’approbation.

Ange lui avait parlé de cela, lui même n'avait jamais pris d'infant, il aurait fallut beaucoup parler pour tout lui expliquer. Ange lui "offrait" celui ci déjà tout prêt. Il le savait compétant, loyale et discipliné.

Pas d'étalage de bon sentiments, le presque Sénéchal reposa sa main sur sa jambe défaillante, une autre personne était dans la voiture il serait mal polie de l'ignorer ou de la considérer comme un simple chauffeur.

Il parla donc suffisamment fort pour que Dimitri puisse entendre et participer à sa guise alors que la voiture roulait à présent dans le centre de la capital. Ils ne tarderaient pas à arriver.

"Tu n'as pas pu rencontrer la Primogène, Venise, avant qu'elle ne soit en torpeur j'imagine... Espérons qu'elle se remette rapidement."

[Suite devant Louvre, face aux goules]

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» Aéroport Charles de Gaulle - Arrivée d'une nouvelle rose
» Paris News du 6 Avril 2011
» 19h50 - Aéroport de Roissy

Aéroport de Paris-Orly - 1er avril 22h.

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