Le policier hocha la tête, au fil des paroles de Tancred, comme s'il les buvait et qu'il voulait signifier toute l'attention qu'il leur portait.
Il répondit aussitôt :
Oui, bien sûr.
L'homme se retourna et se rapprocha des barrières. Mais Henri n'était plus visible.
Il avait dû s'éloigner, et avec la brume qui s'épaississait, il n'était pas étonnant qu'on ne le distingue plus...
Il se tourna vers l'un de ses collègues, qui se rapprocha à son tour de la voiture du Toréador.
Celui-ci était plus avenant, et salua Tancred.
Bonsoir monsieur. Je suis Stéphane Dartois. On m'a dit que vous étiez un collègue de monsieur d'Estirac ?
Je suis navré que vous ayez fait tout ce trajet pour le voir, mais il a rejoint les autres membres de l'équipe de déminage.
Les ordres ont été très clairs : personne, même les commanditaires, ne dépasse les cordons de sécurité. Le danger est tel qu'ils ne veulent pas courir le risque d'une méprise...
J'espère que vous comprenez.
L'individu avait l'air sincèrement désolé.