Une vision inopportune... (réservé à Aly)

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D'abord floues, désordonnées, les images affluaient dans l'esprit d'Aly, à un tel rythme qu'elle ne pouvait pas distinguer quoi que ce soit, et ce flux non contrôlé d'informations lui semblait presque douloureux, à la façon d'acouphènes visuels.

Mais avant que la sensation ne commence à se transformer en souffrance, le calme revint. Peut-être cela fut-il provoqué par la simple volonté de la jeune femme...

Toujours est-il que les images cessèrent de défiler, se stabilisant pour faire naître à sa vue un lieu, une sorte de hall d'entrée, qui lui semblait à la fois étranger et tout autant familier, un peu comme un endroit où l'on se serait déjà rendu mais dont on aurait occulté le souvenir, perdu dans un passé trop lointain, du temps où l'on était trop jeune pour pouvoir le fixer correctement dans sa mémoire, et où l'imagination prenait parfois le pas pour combler les manques.

Ce hall était grand, accueillant, joliment décoré, quoique assez sobrement. Les murs étaient recouverts de boiseries aux tons bruns assez foncés, jusqu'à mi-hauteur, puis laissaient place à un mur blanc passé à la chaux, éclairant d'une belle lumière la pièce en diffusant celle, dorée, du Soleil qui entrait par une grande fenêtre.
Il y avait quelques meubles, une table et des chaises. Dans l'un des murs, le grand âtre d'une cheminée offrait un recoin où un enfant aurait pu se tenir debout. Une petite réserve de bois sec, et divers instruments tels un tisonnier ou une longue pincette étaient rangés à proximité.

Il n'y avait que deux portes. L'une, en chêne, solide, épaisse, menait à l'extérieur ; l'autre...de toute évidence, menait à une autre pièce. Aly ne savait pas, ou plus trop, laquelle, mais il lui semblait pourtant l'avoir su...

Car Alice était là, dans cette pièce, assise tranquillement à la table. Elle était vêtue d'une jolie robe d'été, longue, blanche, légère, agréable à portée, surtout en cette saison, car il faisait assez chaud en cet après-midi. La petite fille était occupée à lire, sous le regard de ses parents, enfin plutôt du portrait photo agrandit où ils étaient représentés entourés d'azalées.

[venant de là]

Alice était sur le point de se prendre la tête entre les mains, était elle en train d'avoir une vingtaine de visions en même temps ? L'horreur succédait à l'horreur. Alors qu'elle était prête à céder à la panique elle se dit que son cerveau avait l'habitude de penser à trop de chose en même temps, oui elle pouvait encaisser ! Soudain tout s'arrêta.

L'horreur cède la place à un doux souvenir qu'elle avait oublié ? La voila enfant le soleil est doux. Est ce que cet instant appartient à son passé ? Ou est ce un rêve ? A moins que ce ne soit l'enfance d'un autre ?

HRP:

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HRP:

HRP:

Tout ceci lui semble être son histoire finalement, le plus invraisemblable c'est le récit de ce livre !

Les yeux perdue dans les azalées du cliché face à elle, Alice du finalement reprendre la lecture de son paragraphe pour pourvoir reprendre le fil de l'histoire. Un livre fabuleux parlant d'enfants vivant dans un pays perdu où il n'y avait pas d'adultes.

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Alice poursuivait donc sa lecture, mais cela lui semblait une activité plutôt laborieuse bien que toujours distrayante. Etrangement, elle ne parvenait pas vraiment à lire, comme si les mots qui défilaient devant ses yeux n’avaient strictement aucun sens, à moins que ce ne fût l’alphabet employé qui était indéchiffrable ? Pourtant, Alice savait lire, et depuis longtemps !

Mais, malgré le fait qu’il fut donc impossible de lire réellement cette œuvre, la petite fille en comprenait l’histoire… ou bien s’en souvenait. Peut-être qu’on le lui avait déjà lu, peut-être qu’elle l’avait déjà lu, il y a longtemps. A moins qu’elle ne soit en train d’inventer cette histoire au fur et à mesure qu’elle en parcourait les pages ? Elle n’en n’était pas sûre, mais bien que cela aurait du l’intriguer, elle s’en accommodait comme s’il eut s’agit de quelque chose de tout à fait normal pour elle. De surcroit, la fable lui plaisait !

Et ainsi plongée dans sa lecture, elle ne prêtait pas attention à la voix qui semblait l’interpeler ; en même temps, cette voix appartenait à quelqu’un qui devait être vraiment loin, vu le faible écho qui parvenait jusqu’à ses oreilles.

C’est alors que l’on frappa à la porte d’entrée, de trois coups nets, sonores, un peu comme on l’aurait fait au théâtre.

Alice posa son doigt sur la ligne où elle en était et la reparcourue du regard en fronçant les sourcils, les voyait les lettres et les mots qui formaient des phrases, mais... Alors qu'elle s’interrogeait silencieusement quelqu'un toqua à la porte, elle sursauta et se leva en prenant soin de marquer la page où elle en était avec son marque page.
Elle laissa ses doigts glisser sur la pliure de son origami avant de refermer le livre et se lever.

"Qu'est ce que c'est ?"

Alice parla suffisamment fort derrière la porte pour que la personne de l'autre côté entende sans qu'elle n'ai a ouvrir. Précaution que lui avait apprise sa maman et qu'elle prenait soin de respecter.

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En se dirigeant vers la porte, Alice put entrevoir la personne qui venait de frapper à travers l’une des fenêtres fermées.

Spoiler:

La jeune adolescente se rendit aussi compte que le temps semblait se couvrir : la lumière déclinait, trop rapidement pour que cela soit dû au mouvement du Soleil… à moins que ce ne soit le temps qui avait filé très vite ? Il est vrai que la petite fille était restée absorbée dans « cet autre monde » pendant un moment.

Elle s’aperçu dans le même temps qu’une brume semblait se lever, un peu plus loin.

Un « Oh…» se fit toutefois entendre de l’autre côté de la porte, sur un ton de voix marquant visiblement une petite surprise (probablement en raison de l’âge que l’on pouvait estimer à la voix d’Alice).

Mais la voix reprit rapidement, un brin tremblante, avec un ton assez pressé et visiblement inquiet.

« Mademoiselle, excusez-moi. Je… je crois qu’il se passe quelque chose, là, dehors… et j’ai un peu peur. Pouvez-vous m’ouvrir la porte ? Je vous en prie.»

L'atmosphère sombre de l'extérieur ne pus que conforter Alice dans son choix de ne pas ouvrir, même si elle trouvait que l'homme avait l'air honnête en plus d'avoir un jolie visage. Charmant serait l’attribut idéal au yeux de l'adolescente, juste se qu'il faut pour fantasmer avec des hormones nouvellement ressentie dans son corps en évolution.

"Heu... Désolé monsieur je suis toute seule et je ne peux pas vous aider. Allez demander aux voisins ils sont gentils !
Bonne soirée."

La pauvre petite humaine qu'elle est ne peux que se fier à son instinct et son apprentissage. On lui a dit de ne pas ouvrir aux inconnus et elle vois que dehors c'est bizarre. Résultat : vérifier discrétement que la porte est bien verrouillé à clé et aller vers la fenêtre pour satisfaire sa curiosité.

Alice écarta doucement le rideau pour observer l'homme puis le ciel et revenir vers le premier. S'il ne se dépêchait pas il se prendrait surement une bonne averse sur sa jolie tête, mais normalement rien de plus ! Elle regarda cette fois la rue et tout se qu'elle pouvait voir de sa fenêtre d'observation.

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Alice avait donc décidé de suivre les conseils de ses parents. La porte était bel et bien fermée à clé, cette dernière était par ailleurs sur la serrure, ce qui rassura la jeune fille.

L’homme qui venait de frapper ne semblait pas l'avoir vu pas vu, attendant juste derrière la porte, visiblement un peu perdu.

Ce dernier répondit d’ailleurs :
« « Mais… il faut que je rentre… C’est important ! »

Pouvant prendre son temps pour mieux l’observer, elle avait toutefois l’impression de l’avoir déjà rencontré. Peut-être l’avait-elle simplement vu à la télé de la pièce voisine ? Peut-être était-ce un voisin… Un voisin ?? Où diable pouvait bien être les voisins les plus proches ? Malgré un petit effort, Alice ne s’en souvenait plus. Y avait-il jamais eu le moindre voisin, ici, se demanda-t-elle ?

Se détournant alors pour mieux voir ce qu’il se passait dans la rue, elle vit cette dernière s’effacer brusquement, sous l’arrivée d’un brouillard dense qui semblait vouloir engloutir tout ce qu’il y avait à l’extérieur de la maison. Et tandis que l’image de la rue disparaissait devant ses yeux, elle s’estompait tout autant des souvenirs d’Alice, ne lui laissant que l’impression qu’il y avait eu, ici, une rue. Elle laissait désormais la place à une zone floue, cotonneuse, au-delà de laquelle il y avait sûrement encore la rue… ou bien un bois ? une forêt ?

Provenant d’une autre pièce, la voix affaiblie par la distance et les murs à traverser d’un homme d’âge mûr passant à la télé, intrigua un instant la jeune fille, pour deux détails : le premier, c’était qu’il lui semblait avoir entendu un léger « Aly », son diminutif, et le second, c’était que cette voix lui était familière. La combinaison impromptue de ces deux factures détourna l’attention de l’adolescente, qui accorda un regard sur la porte fermée de l’autre côté de la pièce.

C’est alors que :
« Allons, laissez-moi entrer … Mais ? Qu’est-ce que c’est ? Arrière ! » suivit d’un premier choc, comme un coup un peu mou, puis d’un second, en réponse, dur, contre la porte.

Alice se retourna rapidement. L’homme n’était plus visible. Bien que celle, à l’intérieur de la maison, fût toujours belle, douce, chaleureuse, la lumière, dehors, avait fortement baissée, laissant place à une brume presque noire, comme chargée de cendres, qui envahissait l’air, le ciel était désormais couvert de nuages gris, et laissait filtrer un halo rougeoyant, presque pourpre, et peu rassurant.

Une voix provenant d’un autre monde, puissante mais comme déformée par le passage à travers un voile départageant deux réalités, se fit entendre ; elle était rauque, sombre, avec un débit calme et un ton plein de menaces.

" Alors, comme ça, on suit les recommandations de sa petite maman ? Comme c’est mignon… Comme tu es obéissante." Un petit silence. "Comme c’est dommage pour lui. "

Un craquement sinistre se fit entendre. Le corps de l’inconnu passa rapidement en volant devant la fenêtre, propulsé par une grande force au delà des confins de la brume, disparaissant alors.

Puis, en un éclair, une créature apparue devant la fenêtre !

Spoiler:

Bien que dépourvu d’yeux, elle plongea ce qui lui servait de regard dans les yeux de notre héroïne, et cette dernière eue la sensation que c’était jusqu’à son âme qui était transpercée.

La créature lui sourit, découvrant des dents nombreuses, longues et pointues, et cela ne présageait rien de bon…

Comment cela pouvait il être possible ? Une furieuse envie de se recroqueviller dans un coin la pris, si elle se prenait la tête entre les main en pleurant et disant que tout ceci n'était pas réel, elle se réveillerait sans doute. Oui après tout c'était sans doute un rêve sinon pourquoi tout dans sa tête serait aussi flou ?
La TV qui prononce son nom, un type qui se fait tuer par un monstre a la tête d'éventail ? Tout bonnement irréaliste, sans parler que la maison est dans un brouillard des plus louche. D'ailleurs comment le gugus sans yeux pouvait il savoir que c’était sa mère qui lui avait appris à ne pas ouvrir au inconnus ? Surement un simple déduction.

Alice resta un moment interdite en observant l’inopportun, son regard s’attarda sur ses longs doigt pointus et sa face craqueluré. Une sourire se dessina sur son visage. Après tout si c'était un rêve, elle en était l'héroïne et les héro ne meurt jamais ! Au pire elle se réveillerait.

**Je ne parle pas non plus aux inconnus.**

Pensa t'elle très fort à l'intention de face d'éventail avant de fermer tout bonnement le volet, en laissant glisser la sangle entre ses doigts. Avec la lumière intérieur elle se sentait beaucoup mieux qu'avait l'obscurité grandissante de l'extérieur. Sans parler de la bête qui y était tapis...

Elle se retourna en se frottant les mains, passa dans la pièce voisine ferma aussi le volet et coupa le son de la TV. Ses sens aux aguets elle écouta se qu'il se passait dehors et scruta la pièce du regard à la recherche d'une arme potentiel pour ses petits bras frêles.

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Alice entra dans la seconde pièce pour y couper le son de la télévision. Il s’agissait d’un petit salon, assez peu meublé : il y avait un canapé, deux fauteuils, une table basse sur laquelle était posée un cadre-photo de William entouré de nigelles, de lotus et d’asphodèles, ainsi qu’un vase en métal contenant du mimosa. Il y avait aussi un meuble à télé, avec ledit poste dessus, allumé, et depuis peu, sans le son.

Spoiler:

La pièce elle-même était plus sombre que la précédente, le volet de la fenêtre étant fermé par les soins de la jeune fille, et l’éclairage du plafonnier était léger. L’écran encore allumé permettait toutefois d’apporter un surplus de lumière, ce qui fait que l’on y voyait bien quand même.

Après avoir mis sous silence le téléviseur, Alice retourna dans la grande entrée et se rendit compte qu’elle n’entendait plus de bruit venant de l’extérieur. Peut-être que sa dernière pensée, sur les étrangers, avait vexé la créature ?
N’étant pas dupe, elle s’empara du tisonnier de la cheminée, et se sentit plus en sécurité, et un peu plus forte en même temps. C’est alors que se produisit un phénomène étrange.

La lumière de la pièce diminua, devenant plus terne, plus grise. Les boisures émirent des grincements et des craquements sourds, et la température baissa soudainement. Un son semblable à celui que produiraient des milliers d’insectes qui courraient sur un sol de pierre se fit entendre, résonnant dans la salle.

Les murs devinrent ternes à leur tour, comme s’ils se recouvraient spontanément de cendres et de moisissures, tandis que du conduit de la cheminée se déversa avec force une brume noire, comme constituée de ténèbres qui se répartissaient dans la pièce, parcourant l’ensemble des murs, l’envahissant rapidement, mais, curieusement, ne parvenant pas à passer la porte menant au salon.

Spoiler:

L'homme du cadre lui était familier, mais ne parvenait pas a toucher du doigt la raison pour laquelle elle le connaissait... De toute évidence quelqu'un dans la maison tenait à lui vue les belles fleurs autour. Elle réajusta l'une d'elle qui penchait un peut trop vers la gauche.

Bien qu'armé de son tisonnier Alice commença à perdre l'assurance qui l'avait prise lorsqu'elle avait interpelé mentalement le méchant. Là le bruit de millier d'insectes ou autre chose commençais a la prendre au tripe sans parler de la noirceur qui s'insinuait dans la pièce ! Elle était sur le point de monter sur la table pour s'écarter du planché au son grouillant et de la fumée qui commençais doucement à couvrir tout le sol de son horrible moisissure.
Ses petits souliers glissèrent sur le sol poisseux, lorsqu'elle courue vers l'autre pièce, elle prit appuis sur son arme devenue canne pour ne par perdre l'équilibre. (Elle ferme la porte du salon derrière elle si c'est possible.) Une fois dans la pièce pour le moment saine elle monta sur la table basse au côté du magnifique inconnue aux yeux dorés. Elle se plaça de façon à pouvoir surveiller la porte et la fenêtre.

C'était peut être simplement le brouillard qui entrait dans la maison, ceci n'aillant rien a voir avec tête d'éventail dehors. Oui il fallait que ceci n'est rien a voir et pas que ce soit lui qui ai fait ça. Personne ne pouvait faire ça de toutes façon a part dans les rêves. Et si un méchant a des super pouvoir la gentille aussi !

Elle pria pour découvrir qu'elle pouvait se rendre invisible et que tête d'éventail oublie jusqu'à sa présence.

HRP:

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Spoiler:

Se réfugier dans le salon semblait une bonne idée, le fait d’avoir songé à refermer la porte en était une encore meilleure. Alice sentait bien que quelque chose était entré dans le hall, et la jeune fille devinait que « la chose » sondait la porte en ce moment même, mais, visiblement, ne parvenait pas à trouver un moyen de la franchir.

Perché sur la table, les deux mains serrant le tisonnier, notre héroïne sentit le calme lui revenir peu à peu, tandis que s’imprégnait dans son esprit l’idée qu’elle ne serait pas une victime, et qu’elle aurait la force de … se battre ? en tout cas, elle était résolu à ne pas se laisser faire sans combattre.

Derrière elle, alors que l’écran de télévision se mit à émettre comme des flashs lumineux, comme si l’image de l’écran changeait régulièrement, modifiant de fait les couleurs de la pièce, la rendant tantôt claire, tantôt sombre, Alice se rendit compte qu’elle ressentait plus finement la présence de l’entité, même si cela semblait impossible.

La créature, elle en était persuadée, était à la fois derrière la porte et derrière la fenêtre.

Les lumières de la télévision continuant à changer, visiblement, finirent par faire jeter un œil dessus par la jeune fille.

Il y avait, à ce moment-là, de la neige sur l’écran, puis, l’image sauta, et elle vit une ombre projetée par une haute silhouette, hors champ, sur une petite allée d’une maison, la nuit, dans un plan fixe digne d’un film de série B sur laquelle une musique oppressante devait probablement être jouée, puis l’image changea à nouveau : de la neige, avant de changer encore pour se fixer sur un plan fixe d’un homme, dans un espace blanc et doux, qui semblait… la regarder de ses yeux bleus foncés, d’un air un peu surpris et un peu agacé, agitant les bras comme pour attirer son attention, mimant alors, de façon expressive, celui qui ne pouvait pas parler…

Malgré l’incongruité de la situation, cet homme t’inspire une certaine confiance.

Spoiler:

Encore une foi un homme qui ne lui était pas inconnus, mais qu'elle ne parvenait pas à replacer dans son esprit.... Il lui sembla que se n'était pas habituel chez elle et tenta donc de l'organiser pour mieux s'y retrouver, mais tout semblait dans sa tête comme le brouillard dehors, flou et obscure.

L'homme était mécontent car elle avait coupé le son de la TV ? C'était plutôt... Étrange. Encore.
Tout ce qui lui arrivait était bizarre aujourd'hui.

Elle fronça les sourcils et aurait sans doute ri de voir quelqu'un gesticuler ainsi si la situation n'était pas si dramatique. La fenêtre et la porte lui faisait peur, son 6ème sens lui criait que tête d'éventail était là, juste derrière en quête d'une solution pour venir la tuer d'une pichenette comme, la créature l'avait fait avec le pauvre homme qu'elle avait refusé de laisser entrer. Son ventre se noua à cette idée, il était mort par sa faute, elle avait refusé de l'aider.
Mais une petite voix lui souffla qu'elle ne pouvait toujours pas savoir si ça n'avait pas été une ruse de son ennemi. Du coup son cerveau se partagea entre culpabilité et satisfaction.

Elle jeta un nouveau coup d'oeil à la porte toujours fermé et se demanda où elle pourrait fuir si le méchant entrait, la fenêtre n'était pas plus envisageable que la porte...

L'homme de l'écran semblait inquiet et énervé, elle s'accroupir pour remettre le son de la TV, mais très bas avant de réagripper ses deux mains au tisonnier. Attendant tendue comme un arc, elle laissait courir son regard de la fenêtre à la TV, de la TV à la porte et revenait à son point de départ. D'où viendrait la solution ou le problème ?
Elle était armé, enfin, elle ne serait pas sans ressource et savait qu'elle courait un danger. NON, elle ne se laisserait pas faire lorsque l'autre voudra l’exploser comme une vulgaire noix.
Serrant les dents, elle était prête à tout.

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Lorsqu’Alice saisit la télécommande pour modifier le son, le visage de l’homme se fit immédiatement plus doux, celui-ci semblant plus content.

L’image resauta une fois, avec de la neige suivie de la même image de la petite allée avec toujours la même ombre visible sur le même plan fixe, mais revint immédiatement à l’homme.

« Aly ! » s’exclama-t-il. Cette dernière identifia alors la voix qu’elle avait entendue précédemment. « Aly, saches que je suis fier de toi, tu as très bien agis pour le moment.

Mais tu es en danger ! Et il faut faire vite. Sais-tu où tu te trouves en ce moment ?»

Au moment où il finit sa question, il y eu un fort bruit à l’extérieur, comme si le tonnerre avait frappé à quelques mètres de la maison. Et dans le même temps, l’ensemble de la maison lui sembla devenir floue, comme le ferait un hologramme de mauvaise qualité.

Spoiler:

Elle bougea d'un pas sous la surprise de la voix. Toujours perché sur sa table sans le vouloir, elle poussa du pied un objet, la télécommande, elle se pencha pour la réaligner avec le beau cadre fleurie, ranger l'avait toujours calmé, canalisé. Elle se redressa en reprenant prise sur son arme de fortune et posa son regard déterminé sur l'écran.

Super un type inconnu, ou du moins elle ne se souvenait plus de lui, la félicitait. Alice se surpris à s'en enorgueillir tout de même, pourquoi ça la touchait ? Elle avait bien agit selon les dires d'un mec dans une TV. Elle n'avait pourtant pas fait grand chose a part se carapater...

**Dans une maison ?**

Mais la Malkavian se retient de formuler sa réponse un peu sarcastique, le stress lui faisait dire dès choses qu'elle ne dirait pas en temps normale.

"Que doit je faire pour me sortir de là ?"

Alors qu'elle parlait, elle sentie le sol trembler sous, elle a moins que ce ne soit elle qui tremblait ? Le grand bruit l'avait fait sursauter. Elle regarda autour d'elle étonnée de voir le décor bouger comme une télé mal réglé. Allait elle se réveiller parce qu'elle avait sursauter ? Toujours persuadé qu'elle cauchemardait, Alice, s'attendit a se retrouver tout un coup sur son lit moelleux avec ses oreillers. Sans doute le tonnerre avait frapper là où sa vrais enveloppe corporelle reposait ? Mais où ? Aucun moyen de s'en souvenir.

A moins que ce ne soit l'électricité statique du à l’éclaire tombé si prêt qui troublait sa vue ? Alice surveilla son environnement à la recherche d'un indice.

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L'image passa une nouvelle sur la ruelle, où l'ombre avait grandit te sembla-t-il, mais revint rapidement sur Lucien, tu le reconnaissait à présent, chacun des changements toujours entrecoupés par de la neige.

"Et bien, Aly, j'ai des choses à te dire. Et on n'a pas beaucoup de temps !" dit celui-ci.
"Nous sommes dans ton propre esprit. Je veux dire, cette maison, elle représente ton esprit, et il y a une créature qui tente d'y pénétrer.

En ce moment même, elle essaye de parvenir jusqu'à toi, dans cette sorte de lieu, ou recoin de ta psyché. Normalement, tu devrais pouvoir la refouler, et je pense que tu l'as fait plusieurs fois, mais elle insiste."

L'image saute encore une fois, selon le même schéma neige-petite allée-neige-Lucien.

"Écoute bien. Je ne sais pas combien de "pièces" représentent, actuellement, ton esprit. Mais ce que j'en comprends, c'est que l'autre, là, plus il s'emparera de ces pièces, plus il aura d'emprise sur toi. Il est, d'une certaine façon, déjà entré en toi, euh... je dis ça en tout bien tout honneur, hein ma petite Aly !" dit-il, un peu gêné.

"En bref, normalement tu devrais pouvoir modeler tout dans ce monde à ta guise, mais sa présence gêne ton omnipotence. Ainsi, il tend même des pièges dans ton propre esprit."

A nouveau le changement. Cette fois, l'ombre est bien plus grande, et Aly en ressent une forme de menace.

Quand l'image revient sur lui, Lucien te regarde avec un mélange d'inquiétude, de tendresse et de bienveillance.

"Ma belle, même ici, tu le sens n'est-ce pas, tu n'es pas encore en sécurité. Et tu devras faire un choix, je le sais. Mais je veux que tu saches : je te fais confiance. Je sais que tu feras le bon choix. "

Elle n'est pas une ado, elle n'est même plus humaine, comment avait elle pu oublier ça ? Un VAMPIRE ! Tout comme l'homme sur l'écran qui n'était autre que son créateur, il lui avait donné la vie éternel et à présent il allait peut être la sauver. A moins qu'il ne soit une extension de son subconscient ? Ou pire un stratagème de la grenouille baveuse pour la manipuler.

**La maison mon esprits et le montre qui veux y rentrer. Il s'y est déjà insinué vue la fumé dans l'autre pièce ! Qu'elle partie de moi lui ai je cédé en me repliant dans cette pièce ?**

Elle ne pu retenir un sourire lorsqu'il parla de pénétrer. Mais reviens vite à l'instant présent.

Sa maison cerveau, si elle était organisé comme son propre cerveau devait contenir de nombreuses pièces liées les une au autres par sa logique et son sens de l'organisation implacable. Finalement une pièce ne représentait pas grand chose, surtout celle de l'entrée. Mais celle ci avec Lucien et William à l'intérieur devait être celle où elle entreposait le souvenir des personnes qu'elle aimait, mais qui l'avait quitté.

**Mais au fait ?! Dans la pièce à côté !! Le portrait de mes parents... **

Elle venait d'abandonner à la bête sa part de passé humaine. La pièce lui paraissait vide, il y a quelques instant, mais finalement c’était une pièce importante, même si elle avait tournée la page. Chaque pièce qu'elle céderait serait un déchirement. Il n'était pas question de lâcher un pouce de plus, même mieux elle voulait récupérer se qui lui appartenait.

"Faire un choix ? Mais un choix de quoi ? De ce que je peux abandonner au monstre ? Il n'est pas question que je lui cède, ici c'est chez moi. C'est MOI. C'est EN MOI !"

Elle s'emporta et cria en direction de la porte.

"Tu entends tête d'éventail, crapaud visqueux et dégelasse ! TU N'ES PAS LE BIENVENUE ICI !"

Son cerveau tournait à cent à l'heure pour trouver une solution pour obliger le monstre à sortir sans abimer la maison, son esprit étant déjà suffisamment dérangé à son gout. Qu'est ce qui pouvait faire fuir un monstre ? Le feu, non trop destructeur pour la maison. La noirceur qui l'environnait lui donna une idée, tout était clair ici avant qu'il tente de rentrer.

Lucien lui avait dit qu'elle avait tout les pouvoir ici, seule son imagination était la limite dans ce cas.

Elle se concentra et imagina que le soleil se levait dehors et qu'il chassait la brume et l'obscurité avec la petite brise légère qui l’accompagnait, elle alluma toutes les lampes de la pièce et pris même le temps d'augmenter la luminosité de la TV. Son esprit ne risquait rien du soleil purificateur qu'elle invoquait en elle même.
Bizarrement elle pensa à l'Esprit Saint, celui qui est la lumière en chacun des être vivant, Fleur lui avait parlé de la trinité en laquelle elle croyait.

**Au non du Père du Fils et du Saint Esprit... Fleur si tu as raison et que dieu peu nous pardonner d'être vampire, et quand bien même si il existe...**

Elle imagina la représentation que l'on faisait de cet esprit pur, une colombe blanche auréolé de lumière tenant en son bec une branche. Une branche de quoi ? Que représentait elle ? Peut être la vie elle même, elle n'en savait rien. Elle imagina cette magnifique apparition au dessus de sa maison esprit. Et après un regard pour vérifié que la menace n'avançais plus ou peut être même reculait, elle entre ouvrir un peut le volet du salon pour voir dehors entre les lattes de PVC.

HRP:

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Tandis que des doutes se formaient dans l'esprit de la jeune Malkavienne concernant ce qui allait advenir d'elle et de sa santé mentale, sa volonté s'en trouvait renforcée par la combativité qui naissait en elle, forme d’insoumission face au monstre qui tentait de la détruire de l’intérieur.

Aly changea d’apparence, retrouvant celle qui était la sienne normalement, sous le regard un peu médusé mais très approbateur de Lucien, qui lui sourit d’un air encourageant.

L’image de la télévision sauta encore une fois, suivant toujours ce même schéma neige-petite allée avec l’ombre de plus en plus grande-neige-Lucien, mais cette fois-ci l’image était restée plus longtemps sur l’ombre, et celle-ci grandissait, devenant plus nette.

Lucien, revenu à nouveau, visiblement inquiet, semblait se plonger dans une sorte de réflexion, alors qu’Aly semblait ressentir une colère légitime l’envahir, et qu’elle cria à l’adresse du monstre, ce qui fit sortir Lucien de sa réflexion. Un peu surpris, un peu plus inquiet l’espace d’un instant, puis devant l’attitude à nouveau plus calme de son infante, ce dernier sembla retrouver sa sérénité, et ne dit rien, la laissant se concentrer.

De son côté, Aly sentit clairement une pression s’exercer sur la maison, et donc sur son esprit, tandis qu’elle tentait de chasser le monstre qui s’y était frayé un chemin. Après avoir augmenté la luminosité ambiante, puis s’être concentrée pour influencer l’univers environnant son esprit, il lui sembla que l’atmosphère se modifia, devenant un peu moins lourde, que la lumière extérieure devenait plus intense et plus douce, et elle-même se sentait plus calme et plus résolue.

Une sorte de cri rageur se fit entendre, résonnant dans toute la demeure, mais se mua en une sorte d’étranglement suivi d’un rire, sembla-t-il, assez effrayant de prime abord, mais pas aussi assuré qu’il aurait voulu l’être.

Aly en compris que la confrontation dû à sa réaction allait entamer sa phase finale.

Mais alors qu’elle s’approchait de la porte, Lucien, dont l’image à la télévision avait encore été remplacée très rapidement, l’interpela avant qu’elle ne puisse toucher la poignée.

"Aly ! Pas encore… J’ai encore des choses à te dire, et je pense que je n’aurai pas le temps pour tout."

Encore un nouveau changement.

"Il faut que tu ailles jusqu’au petit jardin intérieur. C’est là que tout se décidera.

Ce que je peux aussi te dire pour l’instant, c’est que tu devras l’empêcher de pouvoir entrer dans les pièces où tu passeras. »

Lucien marque une pause, reprenant sur un ton solennel.

« Mais, Aly… il faut que tu choisisses si tu sacrifies cette pièce ou pas. Car « il » a trouvé le moyen d’y entrer, mais tu peux encore l’empêcher d’y parvenir. Pour cela, il te suffit… »

Encore une interruption, l’image devient bien plus claire, comme si l’aube pointait à l’extérieur, offrant un éclairage nouveau (et inapproprié pour ce genre de film) sur la scène et révélant l’apparence réelle de « l’ombre ».

Spoiler:

La créature marque un temps d’arrêt, comme surprise un instant, se reprenant ensuite, tourne lentement la tête vers toi pour donner l’impression de te dévisager à travers l’écran, et reprend sa marche, s’avançant d’un pas lent mais affirmé vers la caméra, devenant de plus en plus grande et menaçante.

« ...de briser l’écran de la télé, disais-je.

Mais si tu le fais, je ne pourrais plus communiquer avec toi. Tandis que si tu laisses ouvert ce passage, je pourrai de mon côté continuer à te donner quelques conseils, car je perçois qu’ « il » a pu tendre des pièges dans ton propre esprit. »

La créature est en gros plan désormais.

Quand l’image revient sur lui, Lucien te regarde avec intensité.

« C’est là le choix que tu devras faire. Et je ne sais quelle influence cela aura sur certains de tes dons… »

"Si je quitte la pièce à quoi bon laisser l'écran intacte je vais pas le trainer partout avec moi."

Elle jeta un nouveau regard circulaire dans la pièce et décida de pousser tout les meubles devant la porte pour empêcher de l'ouvrir facilement. Canapé, table base, plante en pot tout y passe, du moins tout se qui semble lourd et qu'elle parviens à déplacer.

Puis avec un air sombre elle pris le tisognier.

"Merci de ton aide à la prochaine !"

'Bling' Alice abattit sans attendre de changer d'avis son arme sur l'écran clignotant. Elle glissa le cadre de William sous son bras, au moins il lui resterai un compagnon de son passé qu'elle emportait vers d'autre endroit secret de son cerveau tortueux.
Si elle avait eu le temps elle aurais réfléchit à la signification psychologique qu'impliquait le fait d’emmener Wil plus au fond d'elle même, alors qu'elle avait eu du mal à l’arracher de ses 'racines sentimentale'. Elle commençais à bien cicatriser, la plaie de son départ n'étant plus qu'en surface, un souvenir doux heureux et légèrement douloureux.
Devait elle le laisser là finalement ?
Aly lissa soigneusement les fleurs aligné sur la table,elle repoussa plus loin la télécommande tout en évitant de regarder vers l'écran qu'elle venais de casser en mille morceaux, elle n'avait rien pour balayer et ne devait surement pas perdre de temps à ça.
Déjà qu'elle en perdait à se demander si elle devait prendre le souvenir de son ex avec elle.

A part si ?...

Avec ses pieds elle glissa les morceaux tranchant sous le canapé juste dans l'axe de la porte. Si tête d'éventail parvenait à rentrer malgré tout il se taillerais les pieds le piège dissimulé sous le canapé. En plus ça paraissait beaucoup plus rangé à présent, se qui soulagea grandement la Malkavian.

Finalement Alice quitta la pièce en emportant la photo sortie de son cadre et délicatement plié dans sa poche.
A chaque porte elle procéda de la même façon. La bloquer avec tout le mobilier de la pièce et passer à la suivante le plus vide possible, jusqu'à trouver le jardin intérieur dont lui avait parlé son sire.

Membre du Staff

Dans un effet de plus en plus stroboscopique, les images diffusées par la télé continuaient d'alterner entre Lucien, la neige et "tête d'éventail", ce dernier se faisant plus grand et plus menaçant au fur et à mesure.
Mais avant qu'il ne soit suffisamment proche, et ne puisse passer, Aly abattit son tisonnier sur l'écran, le détruisant d'un seul coup et empêchant ainsi le monstre de pouvoir accéder à ce lieu.
Juste avant que l'écran n'éclate, Lucien fit une dernière apparition, et souriant à son Infante, il la regarda d'un air exprimant son approbation et témoignant de sa confiance envers elle.

Puis, après avoir "piégé" la salle, Aly emporta la photo de William, avant de se diriger vers le jardin intérieur.

Elle traversa alors plusieurs salles, chacune évoquant dans son esprit des souvenirs lointains bien que pas toujours bien clairs. Elle pensa à chaque fois à en bloquer les accès, et se rendit compte que parfois il était in extrémis que le monstre ne parvienne à entrer, comme s'il se matérialisait juste derrière le passage qu'elle venait de franchir et de fermer, mais que sa volonté de lui interdire les accès à son moi-intérieur l'empêchait d'agir suffisamment vite pour pouvoir passer. Aly put ressentir la frustration du monstre, qui semblait s'irriter de son impuissance (ce qui, pour un incube, doit vraiment être le comble !).

Puis elle arriva dans une pièce où, à peine entrée à l'intérieur, elle sentit qu'il y aurait une difficulté à en bloquer l'accès.
Le lieu était semblable à une bibliothèque, contenant plusieurs volumes, très bien rangés et organisés selon les goûts de notre héroïne, mais il y avait aussi sur de nombreuses étagères des pots en verre opaques et fermés.

Il y avait ici une fenêtre à travers laquelle Aly apercevait la silhouette, encore éloignée et marchant assez lentement, du monstre qui semblait lui témoigner un peu trop d'attention à son goût. Il y avait un volet, que l'on pouvait fermer, mais cela n'était possible qu'avec une clé, et la Malkavienne, très intuitive, devinait que cette dernière devait être dans l'un des livres ou l'un pots.

Une dernière porte permettrait de sortir de la pièce pour se diriger vers la suivante. A côté, entouré d'arums, de sceaux de Salomon et de branches d'oliviers, il y avait un portrait de Lucien.

Spoiler:

Où avait elle caché la clé ? Trop de cachette à explorer pour pouvoir chercher au hasard. Et quelle était cette idée de mettre des fleurs partout autour des cadres des gens qu'elle aimait ? Sur Lucien c'était un peu moins bizarre que sur William vue que son sire était mort. Mais hors de ce cauchemar elle n'avait jamais fait ça.

Bon ce concentrer sur le problème. Le volet à fermer.

Immobile au milieu de la bibliothèque Alice regardait tête d'éventail approcher, son cerveau tournait à plein régime mais ce n'était pas suffisant. Il était frustré elle le sentait depuis un moment, sa technique fonctionnait pour l'empécher d'avancer, mais ça ne le repoussait pas.
Dans beaucoup de film elle avait entendue que la meilleur défense était l'attaque. Mais comment attaquer une bête dans sa tête ? Elle avait déjà tenté le coup de la lumière purificatrice. Peut être une attaque mentale de sa part dirigé contre lui ? Que savait elle faire ? Fuir, ça oui avec son occultation, observer avec son auspex.
Lire dans ses pensées ?
Alice eu un frisson qui la traversa de part en part. Elle n'avait pas trop envie de rentrer dans le cerveau de cette bestiole, cela la rendrait probablement folle si elle y parvenait.

La folie ?

Il y avait bien ce pouvoir qu'elle avait découvert il y a peux de temps... Celui avec lequel elle avait temps perturbé ses voisines au couvent de Fleur.
Pouvait elle frustrer d'avantage le monstre afin de lui faire perdre son sang froid et ainsi commettre une erreur ?

HRP:

Membre du Staff

La jeune Malkavienne redoublait d'efforts pour interdire l'accès à son esprit à la créature impie, et elle profita de l'exaspération du monstre blasphématoire pour porter une attaque contre celui-ci.
Usant de ses pouvoirs, Aly exacerba le sentiment du monstre, le faisant sombrer dans une forme de colère noire, qui submergea la conscience de cet être tel un tsunami, puissant et indomptable. La créature poussa un hurlement de rage, déformé par la haine qui l'habitait déjà, enfoui au plus profond de son existence mais qui remontait en une éruption implacable, déformant les traits de son visage, puis son corps même, qui se tordit. Le cri résonna alors dans la maison esprit d'Aly, et une vibration, d'abord sourde et languissante puis tonitruante et terrible, parcourue les murs, le sol, le plafond, déformant tout, et offrant une sensation de douleur à la jeune caïnite.
Aly eut l'impression d'être prise dans un tremblement de terre ; il lui sembla être balloté dans la pièce où elle se trouvait, projetée en tous sens, elle heurta tous les murs de la salle, mais sans que les éléments du décors de celle-ci ne semblent en être altérés, comme s'il s'agissait directement de la réalité qui avait été tordue autour d'elle.

Quand tout fut terminé, au bout d'une durée qui sembla interminable, Aly se releva. La pièce était inchangée, intacte et calme, comme si rien n'était arrivé.
Dehors, il n'y avait plus de monstre. Mais une sorte de résidu, informe, sombre, menaçant, avait pris sa place.
Notre héoïne comprit, en le voyant, que la bataille n'était pas encore totalement terminée.

Ça avait marché !! Alice était sur le point de sauter de joie en voyant le monstre se tordre, vilain crapaud baveux qui avait crue pouvoir s'en prendre à elle !

**La bave du carpeau n’atteint pas la blanche colombe !**

Le choc fut terrible elle eu l'impression de tomber et que tout autour d'elle s'écroulerait, une vage de terreur la pris, elle avait fait une connerie ! Elle ressentie un gros choc tout au long de son corps et surtout sur sa boite crânienne, mais bizarrement elle était toujours debout.
Elle regarda tout son intérieur toujours intacte, mais elle ressentait un légère élancement dans son corps. LA Malkavian fini par comprendre que son corps avait du recevoir un choc, probablement était elle tombé hors de son rêve, mais comment en sortir ?

Enfermé dans son moi intérieur elle regarda par la fenêtre.

La bête avait fini par disparaitre, mais pas totalement, il restait des résidus horrible de de cette dernière. Une fumée noire encombrait tout son beau jardin comme si elle avait oublié quelque chose dans le four et qu'il avait tout enfumé.

Son corps était à la mercis de tout allongée au milieu du panthéon, elle avait du relâcher son pouvoir d'occultation et en plus elle avait encore un gros ménage à faire dans sa tête pour retirer toute la crasse laissé là pour la bête qui l'avait attaqué.

Soudain le combat lui parue trop dure, elle était enfermé en elle même pour une bataille qu'elle n'était pas sure de remporter et n'avait aucune emprise sur la réalité. %Y avait t'il quelqu'un pour sauver son enveloppe charnelle ? Les Trèméres avaient ils réussie leur mission ? Venait elle de la mettre en danger en arrêtant de les dissimuler ?

Les questions la prirent à la gorge elles commençaient à la noyer, à moi que ce ne soit cette fumée ? Il lui fallait du Fébrez et un ou deux énormes ventilateurs pour faire revenir de l'air pure.

Sa tête commençait à lui tourner, mais elle fini par se reprendre.

**Gère se que tu peux, se qui n'est pas a ta porté laisse tomber. Tu n'est pas seule tu as appelé du secours avant de te faire attaquer, les autres n’occuperons de ton corps, toi occupe toi de ta tête.

Bon, déjà fermer le volet pour ne pas que la contamination ne rentre. La clé est là.**

Alice se tourna vers la bibliothèque mais ne pu se résoudre à retourner la pièce pour la chercher. Tout ses jolis pots avaient leur place elle ne voulait pas les casser ni secouer tout les livres et les jeter au sol.
Rien que cette idée la secouait, elle redressa une fleur autour du cadre de Lucien et glissa à ses côtés la photo de William.

Finalement Alice choisie de simplement calfeutrer l’aération de la fenêtre avec sa veste qu'elle coinça comme elle pouvait devant et dedans puis quitta la pièce pour rejoindre au plus vite l'extérieur.

HRP:

[Suite par là...]

» Méandres - (réservé à Albin et Elisa)

Une vision inopportune... (réservé à Aly)

Une vision inopportune... (réservé à Aly)

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