Philippe observa Jacques.
Si de Sancy le lui envoyait, c'est qu'elle ne devait pas vraiment savoir quoi lui attribuer comme poste. L'ennui, c'est que lui non plus...
Quoique.

Monsieur Delcroix, une personne sociale n'est jamais de trop.
Si jamais monsieur d'Estirac est occupé et qu'il y a un civil à gérer, ou des policiers à rassurer, voudrez-vous bien vous en charger ?


Charles avait filé sans l'assentiment de la primogène Ventrue. Décidément, parfois il y a des gens qui font honneur à leur clan, et parfois pas...

Il lut le second sms de Lucas. De toute façon, Charles vérifierait si tout allait bien. Enfin, espérons.


Les chutes de volatiles commencèrent, et le pseudo enfant se concentra un instant avant d'observer le ciel. Il fronça les sourcils et se rapprocha de Thomas.

Des alertes partout et des espions qui se font écharper. C'est très mauvais signe.

A quoi bon dégommer les surveillants, si ce n'était pour rendre l'ennemi aveugle avant de tenter une infiltration ou bien frapper ?
En plus, ça voulait dire, à priori, un Nosferatu ou un Gangrel hostile. Et en général, ces clans-là n'étaient pas des rigolos quand il y avait confrontation.
Et tous les gros bras avaient été dispatchés...

Il s'installa à côté de Thomas pour que son murmure reste audible.

Le temps m'a manqué, mais je dois te parler de certaines choses, au cas où il y aurait confrontation.
Après l'Etreinte, se développe chez chaque caïnite un instinct que l'on appelle la Bête. C'est un peu la part sauvage qui sommeille en nous. C'est elle qui te fait perdre la tête lorsque tu as trop Soif, trop peur ou que tu es trop en colère. Perdre pied face à sa Bête s'appelle une Frénésie.
Probablement ce qui t'a fait échapper aux meurtrières de ton sire.
Tu sens venir la Frénésie, c'est comme un violent incendie d'émotions à l'intérieur de toi. Mais tu peux la contrôler momentanément par la force de ta volonté. C'est difficile, mais faisable.
C'est plus facile si tu te concentres sur quelque chose qui te plonge d'habitude dans un grand calme. Moi, c'est le tic-tac d'une pendule. Tu as sans doute quelque chose comme ça...

Il marqua une pause pour laisser du temps aux informations de pénétrer l'esprit vif de Thomas.

Si tu dois te battre, sache que tu peux utiliser ton sang pour devenir plus fort, plus adroit ou plus résistant. C'est un peu le même principe que de simuler la vie.
Les crocs restent une arme très efficace contre des semblables. Tu peux aussi boire le sang d'un adversaire pour l'affaiblir, mais il faut être prudent avec ça. Je t'expliquerai plus tard pourquoi.
Tu me trouves peut-être pessimiste, mais je ne me pardonnerais pas un accident par ignorance.

Ordre de passage:

Thomas n’était pas encore tout à fait habitué à ses capacités. Il lui fallut agir avec prudence. D’abord il fut plus attentif aux détails de ce qui l’entourait puis après quelques secondes il commença à porter son regard, désormais de lynx, un peu plus loin et enfin vers les bâtiments. Une douce sensation l’envahissait, au fond de lui, à chaque fois qu’il utilisait une de ses capacités. Au fond, un peu de super pouvoirs aux yeux de l’humain qu’il n’était plus de puis peu de temps. Sans doute ses semblables étaient ils parfaitement habitués. Là où un humain respirait, eux, ils usaient de leurs talents vampiriques. Mais Thomas, lui, il était frais. Presqu’encore rose.

Le néonate fut même surpris de distinguer distinctement ce qu’on annonçait par radio. La lueur à la fenêtre, il la distinguait clairement. Comme attiré par les mouvements, son regard suivait brièvement le balai des animaux que la primogène Nosfératu annonçait. De ci de là, il distinguait le vol furtif d’une chauve souris et malgré sa vue perçante, leur vol chaotique ne se révélait que quelques secondes avant de se fondre à nouveau dans l’obscurité et le brouillard. Les pigeons étaient plus faciles à suivre mais au final le brouillard faisait son office. Sans forcer, Thomas suivait aussi la progression des goules. Le médecin se sentait observateur face à des … cobayes ? C’est un peu ce qu’il lui semblait ressentir. Comme s’il expérimentait et que le monde était son laboratoire. Douce sensation que de se sentir, même brièvement, borgne au milieu des aveugles.

Suivant du regard le duo de goules de la rue Clotaire, un amusement pointa chez Thomas. Il se souvint de la description qu’on lui avait faite des disciplines de son clan. Non, il n’allait pas tenter de rendre folles les pauvres goules. Le médecin tenait à sa tête. Non, il tâcha plutôt de se concentrer sur ces deux humains là. D’abord il y eut un instant durant lequel il crût percevoir un halo coloré puis cela s’estompa, si bien que le néonate se demanda s’il n’avait pas juste halluciné. Et puis ce fut un flôt de couleurs qui l’obligea à se détourner. Il eut l’impression qu’on lui brûlait la rétine.

Spoiler:

Pire qu’un diaporama de présentation en écriture violette sur fond vert fluo !

Se reprenant, cela n’avait duré qu’une infime seconde, il fut gagné par la curiosité qui l’emporta sur la crainte de migraines. Timidement d’abord il rouvrit les yeux, braqué sur ses chaussures. Puis, il releva les yeux et tomba sur son primogène et Jacques Delcroix, du clan Gangrel se souvint il. Il trouvait se dernier plutôt sympathique, par rapport à certains autres caïnites nettement moins ouverts. Là, les halos de couleurs le surprirent favorablement. Plus pâles, ils agressaient moins les yeux et Thomas jugea que c’était plutôt bien pour un début. Il dicerna plusieurs couleurs chez l’un comme chez l’autre. Commençant par Philippe, il put observer deux masses colorées s’opposer sans brusquerie. Intrigué, il se demanda si ces couleurs avaient un lien avec l’humeur des gens. Au fond il se dit que cela était une bonne piste puisque Jacques et Philippe présentaient deux halos radicalement différents et deux attitudes radicalement différentes. Revigoré par l’idée d’avoir à résoudre une énigme logique, le médecin s’occupa l’esprit à décrypter au mieux ce qu’il voyait pour le moment. Profitant de ce que les deux vampires discutaient, il les observa. Après quelques secondes, afin de ne pas non plus irriter quelques sensibilités, il revint à son défi premier : les goules.

Comme prévu, les couleurs étaient plus vives. Thomas mit quelques instants à s’adapter avant de pouvoir y regarder de plus près. Du vert clair, du bleu clair, du violet, de l’orange … Patiemment, il observa chaque goule afin de lire dans leur attitude quelque indice concernant leurs émotions. Le duo rue Clotaire semblait limpide : l’un méfiant, inquiet, l’autre calme, concentrée … Rue d’Ulm, frôlant les murs, la goule lui semblait avoir peur plus qu’autre chose. Il restait la goule sur le toit … Autant il distinguait bien son aura … Autant il ne parvenait pas clairement à lire dans son attitude, le dicernant avec peine.

Mentalement, Thomas se dressa un petit bilan. Dieu que l’usage de sa logique lui remettait les idées en place. Voilà que, concentré sur un défi logique, il s’était apaisé. D’abord il y avait cette différence flagrante entre humains et vampires. Les halos vampiriques semblaient recouverts d’un voile pâle. D’ailleurs le néonate pouvait distinguer des stries pâles dans les auras des goules qui juraient avec le reste et lui faisaient penser aux caïnites …

Spoiler:

Voilà qui est à creuser !

Suivant son hypothèse de couleurs associées aux émotions, le médecin fut certains de quelques appariements. Le rouge semblait être témoin de violence, de colère. Cela l’avait frappé. Un instant même le regard de son primogène lui avait fait froid dans le dos. D’autant plus qu’in fine, c’était un regard d’un corps d’enfant. Thomas ne se serait pas attendu à percevoir cela.

Oui, enfin après tout, je l’aie bien senti hier soir … Nous sommes des prédateurs … Ce n’est pas si étonnant que cela.

Poursuivant ses réflexions, il lut avec soulagement le message de Liel. Finalement, son frère malkavien faisait parti du peu de vampires qu’il connaissait et sans que cela ne soit débordant, Thomas le trouvait plutôt sympathique. Il ne souhaitait qu’une chose : que tout le clan survive à cette nuit. Il prêta aussi attention aux divers messages échangés. Hadrien allait au devant de possibles problèmes avec ce problème d’immeuble encore habité et Aly lança rien de moins qu’un appel au secours. Cela inquiéta Thomas mais il tâcha de se concentrer sur ses réflexions. Pour le moment, il ne pouvait guère aider ses frères et sœurs autrement qu’en observant et comprenant ce qu’il observait. Et puis les deux combattants qui étaient devant l’entrée étaient déjà parti pour lui prêter main forte.

Laissons faire les professionnels.

Une autre couleur évidente : le bleu clair. Cela ne pouvait être que le calme. C’était cohérent avec ses deux observations. La goule de la rue d’Ulm, en orange, avait peur. Et enfin, le vert clair semblait représenter la méfiance, l’inquiétude  ou la préoccupation.

Bien, il me reste du brun, du lavande et du violet …
 
Au dessus de lui, des cris coupèrent cours à ses réflexions. Emergeant de ses pensées, il identifia les sons à un rapace. Lequel ? Il n’était pas ornithologue et ce n’était peut être pas le moment pour consulter une encyclopédie à ce sujet.

Ni pour apparier des couleurs et des émotions Thomas, focus !

Se penchant vers son primogène il amorça la question :

Les rapaces sont ils avec nous ?

Il leva les yeux mais ne vit rien de bien probant de prime abord. Après quelques instants, ses yeux distinguèrent ce qui lui sembla être l'aile d'une chouette ou d'un hibou, puis à mesure qu'il s'habituait à l'obscurité du ciel et aux mouvements des oiseaux, il eut l'impression de découvrir une scène hollywodienne. Le remake d'un film épique avec des chauves souris et des pigeons balayés par une armée d'ailes noires. Enfin balayés ... Echarpés, était un terme plus exact. Le médecin distinguait parfois un nuage de plume en lieu et place d'un pigeon. Cela répondait à sa question. C'était la débandade. Thomas songea à deux images : l'attaque éclair d'Hitler sur les lignes belges puis françaises qui balaya toute résistance sur son passage en 1939 et une version des Oiseaux d'Hitchcock où les oiseaux s'attaqueraient non plus aux humains, mais aux autres oiseaux. Puis un pigeon s’écrasa mollement à deux pas de lui, le tirant de ses comparaisons macabres. Plus loin il vit une caïnite qu’il avait brièvement croisée dans le bureau de son primogène la veille tenter de relancer un de ces animaux comme on aurait relancé un avion en papier. Peine perdue. Le corps sans vie retomba … Etait-ce une surprise ? Donc on flinguait leurs éclair…

Son primogène semblait lire dans ses pensées. Bon il le pouvait, certes, mais le plus probable c’est qu’il eut pensé la même chose que Thomas. Sans être fin stratège ni grand amateur de films de guerre, le médecin trouvait quand même que ça sentait le roussi. De quoi regretter que tous les portes flingues soient partit. Sans parler du fait que la veille on leur avait dit « mais oui, vous aurez des armes, évidemment, on va quand même pas vous envoyer combattre la Rolls Royce vampirique en terme de puissance sans vous laisser une mince chance de défendre votre non-vie » … Oui sauf qu’au final, d’armes, Thomas n’en avait vu que l’ombre et de loin. Inquiet il jeta un œil à son scalpel. Comme disait les jeunes de nos jours : « LOL ».

Il sentit comme une once d’inquiétude chez Philippe. Ce qui fit que Thomas n’avait jamais prêté attention aux mots de quelqu’un comme ce soir là. Il avait l’infime sensation, particulièrement tenace au fond de lui, que c’était ces mots là, leur compréhension,  qui pouvait faire toute la différence entre fête mondaine le lendemain soir ou tas de cendres au petit matin. Encore un cours accéléré.

Je suis immortel, j’ai jamais autant eu le temps pour apprendre, et au final, j’ai jamais appris autant dans l’urgence que depuis que je suis vampire … Y’a pas un comble qui se cache quelque part là ?

Son regard courant devant lui à la recherche de la moindre chose qui lui aurait permis d’anticiper un peu sur les problèmes, le néonate ne vit qu'une vieille sortant d'un immeuble. Peu de réconfort, puisqu'il voyait mal la sans doute arrière grand mère se muer en terrible assassin. Inquiet de ne pas voir autre chose que cette vieille qui finissait par prendre des airs menaçants dans l'esprit du malkavien à force de ne voir qu'elle, Thomas murmura, de la même manière que son Sire.

Pour la Bête je crois que je vois. J’imagine que laisser faire la Bête n’est pas une bonne chose ?

Jusqu’ici pour me calmer, à part me remémorer des pans entiers de mes livres de médecine ou de biologie générale … Ca promet.

Augmenter mes capacités grâce à mon sang …

Inutile de préciser qu’il ferait de son mieux. Ce n’était pas une salle de cours, ni un amphithéâtre, ni même une paillasse de TP. Il ferait de son mieux parce qu’autrement il risquait de mourir. Mourir avec la conjugaison définitive du verbe. Et il appliquerait alors en accéléré l’affirmation biblique : Tu es poussière et tu retourneras à la poussière. Amen. Pas de session de rattrapage à cet examen, pas de redoublement permit non plus.

Vous seriez pessimiste si tout allait bien. Je vous remercie d’être réaliste.

Hésitant un instant à poursuivre, il le fit pourtant avec un léger sourire.

Un instant j’ai crû que ma paranoïa était déplacée. Grâce à vous je me sens déjà moins fou.

Le malkavien fixait les alentours. Son scalpel, il l’avait dans sa manche. Sa seule arme, dérisoire. On pouvait y ajouter les crocs … Cela lui rappelait un peu un film, une histoire de bite et de couteau.

Citation :

Ne t'inquiètes pas pour l'ordre de passage, entre les vacances, les silences et les maladies... Bon, c'est à mon tour de vous jouer un mauvais tour. Hum... Hum...

Venise regardait quelques minutes en l'air dans l'espoir de voir quelque chose. Comme elle aurait aimé avoir des yeux de félins afin de discerner quelque chose dans cette semi-obscurité! Elle avait l'impression désagréable d'être aussi aveugle qu'une taupe; alors elle s'intéressa à la place dont elle devait assurer la surveillance. L'endroit s'était considérablement vidé. Quelques Malkaviens avaient disparu pour aller on ne sait où. Venise ne s'en plaignit pas: elle se méfiait des gens en général et ceux qui ont une araignée au plafond en particulier.

La primogène Ventrue donnait des ordres et semblait gérer d'une main de maître la situation. Venise envia son assurance autoritaire. Elle-même avait du mal à gérer son propre clan, peut-être lui serait-il profitable d'observer Rozenmilna à la dérobée pour apprendre sur le tas quelques notions de management? Elle fut cependant désappointée de constater que personne ne s'était présenté à elle pour ce qui concernait ses charmants amis mammifères. Pourtant les rats et les chauves-souris étaient si mignons lorsqu'on les connaissait bien! D'ailleurs, une chiroptère revenait à tire d'aile. Ce qu'elle lui révéla laissa Venise sans voix une minute ou deux.

Quoi? Comment pouvait-on oser? Qui pouvait perpétrer ce crime? Quelqu'un osait envoyer SES pigeons, ceux même qu'elle avait chargés de la surveillance diurne du Panthéon, jouer les kamikazes contre SES chauves-souris. La Bête en elle s'ébroua. Comment pouvait-on être aussi sans-cœur?!  Le roi des rats revint en se dandinant, demandant à grignoter les reliquats des oiseaux tombés à terre. "Les chauves-souris, éloignez-vous du bâtiment et retournez voler par là." dit-elle en couinant, désignant du doigt le Panthéon. Malgré la rage qui montait, elle tenta de garder un ton neutre voire affectueux envers ses alliés qui l'aidaient du mieux qu'ils le pouvaient. Au rat, elle s'adressa en ces termes: "retournez tous aux égouts et surveillez la zone. Je vous laisse de côté la viande, vous l'avez bien méritée. Je vous la donnerai plus tard, quand les chouettes seront parties". 

Nul doute que le rat allait se hâter de détaler. Les rapaces étaient les ennemis mortels des rats. Trouvant de moins en moins de campagnols dans les champs, certains rapaces avaient élu domicile dans la capitale et prospéraient en se nourrissant de pigeons et de rats bien gras. Le hululement de Venise à la Lune résonna comme un cri de vengeance. On voulait du sport? Elle allait donner du fil à retordre à son adversaire.

Spoiler:

C'était la soirée des déconvenues, une seule chouette hulotte répondit à son appel. Venise l'envoya en repérage avec pour mission de surveiller qui commandait ou tuait les pigeons avant de les lancer. Elle avait une furieuse envie de botter le train à ce serial killer d'animaux innocents et un peu d’exercice ferait du bien à son molosse qui baillait, exprimant son ennui.

"Un cinglé tente de tuer MES chauves-souris en balançant des pigeons dessus. Je les ai éloignées. J'ai envoyé une chouette en observation pour voir qui c'est. Si rien n'est fait je vais le traquer et le jeter moi-même par la fenêtre." Le ton de Venise dans les oreillettes n'était plus réservé. Il était toujours froid mais empli d'une colère à peine contenue.

Une voix féminine se fit entendre dans la radio.

PR1, ici S03. Je n'ai personne en visu. Mais des rapaces semblent arriver plutôt depuis le sud-est de la place.
PR0, avez-vous des consignes particulières à ce sujet ?


[HRP : C'est désormais à Jacques, puis Rozen, etc.]

*Pas question que je joue à nouveau le rôle de la balle de tennis. Je vais me trouver quelque chose à faire de suite. La vieille dame fera l'affaire, je pense, et en plus tout le monde sera content. Bon allez, au travail.*

Jacques resta silencieux quelques secondes, puis s'adressa à l'homme-enfant, primogène des malkhavians.

"Monsieur Merle. J'ai entendu sur la radio qu'un élément humain non contrôlé se dirigeait vers nous. Je vais tâcher de l'intercepter et de la détourner avec le minimum de dommage possible. Je reviendrais vers vous après. "

Après avoir dit ces quelques paroles, il se dirigea vers la petite vieille et son chien.

[go la partie droite du Panthéon]

*pendant un court instant qui ne dura qu'une seconde, l'esprit de Rozen fut éjecter loin de toute cette agitation lorsque Annabelle jeta en l'air un pauvre cadavre de piaf.*

... Il est mort Annabelle.

*La ventrue refréna le sourire que lui provoquer cette situation burlesque. Venise sembla prendre la situation très à cœur ce qui l'aida à regagner définitivement son sérieux. levant les yeux au ciel elle se rendit compte que cette guerre aérienne donné un côté encore plus menaçant a une ambiance déjà bien-pensante. Annabelle et son regard de panda sembler demander explication.*

Il semblerait que les ennemies soient capables d'une manière ou d'une autre d'également commander aux animaux.

*Simple utilisation des dons sombres ou acte dicté d'une main au pouvoir plus infernal encore ? Probablement la première solution.*

*Rozen avait misé sur des vagues massives de fanatique hors Boubanos avait eu le temps de réunir autour de lui des séides plus intelligents que prévus.
Comme elle l'avait prédit et crains, le Baali avait directement fait venir ses moutons directement dans le Panthéon. Son clan dit "démoniaque" mis a part, qui peut réellement savoir de quoi est capable un sang aussi ancien qu'un Mathusalem. Peut on encore parlait de vampire ? Làa situation n'en était que de plus en plus réjouissante, entre peur et exaltation.*

-Ici PR0 laissait les chauves-souris faire leur travail, garder vos yeux vers les rues, si la situation devient ingérable retirer vous des toits. (Canal 1)

*Enfin la voix de Gatien se fit attendre, il n'avait pas l'air d'être trop blessé. Si l'ennemie avait l'oreillette du bucheron c'est qu'il donc bel et bien détruit. Juste un ennemi avec une oreillette ce n'était pas bien grave, mais ses saloperies étaient surement liées mentalement en elle-même, comme avec Mélissange.*

-Je suis Rozenmilna de Sancy, votre maître est vaincu toute résistance et désormais futile, cessez les hostilités sur-le-champ et quittez la ville. (Canal 2)

*Elle savait que cela aurait peu d'impact, Boubanos est leur Dieu. Rozen ferma les yeux quelques instants, tapotant sa pierre contre sa cuisse droite.*

**Les ritualistes de Morgan sont le centre, Dessous il y a les combattants et Melissange. Boubanos est venue logiquement au sous-sol. Ses sbires ont donc attaqué en masse ici. Il a dû comprendre qu'il y avait un rituel et ensuite à attaquer le RDC. Dehors il se contente d'essayer de tuer nos éclaireurs.
Il y a les égouts aussi, personne ne s'occupe des égouts, nous avons là un gros handicap... Merde... Tout ce qui se passe dehors et à moitié inutile bon sang. Ils ont compris que le point vital était à l'intérieur.
Et la vieille, si elle est humaine devoir la gérer à trois frises le ridicule, si c'est un ennemi, il a aura réussi à isoler trois des nôtres. ça ne va pas du tout.
Lefol nous a embourbé dans une manœuvre de surveillance du bâtiment là où le plan initial était une défense du siège. En guérilla urbaine nous sommes mort.
Et de toute façon, avec les buses ils connaissent maintenant la position de toutes nos goules isolées.**

-À toutes les unités revenait IMMEDIATEMENT devant vos rues, a proximité du panthéon, que chaque équipe soit en contact visuel des deux autres qui l'entoure. (canal 1)

*Il étant temps de se réorganiser pour se préparer au pire. Rozen se tourna ensuite vers le Primogène malkav. Avoir envoyé le Gangrel avec la mission de ce coordonné avec le clan des fous avait échoué puisque M. Delcroix était aussi partie à la mamie aidez les seules buses qui étaient dans notre camp. Peut-être pourront ils aidaient pour les égouts avec leurs dons, s'il n'était pas trop tard.*

---

Venise ne comprenait rien à rien de la stratégie de Rozenmilna. Laisser les chauves-souris? Mais elles n'étaient plus là les pauvres... Massacrées par des rapaces. Le vol incertain, la chouette qu'elle avait envoyée ensuite en mission revint héroïquement à son point de départ. La pauvre était blessée au point que sa vie serait en danger dans quelques jours si elle ne voyait pas un vétérinaire pour désinfecter ses blessures et énucléer un œil condamné. Sans même se rendre compte de son courage, l'animal lui donna une description assez précise du suspect, de ses dons hors du commun et de sa localisation exacte.

"Ici Venise... PR1 je crois. Voilà quelques temps qu'il n'y a plus de chauves-souris. Le suspect est sur les toits vers le Sud-Ouest. Il contrôle un hibou -supposément un grand duc-. Il a je cite "les yeux couleur de la nuit et les cheveux blond miel", plutôt petit et a été décrit comme "homme animal", ce qui suppose le contrôle des bêtes et éventuellement la possibilité de se transformer. Apparemment la seule à connaitre les animaux ce soir, je m'occupe de la cible qui est en train de tuer toute notre surveillance animale, me suit qui veut. Si vous voyez un rat remonter des égouts, c'est qu'il y a un problème en sous-sol. Dans ce cas prévenez-moi par oreillette. Kaoum, essayez de voir si quelqu'un correspond à la description du côté de la rue Clothilde." 

Sur ce, elle siffla son chien et suivit la chouette. C'était le moment où jamais pour agir. Elle commençait à s'ennuyer à attendre que quelqu'un daigne s'occuper de l'assassin des brigades de surveillance animale qu'elle avait soigneusement mis en place, alors qu'il fallait pas moins de trois personnes pour une petite vieille qu'on aurait bien pu saigner à mort pour la replacer dans son fauteuil devant la télé, le tout passant pour une mort naturelle. Et personne pour surveiller ses rats. Ah! Elle avait vraiment besoin d'un nouveau frère ou à défaut d'une goule qui n'avait pas peur des rongeurs.

-> par là-bas, suivant sa chouette

Rozenmilna avait l'air d'être concentrée, Venise excédée. Il faut dire que ses petits amis avaient payé un lourd tribu à … à … Annabelle avait beau essayer de se souvenir, elle avait perdu le sens de toute cette agitation.
Toutefois, elle n'avait pas besoin de comprendre. En plus cela l'aider à obéir.


Le fait qu'on ne lui demandait rien aidait également à réussir sa tâche.


L'idée de compatir à la mort de pigeons pouvait sembler étrange, mais au delà du simple animal, c'était la peine de Venise, cachée sous de la colère, qui l'affectait. Il n'y avait pas grand chose à faire, si ce n'est témoigner de son soutien.
Annabelle aligna les quelques pigeons morts à sa porté, puis, sortant un carré de mouchoir tacheté de noir, recouvrit les petites dépouilles.


Puis cette brève et inutile cérémonie accomplie, elle se replaça derrière ses ainées.
Venise tempêtait, Rozenmilna distribuait ses directives.


Annabelle n'osait pas trop les déranger, de peur de devenir le réceptacle à leur angoisse. Nieves était parfois comme ça. Il lui criait dessus, parfois pour rien, parce qu'il avait besoin de le faire,d e temps en temps.
Peut être qu'elle pouvait les aider ainsi, en laissant se défouler sur elle. Ça faisait peur, mais elle s'y risqua.


- Mesdames...? Je peux vous aider ?

Philippe répondit à l'interrogation de Thomas.

La laisser faire n'est pas forcément mauvais. Elle peut te mener à la victoire en ignorant la douleur, ou te sauver la vie en fuyant coûte que coûte.
Mais parfois, elle peut se heurter à un mur sans songer à la plaque d'égout toute proche, ou confondre des alliés avec des ennemis. Cela peut être utile de se livrer à ses instincts sauvages, mais c'est aussi perdre le contrôle. Disons que c'est un risque à calculer.

Le pseudo-enfant sourit à la plaisanterie de son infant. Des Malkaviens qui se sentaient moins fous ensemble, c'était un concept.


Comme il l'espérait, Delcroix prenait l'initiative de s'occuper de l'intruse.
Une vieille.
Si c'était un adversaire sous Mille Visages, il avait le sens de l'humour...
Il encouragea toutefois le Gangrel d'un :

Excellent.
A de suite.


Puis la primogène Ventrue prit les choses en main, avec autorité et finesse.
D'abord, menacer l'ennemi pouvait le conduire à faire un erreur due à la provocation. Ensuite, rassembler les gens face à une menace qui se profilait plutôt que de les déployer par temps de brume était plus que rationnel. Philippe approuvait sans réserve.
Il était nul en tactique, il en était conscient. Mais il savait reconnaître une bonne idée quand il en voyait une.
Et une mauvaise aussi.
Venise, en dépit du bon sens, partait, seule, à l'assaut d'un potentiel ennemi.

En parlant d'ennemi, il se demandait où en était Alice avec son monstre. Il n'y avait pas eu plus de messages, mais il n'avait pas entendu d'échos de combat non plus.
Il espéra qu'elle n'avait pas eu une nouvelle vision, qu'une fausse alarme ne fasse pas définitivement passer son clan pour des branques...

Il guetta le retour de Liel, Charles et Hadrien, se tenant prêt à les rappeler par radio, s'il ne suivaient pas la sage directive de de Sancy.
Il guetta aussi de façon plus générale. Il avait l'impression que sa vision, actuellement sublimée, lui permettait presque de voir à travers la brume, c'était assez grisant.

En Angleterre, une expression consacrée disait : it's raining cats and dogs* ... Thomas n'avait pas connaissance d'une expression "il pleut des pigeons et des chauves souris morts". L'averse contrariait au possible la primogène Nosfératu. Cela s'entendait à sa voix dans l'oreillette mais aussi à son langage. Le néonate songeait, l'esprit toujours prêt à se défaire de ses angoisses par quelques exercices de réflexion, fussent-ils tout à fait inutiles, qu'étant donné la proximité d'avec les animaux qu'avait Venise, sa réaction était aisément compréhensible. Thomas divagua ensuite sur le fait que certains de ses semblables semblaient peu atteints par le sort des humains. Aussi son esprit trouvait, quelquepart, amusant, une telle différence de traitement entre humains et animaux.

D'ailleurs, un geste vint parfaitement souligner ses pensées tandis qu'Annabelle exécutait des rites funéraires avec une attention certaine autour des corps de quelques pigeons sacrifiés dans la bataille. Thomas oscillait entre la curiosité scientifique que pouvait attiser un tel comportement et l'envie de demander quelques informations à cette vampire, l'amusement certain que pouvait provoquer un tel décalage entre le danger de la situation et ce geste et le désespoir de voir qu'il y avait des gens qui prenaient visiblement tout cela d'une manière bien détachée.



Peut être est elle malkavienne ? hypothésa le médecin en concluant que ce comportement là dénotait un rapport à la réalité légèrement biaisé.



Et tandis que Thomas trouvait à chaque seconde de nouvelles idées d'études à mener, Philippe lui répondit. Perdre le contrôle. Le rictus sur le visage de Thomas marquait une forme de dégoût certain avant qu'après quelques instants il ne parvienne à retrouver le contrôle de ses expressions faciales. Perdre le contrôle. Cela ne lui plaisait pas. Déjà qu'il avait beaucoup moins de contrôle sur lui même et devait se redécouvrir alors même qu'il n'avait jamais autant ressentit l'impérieux besoin d'avoir du contrôle ... Un truc de fou. 
Son regard retourna à sa surveillance. Il ne voyait pas grand chose même s'il pouvait percer un peu le brouillard. Et désormais ils n'avaient plus de milliers de paires d'yeux dans le ciel. En un sens, il trouvait que les "unités" comme disait Rozen, étaient bien aveugles au sol. Il était d'ailleurs judicieux de battre le rappel.

Le regard se posa sur la vieille. Une humaine, identifia le néonate en la comparant aux auras qu'il avait pu distinguer jusque là. Elle lui semblait moins menacante que de prime abord mais peut être cela avait il rapport avec le fait qu'elle pinçait la joue de Jacques comme s'il avait été son petit-fils. 


Continuant sa surveillance, Thomas murmura, pour lui même mais conscient que son primogène l'entendrait.

Après les pigeons et les chauves souris, qu'est ce qui va bien pouvoir nous tomber dessus ?






* il pleut des chats et des chiens

*Plus de chauves-souris ? si vite ? La ventrue leva les yeux pour essayer de le constater par elle-même, brièvement car elle se ravisa aussi tôt*

Venise je comprend vôtr... Venise !!!!!

*La nosfératue c'était évaporer sur un côté du Panthéon de manière fantomatique... Annabelle posa alors une question.*

Hélas vous ne pouvez pour le moment pas faire grand-chose. Tenez-vous prête à vous défendre, c'est tout ce que je vous demande.

*Rozenmilna marchait au pas, hésitante frapper du pied dans un des pigeons mort gisant sur le sol, cette fois c'était un message qui vint interrompre. Après un bref moment de réflexion elle y répondit brièvement.*

Spoiler:

-Kaoum je voudrais un compte rendu de l'état de nos forces au sous-sol, nombre d'adversaire et état de santé général des deux camps, au plus vite s'il vous plaît. (canal 1)

-Venise, je comprends vôtres colères mais ce n'est pas une bataille. Nôtre but est de protéger le périmètre, pas d'aller vers eux. Je vous en prie....*Puis la voix se fait plus soucieuse*-... Si vraiment je ne peux vous retenir, n'y allez seule. (canal 3)

Le regard de la ventrue fuyait de temps en temps vers le ciel, avec ce brouillard et la méthode d’assaut choisi par les adversaires, les équipes sur le toit ne servaient plus à rien.*

-SR0 rejoignez le groupe de combat, déplacez-vous en binôme avec un qui couvre les arrière de l'autre, une fois sur place restez en extérieur de la mêlée en soutient. SR1 revenait en renfort devant le Panthéon. (canal 3)

*Même si le sale type avec l’oreillette avait pu entendre ce dernier ordre ce n’était pas grave, il était juste question de faire gagner du temps au rituel en occupant les ennemies. Rozen pensa au groupe du rituel justement et au fait d’avoir été obliger d’y envoyer du renfort, Fey devait être mise à leur protection, mais la ventrue réalisa qu’elle ne l’avait pas vue lors du rassemblement.*

MER..gmmm…

*Non seulement elle s’en voulait de ne réaliser que trop tard cette faille dans la disposition mais jaillit également au fond d’elle la rancœur envers le sénéchal qui, malgré toute la confiance que lui donner le prince, avait été juste prompt à faire des menaces en Élysée et ne pas venir le jour le plus important. Comme la disparition du primogène Toréador qui avait portant bien parler à la réunion. Ce n’était pas le moment, Rozen ne voulait pas laisser ses habitudes rancunières obscurcir son jugement.*

*Alors qu'elle continuait les quelques pas qui la séparer de Philippe, Rozen s’immergea en pleine réflexion.*

**S'il y a un traître il est donc parmi ceux qui sont présents ce soir. Pourtant je n’ai pas vu l’infernaliste présumer, avec ce qui s'est passé hier on n'en voulait pas sur le terrain… De toute façon ce supposer traitre devrait avoir un point de vue d’ensemble et la seule façon serait de voir ce que voie Kaoum. Je ne pense pas que celui-ci peut être un traitre… Mais il s'est acoquiné d’Abigail… Il n’aurait toute de même pas osée ?**

-Kaoum… Je vous conseille de répondre très franchement à cette question, savez-vous où se trouve exactement Abigail en ce moment ? Et ne joué pas au malin en répondant juste "oui je sait". (canal 1)

**retournons l'échiquier maintenant... Si j'étais à leur place...
Je me téléporte pour sauver Melissange, je me rend compte du piège et je téléporte donc mes troupes. À partir de la je préviens tous mes pions. Donc ceux téléporter à l’intérieur se battent directement, et les autres arrivent à la surface de manière plus conventionnel. Je vois qu'il surveille la zone avec des animaux, alors je tente de les aveugler en jouant à leur propre jeu. Je note leurs positons avant de lancer l'assaut et je vois que toue façon ils sont dispersés dans les rues.
Le scénario marche aussi sans traître, n'oublions pas qui on tente de piéger. **

*Trêve de réflexion, la ventrue se trouva proche du duo malki. La main posé sur le micro pour le rendre sourd.*

Monsieur Merle ! Je sais que votre sang a une affinité avec le don de l'augure.*Son regard pénétra un instant celui du probable malkavian qui était a coté de l'enfant avant de revenir sur ce dernier*Auriez-vous quelqu'un de capable de voir si des choses se profil sous nos pieds, peut-être à travers les murs ? Pardonnez ma candeur, je ne connais absolument pas comment fonctionne cette vision.
L'ennemie ayant accès à la radio, j'ai préféré être prudente et vous parlez de cela directement.

Se préparer à se défendre ? Oui ! Je devrais pouvoir le faire !


Annabelle, devant cet ordre simple, et très amical, offrit un rapide sourire à son primogène, puis recula d'un pas pour ne pas la gêner.


Mais comment prend-on la posture de quelqu'un prêt à se défendre ?


Il fallait montrer à Rozenmilna que l'ordre avait été compris, et apprécier, mais sans interférer avec les nombreux ordre qu'elle donnait à … son oreillette...?
Annabelle avait encore un peu de mal à associer le fait que l'on puisse parler seule et être entendu à l'autre bout de la place grâce à cet appareil. Elle savait que cela fonctionnait, mais comment...?



Pas important...


Annabelle se raidit un peu, les mains dans les poches, les doigts gantés caressant avec affection ses arguments massues dont la réplique étaient rare, un gloch et un berreta, le visage légèrement dirigé vers le haut, comme pour montrer sa concentration... juste pour montrer,c ar très rapidement, bien des détails nocturnes semblaient la distraire. Une lumière par ci, un bruit par là, la voix étouffée venant de l'oreille de Rozenmilna...


Elle cessa de bouger et attendit que quelque chose se passe, en espérant, dans le secret de sa fugace pensée, que rien n'arriverait en fin de compte.

La question de Thomas n'appelait pas vraiment de réponse, aussi, Philippe s'abstint de tout commentaire.
De toute manière, une estimation personnelle de ce qui allait bientôt leur tomber dessus aurait seulement démoralisé son infant sans l'instruire pour autant.
Son infant.
Bah, c'était toujours aussi bizarre de dire ça...

De Sancy se débrouillait vraiment bien. Philippe n'aurait pas pensé à veiller ainsi sur Venise. De son point de vue, elle prenait une décision idiote, elle en essuyait les conséquences. C'était aussi simple que ça.
Mais la Ventrue se comportait comme un officier soucieux de chacun de ses hommes. Ce que Philippe s'efforçait de faire, un peu contre nature, avec son clan, elle le faisait avec beaucoup de naturel pour l'ensemble des caïnites présents.
Comme toujours, Philippe observait, et apprenait.

Puis son homologue aux cheveux bleus vint lui présenter une requête intéressante. Il masqua son oreillette lui aussi, une façon d'approuver la prudence de son interlocutrice.

Voir à travers des murs, non, c'est impossible.
Si vous pensez que les rats de Venise ne suffisent pas pour surveiller les accès souterrains, je peux vous proposer ceci : indiquez-nous les bouches d’égout que vous estimez les plus stratégiques. Nous sommes au moins trois à pouvoir développer une ouïe hors du commun. Quiconque marchera dans les conduits sera repéré, s'il n'est pas sous Occultation.
Notre affinité avec l'Augure fait de nous de bonnes sentinelles.
Mais ne devrions-nous pas également surveiller les abords du bâtiment ?
C'est ce que j'ai cru, et c'est pourquoi j'ai envoyé Liel et Hadrien sur les côtés.
Quoiqu'il en soit, nous sommes à votre disposition.

En parlant du loup, on en voit la queue, et son téléphone lui indiqua qu'il venait de recevoir un message de Chevalier.
Le pseudo-enfant attendit que de Sancy ait fini de parler pour consulter la chose. S'il avait été plus humain, il aurait levé les yeux au ciel en lisant la question qui lui était posée. Il se félicita tout de même que son protégé ait eu la présence d'esprit de lui demander son avis.
Laborieusement, il tacha de taper une réponse aussi rapide que possible.

Hum... Je me doutais bien que voir à travers les murs serait une prouesse trop haute. J'ai confiance dans les rats de Venise je crains que *a ce moment Rozen pousse un piaf mort légèrement du pied* les rongeurs ne soit plus en mesure de venir nous prévenir.
Occultation, c'est bien la le problème, leur maître semble...

Kaoum répondit à ce moment-là. Même dans une bataille la ventrue reste courtoise et s'incline la main portée au cœur pour s'excusez cette interruption aux deux malkave. (Et si elle est toujours scannée, je pense que la colère prend le dessus quand il est annoncé ou se trouve Abi. Bon de toue façon ça se voit aussi sur son visage.)*

Excusez-moi, donc leur maître semble ordonné aux ténèbres d'une manière plus terrifiante que ces saletés de Lassombra. Estimé alors que qu'ils peuvent se déplacer sous quelque chose de similaire à l’occultation n'est effectivement pas à exclure.
Bien sûr la surveillance des abords du bâtiment était importante dans un premier temps, si n'y avait eu personne on se serait fait attaqué de tous les fronts. Seulement l’ennemie s'adapte et attaque avec prudence et..."sorcellerie" faute d'un meilleur mot qui me vienne à l'esprit. Ils se sont "téléporté" prés de leur maître donnant l'occasion à leur renfort extérieur de ne pas ce précipité. Ils ont fini par comprendre qu'il y avait un rituel au rez-de-chaussée puisqu'un ennemi semble y être monté en toute logique ils vont essayer d'atteindre l'entrée panthéon pour neutraliser les trémères. Ils connaissent nos positions actuelles, alors si ils passent par les égouts, ils vont tenter de...

*Rozen se tourne pour commence a pointé du doigt quelque chose, a mis parcourt son bras se ravise*

De sortir par les bouches de place... J'aimerais placer les vôtres en sentinelle, mais je vais être honnête, nous manquons de personnel pour les défendre et une sentinelle prise de vitesse peut facilement se faire avoir.

*Mal préparer, mal équipé la situation se compliquer de minute en minute. La ventrue dû revoir plusieurs de ces stratégies, l'équipe de combat était plus occupée que prévu. Rozen avait deviné de manière plutôt juste leur état de santé à la difficulté qu'ils éprouvaient, mais pas le facteur du surnombre qui eu pour effet de les retenir plus longtemps. Aucune nouvelle d'Alexie, Gustave et Aly... Puis Venise, Rozen n'avait pas trop su quoi lui répondre, elle ne voulait en rester pour autant silencieuse.*

-Venise, justement, je ne sais rien de si vous foncez tête baisser ou si vos êtres réfléchis, je n’ai ni votre CV ni votre réputation, j’ai juste pour moi l’impression que je me fais de vous. Peu importe c'était ma manière de vous dire "faite attention" ou "bonne chance" (canal 3)

*la première version du message que Rozen voulait lui adresser faisait mention d'une attaque improvisée sur une église qui avait mal fini et qui fut a l'initiative des Nosferatu. Elle ne voulait pas créer de tension inutile et fit un énorme effort de volonté pour ne pas parler si vite, dans un étrange paradoxe son message était au final plus..."honnête"*

*Son attention revint sur Philippe et son camarade.*

Merci beaucoup. je vous laisse juge de placer les vôtres ou non. Les deux goules que je fais revenir du toit les protégeront si c'est le cas.

*Donné des ordres était une chose, de bien naturelle même pour une Ventrue. Décider de mettre en danger d'autre caïnite de génération peut être inférieur et de disposer d'eux en était une autre. Mademoiselle avait beau être devenue primogène, elle en restait une ventrue sans valeur de génération élever sans titre particulier avec un sir loin d'être remarquable. Lucien Gatien et Annabelle étaient des vampires bien plus prestigieux. son esprit poster encore les stigmates de la présence écrasante de Parménion.
Quand Rozen ne pas parler ou ne réfléchissait pas intensément son regard était toujours vers une direction de manière à avoir la princesse sous surveillance.
Elle s'adossa au mur du Panthéon la main pour retirer son bonnet*

**Hum ? Idiote, je pas m'a tenue préférer aujourd'hui...**

*Faute de chapeau elle délassa son chignon et secoua ses cheveux. Il était temps de répondre à Kaoum ce qu'il fait de manière calme et posée, en contraste total avec sa pierre de go qu'elle tapait contre le mur de son bras tendu.*

-Merci pour le compte rendu et bravo pour le micro. Le souci est multiple. Certains commencent à suspecter la présence d'un traître. Ce n'est pas encore sur. J'ai tout de suite pensé à Abigail, pour des raisons évidentes qui sont ses antécédents infernalistes et sa mésaventure d'hier. Nous savons que les personnes influencées par Boubanos peuvent lui servir d'yeux et d'oreilles. Abigail a subi une forme de corruption si j'en crois différentes sources. Comprenais moi bien, elle n'en'est peut-être même pas consciente. Afin d'éviter tout problème et ne pas avoir le poids de cette méfiance sur le dos il a été demander de ne pas la faire venir à l'opération, Venise vous en a informé hier a votre Breifing en toute logique. Je comprends votre désir de la protéger sauf que... hum...

*Le ton monté peu a peu, la voix beaucoup sévère.*

J'aimerais ne pas suspecte la demoiselle en détresse plus que ça or, elle n'était pas là au rassemblement à quelques minutes du lancement de l'opération ce qui tendrait à prouver que vous avait délibérément caché sa présence dans un premier temps. C'est inadmissible, et ce qui encore plus grave c’est que votre poste est d'"une importance capital ! la surveillance bon sang !
Bref... Qu'elle soit un traître ou pas, vous avez faillé Kaoum (canal 1)

*Rozen était mitigé sur cet histoire de traître, c'est le manque de prudence qui la m'était hors d'elle. Après tout la copine a Boubanos savait qu'elle était une Ventrue rien qu'annonce de son nom.*

Hadrien arriva du côté droit du Panthéon, observant tout autour de lui. Même s'il se calmait, le simple fait que cette femme bizarre l'ai surprit ne le rassurait pas des masses. Il arriva près de Philippe et Thomas et les salua d'un signe de tête.

*Oh non ... il y en a encore ....*

La peur dans son regard redevint un peu plus présente et il se rapprocha de Philippe et Thomas au maximum. Jetant toujours des œillades inquiètes autour de lui pour surveiller la progression de la gente féminine autour d'eux.

«  M ... m ... monsieur ? Je ... je d .. d ... dois faire quoi ... ? »

Hadrien regardait son primogène un peu perdu. L'air un peu plus livide que d'habitude (autant que cela puisse être possible).

[Venant de là]

Lucas avançait toujours dans la rue, la remontant en observant bien autour de lui afin de rejoindre le Panthéon tout en continuant son travail d'observation. Il avisa une pie, dont il ne su dire si elle avait un comportement étrange ou pas. Il se demanda pendant quelques secondes s'il devait la flinguer ou non et décida de passer son chemin en l'observant faire. Si elle en venait à essayer de lui picorer un mollet, il serait toujours temps de lui régler définitivement son compte.

* Lucas... c'est un oiseau... on 'règle pas son compte' à un oiseau... *

S'ébrouant pour supprimer les idées quelques peu échevelé que lui suggérait le volatile, il continua d'avancer en lorgnant de temps à autre la bestiole. Était-il passé à un stade de paranoïa avancée pour imaginer cet oiseau comme un ennemi potentiel ? C'est clair que depuis qu'il côtoyait le Louvre et vu de tout ce qu'on lui racontait, il aurait pu se méfier d'un asticot si celui-ci était en travers de son chemin au mauvais moment... pathétique !
Perdu dans son observation et ses réflexions sur sa santé mentale en déclin total, il s'approcha du groupe devant le Panthéon et se faufila vers Philippe, n'apparaissant qu'une fois à ses cotés. Il se racla la gorge pour signifier sa présence et commença son rapport clair et succinct.

''Je n'ai strictement rien vue de suspect si ce n'est une pluie de piaf et une pie qui ramène sa fraise... ceci dit je suis pas sûr qu'on puisse qualifier une pie de 'suspecte' ''

Un petit sourire apparu sur son visage et il attendit les consignes pour savoir ce qu'il devait faire maintenant. Thomas était toujours près de Philippe et le groupe autour d'eux était assez important. Il salua poliment tout le monde d'un signe de tête, l'heure n'étant pas vraiment aux banalités du genre. Après la goule perplexe et la pie suspecte, à quoi devait-il s'attendre ? C'était lui ou cette fameuse bataille épique, où ils étaient censé laisser des plumes, tournée au comique ? Au comique pathétique certes... mais comique quand même, enfin pour lui en tout cas. Les vampires de cette ville devaient vivre sur la brèche de la paranoïa maladive et il commençait à entrevoir que lui-même s'y laissait couler sans vraiment batailler contre.
Il soupira par habitude et jeta un coup d’œil alentour, ne faisant plus attention aux personnes présentes, mais cherchant un signe suspect dans les environs et qui ne serait pas de type aviaire.

[HRP : Salut !
Je me permet de vous rappeler l'ordre de post : ça fait une semaine que personne ne s'est manifesté... Si cela persiste, j'invite le suivant sur la liste à sauter le tour du précédent.
Elea
Annabelle
Philippe
Thomas
Rozenmilna
Hadrien
Lucas]

Les cris des oiseaux dans le ciel avaient pratiquement cessé, et c'est donc dans un silence relativement profond que l'écho de trois coups de feu retentit sèchement depuis l'intérieur du Panthéon, suivi d'une sorte de chuintement assez fort.

La conscience effacée... les sons étranges et multiples qui s'éloignaient... l'attente immobile d'un silence figé... une concentration qui faiblit, qui s'évanouit, qui s'éteint... trop d'attente, trop de distraction, trop de tout, trop de rien...


Annabelle perdait petit à petit son attention crispé de cerbère, ses mains relâchant lentement leurs étreintes sur les armes de métal froid tandis que la voix aiguë et rapide de Rozenmilna disparaissait au loin, dans les méandres feutrés d'un songe éveillé.


La jeune femme restait là, immobile et inconsciente, l'esprit éteint, ne pensant à rien, laissant vagabonder son âme à l'intérieur même d'un corps qui ne voulait pas, qui ne pouvait pas mourir.
Une pensée vint toutefois, une pensée simple et inquiète, une légère angoisse qui ne trouvait pas sa raison, ni même une explication.
Que faisait-elle là ?
Elle ne savait même plus comment elle était arrivée ici, et dans quel but.
Quelques vagues souvenirs faisaient écho à cette somnolence morbide, mais aucun ne trouvait de place dans cette pensée libre mais inconsistante.


La place était déserte, sans contour, sans intérêt.
Annabelle releva la tête pour tenter de s'accrocher à cette réalité qui lui échappait.
Elle reconnu le Panthéon. Les rues de paris. Quelques détails, une impression, une nostalgie...


Puis, de ce désert de rues sans limite, sur sa droite, vint un son... diablement explicite, reconnaissable entre tous... un bruit de cauchemar, un cri grinçant et claquant, un son épouvantable qui lui glaça le coeur avec une force d'autant plus vive qu'elle était incapable d'en reconnaître la nature.
Mais il était familier. Ce n'était pas la première fois qu'elle l'entendait. Il semblait si proche, si commun, qu'elle s'étonnait de l'avoir, encore une fois, oublié...
Le grincement moqueur s'élevait doucement, avec métronimie des rues proches, sans jamais montrer son origine. Il aurait du être là, à un pas, tant sa force ne cessait de grandir, un grincement infernal d'un métal gémissant sur le pavé froid et humide, annonçant la mort, le froid et l'oubli.


Annabelle pencha alors son regard vers ses pieds. Une sensation glacée s'était emparée d'elle, mêlée à l'humidité qui transpirait à travers ses lourdes chaussures.
Le sol avait disparu sous une pellicule d'eau noire et limpide, une eau qui ne cessait de monter pour l'engloutir... la place disparaissait dans les eaux de ce lac qui s'apprêtait à l'avaler.


Était-ce un rêve? Assurément les immortels ne rêvent pas. Et si cela en était un, c'était plutôt un cauchemar angoissant, une réminiscence, comme un cri lointain et passé qui ne parvenait pas à se faire entendre.
L'impression de terreur insondable d'une ancienneté infinie aurait du arracher des cris épouvantables à la pauvre enfant perdue, mais la fragile pensée d'Annabelle qui l'empêchait souvent de comprendre le monde qui l'entourait pouvait se montrer miséricordieuse.
Elle ne comprenait pas vraiment ce qui se passait, bien que cette scène n'était pas inconnue.
Elle l'avait déjà vécue de nombreuses fois, toujours lorsque son esprit perdait sa concentration. Mais à chaque fois qu'elle regagnait la réalité, le souvenir de ce cauchemar redevenait incertain.


Le temps que son esprit fabrique une scène où les sons, les images et les sentiments puissent trouver une justification dans son théâtre personnel, Annabelle fut attirée par un autre bruit, un claquement étouffé qui la sortit de cette représentation cauchemardesque.
La place, les rues, le panthéon, Paris étaient de retour, ainsi que tous les gens qui l'entouraient et, bien l'inconnu pour la plupart, la rassuraient.
Tous s'étaient tu.
Quelque chose avait détonné à l'intérieur même du panthéon.
Avait-elle perçu des coups de feu ?
Peut être...
Assurément quelque chose d'inquiétant s'y déroulait, mais Annabelle ne pouvait qu'en ignorer la nature. Elle cherchait encore à savoir où elle se trouvait et ce qu'elle faisait là.
Rose... oui, Rozen... Milna? l'avait amené ici pour... non, elle ne se souvenait plus.


Elle chercha son primogène du regard pour tenter de comprendre... de se souvenir... que fallait-il faire ? Elle, elle saurait.

Philippe écouta avec son attention habituelle les propos de la demoiselle de Sancy. Il n'avait pas toutes les informations auxquelles elle se référait concernant une certaine Abigail, mais les soupçons allaient bon train.
Puis le ton monta via la radio.
Le pseudo-enfant n'était pas expressif pour un sou, sinon, il aurait souri. C'était bien le moment de se provoquer. Et du coup, la primogène Nosferatu partait à l'aventure...

Hadrien arriva, suivi de peu par Liel qui avait tenté de se rendre invisible. Il n'y arrivait pas très bien, mais c'était déjà une excellente chose qu'il soit parvenu à ce niveau.

Je vais vous demander de surveiller les abords immédiats du bâtiment. L'ennemi à l'air très bien renseigné, et va probablement tenter d'entrer pour interrompre les sorciers. Surveillez les portes, les toits et les bouches d'égout les plus proches. Ne vous éloignez pas, et restez deux par deux, si possible en gardant un visuel avec les duos de goules qui se sont rapprochées.
Si vous repérez un ennemi, donnez l'alarme, mais restez d'une grande prudence. Finissez cette nuit en un seul morceau, c'est l'essentiel.
Il y a beaucoup de monde devant, donc, Liel, si vous voulez bien faire équipe avec Hadrien, vous pourriez surveiller l'arrière gauche.
Avec Thomas on va garder un oeil sur l'arrière droit tant qu'on ne nous amène pas de blessés.

Il vérifia sur le visage de Thomas que celui-ci était d'accord, et attendit que ses deux "infants" supplémentaires s'éloignent, ou lui posent des questions.

La radio diffusait décidément une foule d'informations.
Un nouveau venu bien pédant arrivait. Ami ou ennemi...?

Puis après un message inquiétant, il y eut des coups de feu dans le bâtiment. Et un nouveau message de la fille. Pourquoi des tirs, si tout était RAS ?
"Pour l'instant" suggérait que le monstre n'avait pas été clairement descendu. Par contre, le fait qu'il ait des pouvoirs prouvait qu'il n'était pas qu'une vision d'Alice. Cependant, le silence de la jeune surdouée était un peu préoccupant.
Philippe appuya sur son oreillette :

A l'intérieur, avez-vous besoin d'un augure pour trouver l'invisible ?

Thomas suivait. Avide de savoir. Rozen s'excusa auprès d'eux. Décidément, certains membres de la Famille semblaient particulièrement attachés à la politesse et au protocole. Peut être était ce un petit peu trop poussé en de telles circonstances ? Le néonate songea qu'au moins, cela donnait un sentiment général de rigueur.
Et puis il ne put louper un changement radicale dans l'aura de la primogène Ventrue, même s'il ne la regardait plus directement. Au fond, il avait le sentiment de voir des choses intimes et se sentait peu à peu voyeur. Il commencait à se dire qu'il devrait en discuter avec son primogène lorsque De Sancy revint. Le mutisme de Thomas se prolongea donc.

S'en suivit un exposé dont le médecin ne comprit pas tout. Sorcellerie, téléportation ... Et d'autres notions qu'il se força à accepter comme des faits alors qu'une partie de son cerveau menaçait de lui couper les vivres s'il continuait à apporter du crédit à des choses aussi improbables. Machinalement le néonate porta sa main à sa tempe gauche et commença à former des cercles du bout de ses doigts comme pour faire passer un mal de crâne. Tout était tellement sans dessus dessous à l'intérieur de sa boîte crânienne que Thomas s'attendait à tout moment à voir son cerveau lui envoyer un message clair : "non".

Parfois du cogite trop ...

Les échanges se succédaient par radio. Thomas se demanda si c'était l'attente qui provoquait cette tension et ce besoin de transposer par la voix des échanges attendus d'ordinaires entre deux épéistes.

Et à la fin de l'envoi ... Je touche !

Il n'y avait pas la finesse du verbe mais clairement chacun y allait gaiement. Thomas eut un regard pour Philippe, comme pour tenter d'avoir son avis sur la question mais ne fut guère renseigné. Peu expressif le primogène malkavien.
Là dessus, Hadrien arriva. Thomas lui fit un signe de tête, content de voir une tête connue. Presque familière in fine. Et puis une chose intrigua profondément le néonate. D'abord, il vit une aura et distingua une silhouette humaine, transparente. Ebahit, il vit Liel apparaitre tout à fait auprès d'eux.

Woaw, laissa échapper Thomas dans un murmure.

Ainsi Liel pouvait devenir pratiquement invisible. Certes, Philippe lui en avait parlé. Mais comme pour beaucoup de choses, il y a : en entendre parler et l'observer de ses propres yeux. C'était prodigieux. Et cette fois la part sceptique de son cerveau fut tout simplement rembarrée. Jet, set et match pour le paranormal. Scié, Thomas resta quelques instants empétré dans des réflexions sur les limites du possible et la manière dont il pourrait explorer cet inconnu si incroyable ...
Et puis son esprit revint quand même à la bataille. Cette nuit de tension où tout semblait n'être que surprises et embuscades. Cette guerre si cruciale qui lui semblait avoir été préparée avec l'application d'une dispute de bac à sable.
Le silence le fit réagir. Quel changement. Et puis des coups de feu dans le Panthéon. Cela provoqua un sursaut chez le néonate qui redoublait d'attention pour tenter de percer le silence. Et à nouveau Thomas songea à Alice, espérant qu'elle soit saine et sauve, autant qu'un vampire puisse être sain, du moins. Les messages qu'il entendait à l'oreillette n'étaient pas clairs et le silence d'Alice n'était pas pour le rassurer.

Lorsque son primogène, valeur sûre de cette nuit de folie, exposa la suite des évènements, Thomas l'écouta religieusement. L'angoisse était là et le saisissait aux tripes mais il avait confiance en Philippe. En qui d'autre aurait il pu bien placer un peu de confiance ? Il préférait suivre les consignes de l'enfant que celles d'un ou d'une inconnue. Il opina gravement.

**Savoir qui a faillé, elle est bien bonne cela là**

-il n'y a pas en débattre, Abigail ne devait pas se trouvais ici, vous êtes passer outre. les faits sont simples. Je vous remercie malgré tout de rester. Faites s'il vous plaît sortir votre dulcinée de votre poste de surveillance. Vous êtes au-delà de la zone elle ne devrait pas être danger. Il s'agit uniquement de précaution. Merci. (canal 1)

*La voix de la Ventrue n'ouvrait pas au débat. Si la réaction de Venise était prévisible, c'était les proportions qui avaient dépassé toute estimation. Divisé pour mieux pour régner ? sur qui et sur quoi ? Rozen aurait été encore plus virulente si cela avait été un Ventrue en place de Kaoum.
Elle s'exprima les yeux fermés aux personnes l'entourant et qui avait écouté cet échange sans faire de commentaires.*

Le Prince la pourtant dit, ce soir il n'y a plus de clan ni de titre, Il est normal d'être en colère auprès d'une personne qui met en danger tous les autres par égoïsme. Si certains ont encore en tête la pitoyable rivalité de clan ou les intérêts personnels de leur sang en tête... Eh bien je me demande si on mérite de s'en sortir.

*Son regard s'ouvrit de nouveau comme pour capter la lune que le brouillard lui caché pourtant, un regard plus détermine que jamais.*

Cependant qu'on le mérite ou pas... on va gagner.

*Sa colère se retirer comme une vague s'échouant sur la place pour refaire place à sa détermination et sa soif de victoire.*

-Messire d'Hestirac, ne laissa pas passer cet individu. R03 ordre de l’abattre si jamais d'une manière ou d'une autre il force le passage. Bien sur pas à vu du barrage et pas de mort finale.

**Tiens le proche de Mélissange qui avait complètement disparu, qu'il aille se faire foutre....**

Le reste vaut pour tout le monde, personne ne passe Caïnite ou autres, on ne peut plus prendre de risque supplémentaire.(Canal 3)

*Elle observait ensuite Philippe donner ses instructions qu'elle approuva du regard. C'était amusant de voir un petit garçon être une sorte de patriarche face à deux être aux attributs bien plus masculins. Puis Annabelle refit surface dans son champ de vision et ses pensés, elle s'approcha de sa protégée, une main compatissante vers son épaule... mais Rozen se ravisa de peur d'être mal polie.*

Annabelle, ça vas aller ?

*Finalement avant de repartir vers a l'avant du panthéon elle se retourna*

Soyez prudents.

*Qu'elle adressez au quatre fous en guise de bonne chance en espérant cette fois ne pas créer d'émois*