Dos au Panthéon vue sur la gauche :


vue sur le devant :


Vue sur la Droite :

De là

Hadrien s'éloigna du groupe et alla se placer là où lui avait indiqué son primogène. Il trifouillait son oreillette, trouvant cet objet peu confortable. Il arriva le long du mur droit du Panthéon et commença à le longer pour aller voir la répartition des rues et s'il y avait du monde ou si elles avaient été bien vidé par la police.

Il réfléchissait en avançant, il espérait qu'il n'aurait pas affaire avec une fille. Dans ce cas-là, il serait totalement inutile. Il secoua sa tête pour chasser cette idée de son esprit et se concentra sur sa surveillance.

Spoiler:

Il aurait bien aimé avoir une autre cigarette, cela l'aurait au moins occupé pendant sa ''mission''.
Il sursauta légèrement quand il entendit la voix de Thomas sortir de son oreillette. Du sang, il espérait ne pas en avoir besoin, mais dans l'incertitude cette information était bonne à prendre.
Il lui répondit d'ailleurs, après quelques longues secondes ou il tripota encore cet engin, d'une voix calme.

« Bien reçu Thomas, si ça chauffe de votre côté n'hésite pas à m'appeler »

Spoiler:

Hadrien aperçu dans sa zone de surveillance deux personnes. Il les fixa un moment, puis se dit que finalement ils ressemblaient à des goules qu'il avait déjà vu auparavant. Les goules étaient toutes les deux dans deux rues différentes. Car effectivement, Hadrien avait bien fait attention à savoir si c'est deux personnes étaient bien de sexe masculin. Il était donc rassuré et continuait à faire sa sorte de ronde, beaucoup moins stressé.

Son oreillette continuait de lui transmettre des informations, il entendait la voix de parfait inconnu. Mais il arriva à reconnaître la voix de Lucas et peut-être la voix de l'homme qu'il venait de rencontrer, Henri.

Il essayait de ne pas se faire déconcentrer par tous ces sons et continuait à observer la place, puis les rues alentours. Il remarqua que de temps en temps, des chats, des oiseaux passaient non-loin de lui. Il se dit que ces animaux devaient servir à l'opération, mais il n'en était pas absolument sur. Il ne s'en inquiéta pas plus car tout était calme.

Mais c'était peut-être trop calme finalement... ? Hadrien sentit l'inquiétude remonter, il observait les goules de loin et examinait le comportement des animaux. Il espérait que ces derniers pourraient peut-être l'aiguiller sur l'état des choses.

Il envoya un rapide texto à Lucas, puis se remit à faire ses aller-retour.

Spoiler:

Spoiler:

[ devant le Panthéon]


Jean accompagné par Oscar partirent pour la droite du Panthéon. IL fallait résoudre le mystère des mouvements aperçus dans le bâtiment. Était ce des déploient ennemis? Des résidents qui n'en faisaient qu'à leur tête et qui avait décidé de rester chez eux mal grès les consignes de sécurité données par les forces de l'ordre?

Les pas de Jean accélérèrent devant les implications que cela pouvait avoir. Une position en hauteur comme cella pouvait offrir nombre d'opportunités à leurs ennemis. Il vit une silhouette qu'il ne tarda pas à reconnaitre comme appartenant au sieur Chevalier. Cela faisait quelques temps qu'il ne l'avait pas vu. *" Pareille occasion ne pourra surement pas se représenter à nouveau. En plus il n'y a pas l'autre casse bonbon "*.

Il se retourna vers Oscar.

- Attends moi là cinq seconde, j'ai un truc à dire au type là bas. Je n'en ai pas pour longtemps.

Il se dirigea vers Hadrien en faisant suffisamment de bruit en claquant les talons pour ne pas le surprendre. Il fallait qu'il el voit arriver. A sa hauteur Jean leva la main en signe de salut puis lui tendit.

- Bonsoir mon ami! Quelle belle nuit ne trouvez vous pas? Je suis heureux de vous voir si investi de votre mission. Vous faites honneur à votre clan!

Hadrien ne vit aucun problème quant aux animaux, seulement des oiseaux et des rongeurs qui couraient un peu partout. Il continuait à faire ses rondes, quand il remarqua des mouvements dans un des bâtiments de son côté. Par mouvements, on ne peut pas dire qu'il apercevait quelqu'un ou quelque chose, mais il voyait des différences de lumière. Il se dit qu'avant d'avertir les autres, il ferait mieux de surveiller plus en détail ce qu'il se passait là-bas, il s'arrêta et examina le bâtiment.

Son portable vibra une fois de plus et il répondit rapidement à son frère.

Puis, Hadrien entendit du bruit à sa droite et se retourna. Il vit Jean arriver vers lui et se demanda ce qu'il lui voulait. Il sourit par politesse en le voyant arriver vers lui, puis lui sera la main que lui tendait ce dernier. Il lui répondit à voix basse.

« Belle nuit ... Je n'aurais pas utilisé ce terme, mais bon. Ma mission ... (pouffa discrètement) Je ne fais pas grand-chose, à part observer des lumières qui clignotent dans ce bâtiment. (il lui montra la source de lumière) Sûrement une pauvre bête enfermé dans le couloir qui déclenche les détecteurs de mouvement pour la lumière, c'est pas la meilleur invention du siècle d'ailleurs. »

Hadrien se racla discrètement la gorge.

« Vous devriez être un peu plus discret, je vous ai entendu arriver de bien loin ... Et qui est cet homme qui à l'air de vous attendre en surveillant, là-bas ... ? »

Il adressa un autre sourire plus gêné cette fois-ci.

Jean sourit en entendant la remarque du Malkavian.

- Ne vous inquiétez pas mon ami, j'ai fait le bruit nécessaire afin de ne point vous surprendre. La nervosité des gens est à son comble ce soir je ne voulais pas vous provoquer une situation de panique en me matérialisant à vos cotés.

Il fixa Hadrien dans les yeux en conservant son sourire.

- Cet homme m'accompagne. Et concernant le bâtiment que vous venez de citer je dois m'y rendre afin de vérifier cette histoire de lumière justement. Vous faites un guetteur formidable Hadrien. J'ai entendu dire que votre clan développe un contrôle de la psyché et des sens des plus intéressants. Je suis certain que vous seriez un bon professeur, ravi de me l'enseigner lorsque tout ceci sera fini. Vous garderai ceci pour vous bien entendu.

Spoiler:

Jean attendit une réponse de Hadrien afin de constater la réussite ou l'échec de sa tentative.

Vous entendez à l'oreillette, après un bref grésillement, la voix de Oscar (pour ceux qui le connaissent) :

La porte de l'immeuble entre Ulm et Clotilde s'ouvre

Il se rapproche dans un même temps, rapidement de Jean.

Monsieur, il faudrait y aller, rapidement ...

Oscar est déjà prêt au combat, un main à sa ceinture, près à dégainer.

Hadrien écoutait attentivement ce que lui disait Jean, peut être trop attentivement.

« Arrêtez de me flatter ... Je ne fais rien d'extraordinaire »

Il regardait toujours le Ventrue et commençait à oublier ce qu'il y avait autour d'eux. Il n'y avait plus que Jean et se qu'il lui racontait. Quand une voix dans l'oreillette le fit sursauter. Il regardait cette fois-ci Jean en étant un peu perdu et vacilla légèrement. Il se recula en voyant la personne qui accompagnait Lefol, avançait.

*Mais il s'est passé quoi au juste là ...*

Mais il n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps, il tourna vivement sa tête vers le bâtiment et posa sa main sur son couteau par réflexe. Il força sur sur ses yeux pour voir ce qu'il se passait là-bas.

Il rejeta un coup d'oeil à Jean, et lui parla très sérieusement.

« Je vous accompagne, une main armée de plus ne vous sera peut-être pas inutile. »

Puis il parla dans son micro :

« Lefol et Chevalier, on s'occupe de l'immeuble ... enfin ... façon de parler ... »

Puis Hadrien attendit que son collègue soit près avant de se mettre en route vers l'immeuble.

Spoiler:

*" Bon il faudra recommencer... encore... et bien sûr il sera pas seul.. encore.. Faudra t il que j'extermine la moitié des suceurs de la ville pour apprendre ce putain de pouvoir??? "*

Et bien sûr tout ça avec le sempiternel sourire.

- Oui pas de soucis trop vaut mieux que pas assez. Oscar passe devant j'ai pas envie de salir mes fringues...

Jean invita Oscar d'un mouvement appuyé sur l'épaule à passer le premier. Il lui emboita le pas, la main sur la crosse de son arme.

Hadrien observait le comportement de Jean envers son ''associé''. Il n'avait pas l'air de le respecter et Hadrien n'approuvait pas qu'on puisse traiter quelqu'un qui travaillait pour soit comme cela. Un ''s'il te plaît'' ou un ''merci'' n'a jamais tué personne.

Hadrien passa derrière Jean et dégaina son couteau, qu'il plaça le long de sa cuisse. Il valait mieux être prudent.
Il s'adressa à Jean en chuchotant :

« Je n'ai rien vu de particulier la porte n'est pas assez ouverte... »

Jean hocha la tête à propos des dires de Hadrien.

- Bon c'est pas la peine d'y aller en colonne d'assaut. Oscar tu vas faire le passant qui passe et jeter un coup d’œil. Si ça pue on est là pour t'appuyer. Allé en piste les clowns!

Jean tira son arme et la tint au niveau de sa hanche, en direction de la porte. Si les choses dégénéraient, il n'aurait plus qu'à tirer. On lui avait appris à faire des tirs d’instinct à l'armée de cette façon. Avant de venir il avait fixé le silencieux sur le canon afin d'étouffer la détonation du coup.

Oscar s'éloigne de vous deux et commence à se rapprocher de l'immeuble. La porte s'ouvre un peu plus et avant qu'il y soit arrivée vous voyez tous les deux apparaître ça :

Tadam ! ! ! :

Oscar parle dans son micro :

Le problème de l'immeuble c'est une vielle ... Je fais quoi ... ?

Il se retourne vers vous deux, les paumes de main tournées vers le ciel dans une expression de total désarroi.

La mamie sort et pose son chien qui commence à aboyer comme sans s'arrêter. La vielle dame commence à parler, voir carrément crier sur le chien, le tout d'une voix très douce.

"Choupette on se calme. C'est le soir ... Chuuut ..."

Hadrien se figea en voyant la vielle-dame sortir. Il regarda Oscar, en se demandant qu'est-ce que celui-ci attendait pour la tuer. Elle n'avait pas l'air nette, comme toute celle de son espèce d'ailleurs. Puis l'aboiement du chien lui fit prendre conscience qu'il était un peu trop expéditif. Il essaya de reprendre ses esprits, on ne devait pas avoir de perte humaine dans cette mission.

Il était aussi perdu que la goule de Jean et attendait que celui-ci réagisse. Que faire, l'assommer et la ligoter en attendant que ça se finisse, la convaincre de rester chez elle ou encore l'évacué pour une autre raison ... ? Pourquoi n'avait-elle pas fait comme toutes les autres habitants de l'immeuble ? Le cerveau d'Hadrien tournait à cent à l'heure, mais n'était pas très efficace ...

*" Qu'est ce que c'est que ce bordel encore? Il n'y a pas eu d'équipe qui a vérifié si les bâtiments proches de l'édifice était vide? "*

Jean souleva un sourcil interrogateur envers Hadrien. Il s'approcha de lui pour murmurer.

- Bon on en fait quoi?

La mamie commence à s'éloigner de vous, ne vous ayant même pas remarqué. Elle se dirige directement vers le Panthéon.

"On va faire sa petite commission Choupette !"

Jacques ayant parlé dans son oreillette, il se dirigea directement et rapidement vers la vieille dame au chien. Il était inutile de perdre du temps.
Notre jeune ami repéra assez vite la vieille dame avec son chien, en dehors de quelques oiseaux qui tomber du ciel, et peut être des rats, et autres joyeusetés du même acabit, rien de mortel ne trainait dans les rues. D'ailleurs le gangrel se demandait comment le chien pouvait rester aussi calme. Aussi Jacques décida-t-il de se montrer prudent, en abordant la vieille dame. Après tout elle pourrait être une nosfératu ennemie, utilisant l'occultation pour changer d'apparence, ou pire encore.

Toujours est il qu'il arriva rapidement à sa hauteur, une histoire déjà tout prête à servir au cas où, mais son arme principale restait son charisme et sa beauté.. Il se planta là devant la dame et son chien et décochant son sourire le plus charmeur, s'adressa directement à elle.

"Bonsoir madame, vous n'avez pas été avertit que le quartier avez été évacuée pour la durée de la nuit. Je vais prendre des dispositions que vous soyez évacuée le plus rapidement possible. Ils vont m'entendre dans l'administration. Non mais c'est une honte. Allez venez."

Spoiler:

A la phrase de Jean, Hadrien le regarde penchant légèrement la tête sur le côté. Il ressert la prise autour de son couteau pour dissimuler ses tremblements et lui répond d'une voix totalement neutre et sans émotion.

« Neutralise-la au plus vite ... »

Puis il se refixe sur la mamie, les yeux perdus, la panique montant en lui petit-à-petit.

Hadrien sursauta en entendant quelqu'un arriver derrière lui. Il se retourna vivement et regarda intensément l'homme qui arrivait. Est-il de leur côté ? Allait-il les aider ? Le nouveau venu alla directement à la vielle dame et commença à lui parler, lui décochant un superbe sourire.

Spoiler:

*Comment peut-il être si calme avec elle ... ?*

Spoiler:

Jean allait prendre une décision drastique lorsqu'un homme arriva et apostropha la vieille dame. A l'entendre il devait s'agir d'un homme du même camp que eux. Jean le laissa donc se débrouiller avec elle.

Toute fois il remarqua que Hadrien l'avait tutoyé. Sa tentative avait elle quand même rencontré un certain succès? Il décida d'en tirer parti.

- Bien à ce que je vois le problème vermeil est traité. Si on se concentré sur notre ronde. Dis moi Hadrien, je me permets de te tutoyer car tu en as fait de même, mais serais tu intéressé par une entrevue nous réunissant tous les deux afin de reparler de cette nuit? Il va sans doute se passer bien des choses et il serait intéressant de faire le debriefing de tout ça non? Qu'en penses tu? SI nous survivons cela va de soit.

La dernière remarque de Jean le fit sourire. L'humour noir avait sa préférence.

La vielle femme regarda l'homme en face d'elle et lui sourit. Elle ne saisit pas les premiers mots qu'il prononça et augmenta le volume de son appareil auditif, mais ne baissa pas celui de sa voix. Le chien se calme un peu en voyant Jacques et cesse ses aboiements intempestifs.

"Evacuer ? Mais pourquoi ? C'est calme ce soir ... et j'ai vu pire dans ma vie, mon garçon."

Elle s'approche de Jacques et lui pince une joue, en souriant gentiment.

"Vous êtes beau garçon ... mon cher. (La vielle parait surprise) Mais vous êtes congelé ... vous allez attraper la mort (elle lui attrape le bras autant pour le guider que pour s'appuyer sur lui), je veux bien évacuer, mais venez boire un chocolat à la maison d'abord ? ... Vous êtes si gentil, je ne voudrais pas que tombiez malade ..."

Elle commence à trainer Jacques vers l'immeuble.

Pour tout le monde : Vous voyez, vous aussi, des choses tomber du ciel et le chien se remet à aboyer en regardant la place un peu plus loin.

Spoiler:

*Zut j'avais oublié ce gros détail. Plus l'habitude fréquenter les mortels. Bon j'ai remédier au premier problème, passons au suivant.*

Jacques regarda la vieille dame en reprenant peu à peu consistance humaine, comme si il se réchauffait peu à peu. Il se mit alors à parler.

"C'était juste un petit coup de fatigue passagère. C'est à dire qu'avec toute cette histoire, je suis debout depuis l'aurore. Malheureusement l'ordre nous a été donné de faire évacuer le quartier. Je ne puis malheureusement entrer dans les détails avec vous, vous me comprendrez certainement. Par contre je suis autorisé à vous rendre cette évacuation aussi agréable que possible. Aussi je vais me permettre de vous inviter dans un endroit très convenable, ou vous pourrez me faire déguster tout les chocolats que vous désirerez, et peut être aussi manger quelque chose. Je vais appeler mon chauffeur pour qu'on y aille dans les meilleures conditions possible. "

Le jeune vampire décrocha alors son téléphone pour appeler George sa goule chauffeur.

"Georges, seriez vous assez aimable pour venir me chercher. Les autorités ont oublié une vieille dame et je ne puis la laisser toute seule dans le quartier. Vous nous mènerez à la Tour d'Argent. Ah et réservez moi une chambre au Georges V pour la dame, afin qu'elle passe une nuit convenable. Ah n'oublier pas qu'elle a un chien. "

Il ne restait plus qu'à attendre le chauffeur, pour pouvoir quitter les lieux.

Spoiler:

Hadrien observait toujours la grand-mère, cette dernière paraissait bien humaine, enfin il le voyait très bien dans son aura. Il hésita quelques instants et après réflexion lança simplement sur sa radio :

« La vielle est humaine ... pas de danger vampirique apparemment »

Puis il écouta Jean attentivement.

*Je l'ai tutoyé ... C'est pas trop correct de ma part*

« Je n'ai pas surveillé mon langage Jean, j'en suis désolé. Vous voudriez faire un débriefing ? Avec moi ? Il ne sait rien passé de notre côté qui mérite un débriefing et mon clan risque de vouloir faire une chose de ce genre après cette nuit de toute façon... Je ne peux pas vous donner une date précise ... J'en suis désolé ... Mais si vous insistez, on pourra trouver un arrangement ?»

Hadrien le regardait intrigué.

*Mais pourquoi veut-il passer autant de temps avec moi ... Il est chelou ce type ...*

Hadrien écoutait d'une oreille distrait ce qu'il se disait dans son oreillette, il n'aimait vraiment pas cet objet. Il avait l'impression qu'on lui parlait dans sa tête et cela le dérangeait beaucoup.

« Il me semble qu'on devrait revenir près du Panthéon (il montra son oreillette) Comme on vient de nous le dire ... Il a l'air de se débrouiller avec ... la vielle de toute façon. »

Il jeta un dernier regard suspect à la grand-mère, avant de sourire à Jean en attendant que ce dernier se dirige vers le Panthéon.

Les aboiement du chien énervé passablement Jean. Pour couronner le tout tout un tas de cadavres de volatiles venaient s'écraser au sol. Visiblement quelqu'un s'efforcer à leur réduire leur possibilité de surveillance. Il reporta son attention sur Hadrien lorsque celui-ci lui adressa la parole.

- Fort bien si vous préférez. Je vous suis. Allons effectivement plus vers le bâtiment. 

Les annonces faites à la radio le laissait songeur. Il y avait beaucoup trop de préparation coté ennemi pour qu'on lui laisse croire que l'on avait " tendu un piège " au Baali. Ce pouvait il qu'il y ait une autre personne infiltrée dans la Camarilla au service de l'ennemi? Notre piège n'était peut être au final que Son piège... Il s'arrêta de marcher et toucha le bras de Hadrien pour qu'il lui prête attention.

- Dites moi mon ami, cela ne vous semble pas un peu trop poussé les réactions ennemi, j'entends par cela au niveau réaction, timing. Toutes nos actions sont soit contrées, soit presque prévues. Étrange non? Des fois il me semble que l'on fait presque ce que les forces adverses attendent de nous.

Jean fit une moue pensive et reprit sa marche. Il sortit néanmoins son portable et envoya un sms à sa Primogène pour lui faire part de ses réflexions.

Spoiler:

-> Devant le Panthéon

Tout d'abord il y eut une chouette bien amochée. A demi déplumée, sa trajectoire de vol était hésitante. Cela était sans doute dû à l'oeil crevé qui ensanglantait sa face brune. Ensuite il y eut un chien, noir et énorme, de ceux qui ont terrassé les gladiateurs dans l'arène et que l'on prit comme exemple pour figurer Cerbère. Enfin un petit bout de bonne femme apparut; elle semblait littéralement sortir des ombres. Toute de noir vêtue, un masque en silicone lui donnait l'air humain et passablement renfrogné à moins que ce ne soit son expression habituelle. La primogène Nosferatu prit la parole d'un ton froid et sarcastique; les piques n'étaient pas contre Jean mais contre le clan de la Rose principalement.


"Enfin quelqu'un qui pose les vraies questions. Est-ce à cause du serpent des Toréador, de la pupille de l'ancienne reine déchue ou parce que le Prince a déjà utilisé cette subtile stratégie du fonce dans le tas avec les Sethites?"

D'un geste impérieux, elle tendit une main gantée de noir pour que l'oiseau mal en point puisse s'y (re)poser, le temps de discuter. Le molosse s'assit tranquillement à ses pieds, en alerte au moindre signe d'agression extérieure.

"Je vais m'occuper du tar... de l'ennemi qui tue notre surveillance aérienne. Si vous n'avez rien à faire et assez de courage pour me suivre, vous êtes les bienvenus. Sinon faites ce que PR Truc vous a ordonné."

Elle fit un mouvement ascendant de la main pour aider son guide à s'envoler. "Allez ma petite, montres-moi le chemin". Puis elle et son chien suivirent le volatile.

Spoiler:

Jean fut un peu rassuré qu'une autre personne partageait son point de vue. Enfin rassuré ne fut peut être pas le bon mot car cela engendrait des complications plus fâcheuses pour le reste de la nuit. Il décida néanmoins d'accompagner la Primogène du clan des masques.

- Primogène il ne sera pas dit que l'on vous laissa seule régler ce problème. Si ma compagnie vous satisfait je suis votre homme.

Il se tourna vers Oscar.

- Tu viens avec.

Sa phrase ne semblait pas laisser le choix à son compagnon pour la soirée. Puis il se tourna vers Hadrien.

- Venez vous mon ami? Nous aurons sûrement besoin de vos talents.