Kaoum ( gestion informatique ), Philippe (+ ses fous) - Leonore/henri ( gestion de la police/maintien mascarade ), Lucien ( «neutraliser» chasseuse/contact Sublime )

<- Un penthouse dans le 8ème

Le Gascon avançait rapidement, autant qu'il le pouvait entouré de mortels. La chemise chiffonnée de la veille s’insupportait. Quel spectacle pour ses interlocuteurs et surtout quel manque de sérieux! Il ferma minutieusement tous les boutons de sa veste de costume en marchant et étala le foulard blanc qui traînait dans sa poche comme il l'aurait fait avec une écharpe, cachant une partie du vêtement froissé.

L'élégant réussit à passer le cordon de sécurité grâce à une goule. Il regretta son tromblon et sa rapière lorsqu'on lui remit une grenade dans la main et un couteau de chasse. Dieu! Mais comment se défendrait-il avec tout cela?
Il souhaita ardemment la victoire rapide du Prince; si les troubles venaient à déborder, il n'aurait que sa célérité pour se cacher. 

Il s'arma de son sourire le plus charmeur pour faire oublier son retard et se joignit au petit groupe chargé de la communication. 


"Messieurs-dames, bonsoir. J'aurai l'honneur et le plaisir de vous accompagner ce soir."

On aurait dit un monsieur loyal du cirque Pinder. Henri ne vivait pas les choses différemment: la vie était une pièce où chacun jouait son rôle, et il adorait le sien.

Après un sourire encourageant à l'adresse d'Alice, Philippe sortit du bâtiment, et fit signe à Liel et Hadrien.
C'était dehors que leur boulot se passerait. S'il y en avait.

"Liel, si tu veux bien te poster discrètement sur la gauche du bâtiment, j'aimerais que tu surveille s'il n'y a personne qui sort. Et bien entendu, personne qui rentre, ou qui rôde à l'extérieur non plus.
Hadrien, même rôle, si tu peux guetter de l'autre côté ?
Thomas et moi on va rester proches de l'entrée, dans l'idée d'amener les blessés à la camionnette, s'il y en a."

Il venait juste de finir son speech lorsqu'un costard arriva. Il parlait avec l'aisance d'un homme du monde, mais Philippe ne sut deviner de qui il s'agissait exactement. Il se contenta donc de le saluer d'une révérence protocolaire. Il comptait sur sa taille, la présence de voitures, et le fait que les gens étaient largement éloignés pour que personne ne voie ni n'entende la conversation.

"Monsieur, bonsoir. Je suis Philippe Merle, voici Thomas Bellanger, Hadrien Chevalier et Liel.
Nous allons garder un oeil sur les environs. Est-ce vous qui parlerez aux forces de l'ordre ou au public indésirable, s'il y a lieu ?"

HRP:

Kaoum marchait dans la rue comme tout badaud. Arrivé à la camionnettes aux fenêtres teintés il y monta et referma directement la porte derrière lui. Celle-ci était garé dans une rue peu animé mais au milieux des autres voitures pour ne pas attirer l'attention.

En entrant dans celle-ci il sourit à Abigail qui l'avait attendu sagement avec Zeus. Il s'assit devant ses écrans et pianota quelques secondes pour vérifier que tout était en place. Bien il semblait que presque tout le monde était en place. Pas de signe de l'ennemie pour le moment. Il sortit son ordinateur portable et lança un logiciel de communication qui empêchait qu'on le trace. Il devait sécuriser ses communications au cas ou.

Finissant ses préparatifs il se tourna vers Abigail et lui sourit à nouveau.

"Ma belle ce soir va être un tournant. Je voulais que tu soit aux premières loges pour y assister. Ici tu sera en sécurité et tu pourras voir ce que je suis et ce que je fais."

En disant ces mots une légère ombre apparut dans ses yeux, mais elle disparut très vite. Ce soir, il n'avait pas le droit à l'erreur. Il se concentra alors sur ses écrans, mis un casques sur ses oreilles et rentra dans une concentration totale. Ce soir il ne perdrait pas une miette de ce qui se passerait. Ce soir, sa vie et celle de son clan et de sa belle allait changer à jamais. Ça c'était sur est certain. Restait à savoir dans quel sens.

Parlant dans un micro il s'adressa au Prince via celui-ci.

"Équipe de surveillance informatique en place. Tout est calme pour le moment. Attendons votre feu vert."

Arrive d'ici


IL trouva Philippe et ses copines sans soucis, il n'était pas à son aise, non pas qu'il douta de ses compétences , non , mais il n'était pas certains , en cas de débandade  d'être capable de tous les sauver . 

Il s'avança donc en marchant l'air décontracté , une poche de m&m's à la main; il les envoyait en l'air et les gobait , en faisant bien craquer la noisette avant de l'avaler. Il avait le teint presque humain, mangeait sans  dégout , et son regard semblait plein de confiance . Après tout seuls quelques cainites pouvaient rivaliser avec Charles...

"Philippe, messieurs , j'ai l'honneur de vous proposer mes services, derrière nous le long de la rue , il y a 4 vans , au total 30 calices , prete à vous nourrir et au besoin de vous conduire vers des refuges secondaires, si tout cela venait à se barrer en couille de castor, et croyez moi, une couille de castor c'est vraiment crade..."

Il regarda les inconnus et semi inconnus quelques seconde en avalant trois m&m's, deux rouges et un bleu .

" J'ai pas de mal à passer pour un humain, même mon aura semble un peu humaine ;je peux m'occulter , en fait tous vous occulter ,une force et une résistance hors du commun , je suis un crack en informatique , manipulation et cunnilingus, "

Il plissa les yeux en regardant les vampires présent

"Même si je ne pense pas  que ce dernier talent puisse vous intéresser. En tout cas ce soir .... "

De là ...

Hadrien regardait son frère approcher. Il se sentit un peu soulagé de le voir. Puis il ne put s'empêcher de sourire à la réflexion de Liel. C'est vrai qu'on dirait vraiment qu'il surveille les arrières de sa famille à se tenir ainsi à l'écart.
Il prit l'arme des mains de Lucas, sans gestes brusque et lui tendit l'enveloppe contenant l'argent. Il vérifia le chargeur et glissa l'arme à sa ceinture de façon à ce que son sweat la recouvre entièrement. Il n'avait pas fini de ranger son arme qu'il vit Gatien approcher et il remarqua que la deuxième arme lui était destiné. Ce dernier lui sera la main et Hadrien ne cachait pas le fait qu'il était content de le voir.
Le Prince demanda à tout le monde de rejoindre son poste et Hadrien fit tapota l'épaule de Lucas pour qu'ils rejoingnent tout les deux Philippe, quand ce dernier leur fit un signe.
Le primogène donna ses ordres.

« Pas de soucis Monsieur, j'y vais ... »

*Je dois rester seul ? ... Et si l'une d'entre elle s'approche de moi ... Je fais quoi ? *

Il eu un éclair d'inquiétude dans son regard, mais il se reprit rapidement. Philippe le présenta à un homme qu'il saluait d'un signe de tête. Hadrien se demandait s'il ne l'avait pas déjà vu ailleurs.
Juste avant de partir rejoindre son poste, son frère Charles arriva. Il s'arrangeait un peu, il avait eu beaucoup moins de retard que d'habitude. Hadrien le salua lui aussi d'un mouvement de tête et n'attendit pas la fin de son discours pour rejoindre sa place sur le côté droit du bâtiment.

[Venant de là !!]

Lucas venait de donner son arme à Hadrien et de récupérer l'argent quand il remarqua que Gatien venait de s'approcher d'eux. Il le salua d'un regard amusé avant de prendre la main tendue vers lui et de la secouer comme si de rien n'était. Il pécha l'arme qui lui était destiné et lui tendit dans un mouvement fluide, quand Gatien eut fini de saluer son frère. L'heure n'étant pas à la discussion, tous suivirent les instructions du prince et rejoignirent leur groupe respectif. Lucas prit une oreillette, que le Prince avait mis à leur disposition et la positionna à son oreille en suivant son Primogène qui les emmenèrent en dehors du bâtiment.

Lucas écouta attentivement Philippe et fit un signe de tête pour signifier qu'il avait compris son rôle dans cette affaire. Un homme débarqua, le regardant des pieds à la tête, Lucas se fit la remarque qu'il avait dû passer une soirée mouvementé. Enfin, encore une avant celle-ci. Un sourire fit remonter les coins de sa bouche alors que Philippe les présentaient et il inclina légèrement la tête quand son nom fut prononcé. À un autre moment, dans d'autres circonstances, il aurait eu peu de chance de croiser quelqu'un comme leur interlocuteur. Comme quoi, cette soirée s'annonçait des plus... inintéressantes.

'' Si vous n'avez pas d'autres recommandations, je vais aller prendre mon poste. Restons connectés pour nous avertir mutuellement en cas de problème. ''

Lucas tapota son oreille droite et s'apprêtait à partir quand son frère, Charles, débarqua. Il l'écouta d'une oreille distraite, comme toujours semblait-il et fit un effort pour ne pas lever les yeux au ciel encore une fois.

* Quel talent... remarque, il pourrait peut-être proposer sa dextérité linguistique à Boubanos... qui sait, personne n'a essayé de terrasser un Baa... heu... Baali ? De cette manière. Ça aurait au moins le bénéfice d'être novateur et surprenant... *

Lucas s'imagina une sorte de comte Dracula complètement sonné par une proposition dantesque tel qu'aurait pu en faire Charles et un ricanement lui échappa.

* Oh Boubou !! Maître des ténèbres environnantes,
de ma langue agile,
je te rends fébrile,
Alors que mes amis, de leur rituel t'enchantent. *

Un fou rire commença à le prendre, mais il le réprima bien vite en fixant son regard sur Philippe. Heureusement que son Primogène dégageait quelque chose d'assez sérieux pour lui remettre les idées d'aplomb. Encore secoué par un rire silencieux, il jeta un regard alentour et demanda d'un regard s'il pouvait y aller.

Ça y est tout avait commencé ! Boubanos entrait en jeux. Il pianota rapidement sur ses claviers pour ajuster les caméras. Puis lança un appel par oreillettes aux différentes équipes.

[Désolé de poster avant Henri... Mais comme ça traîne un peu...]

Philippe s'assura que Liel et Hadrien avaient chacun une oreillette, avant que Charles n'arrive.
Il était venu les rejoindre, le clan pouvait s'estimer heureux. Après avoir annoncé la présence de calices, s'il n'était pas venu, ils seraient passés pour des gros branquignoles...

Quand à la dernière phrase du farfelu, Philippe hésita avant de conclure qu'il ne s'agissait pas d'une proposition à l'adresse des présents. L'assemblée étant exclusivement masculine, le mot cunnilingus était inadapté.

"Bonsoir Charles.
Merci pour les dispositions de retraite.
Si vous vous en sentez capable, vous pourriez prendre l'apparence d'une autorité en rapport avec une alerte à la bombe. Un policier, ou un démineur, quelque chose comme ça. Si jamais des mortels franchissaient les cordons de sécurité instaurés par la police, vous pourriez utiliser vos talents de manipulation pour les apaiser et les renvoyer."

Certes, ça faisait doublon avec l'équipe du fameux Lefol, mais il y avait beaucoup de terrain à couvrir, et ils ne se marcheraient sans doute pas sur les pieds. En plus, deux des quatre prévus à l'origine n'étaient pas là...

Il fit signe à Liel, qui semblait attendre un feu vert quelconque, qu'il pouvait y aller, et se posta non loin de l'entrée du Panthéon, pour guetter.
Instinctivement, il reprit cette immobilité de statue qui était son habitude, un peu caché par des véhicules.

Puis, enfin, la cible montra le bout de son nez. Philippe attendit placidement les "arg", "eurg" et autre signaux de dérouillée quelconque par oreillette qui ne manqueraient pas de suivre.

Les vampires de cette équipe n'ont pas donné leur position. Pour le moment vous êtes tous devant le panthéon sur la grande place ici :
http://vampiredeparis.jdrforum.com/t2574-ce-que-l-on-vois-a-l-avant-du-pantheon#46262


A part Liel et Had.

Je vous suggère de vous coordonner avec l'équipe de soutien via Rozen et Venise.