[ refuge ventru]

Le taxi déposa Jean devant un Hôtel de banlieue. Il n'était pas de première fraicheur mais les propriétaires semblaient avoir à cœur de le tenir propre. Il entra et déposa ses bagages devant le comptoir.

- Bonsoir j'aimerai descendre dans votre hôtel quelques jours, vous reste-t-il une chambre?

- Oui ça se pourrait.

- Bien alors je la prends, je vous remercie.

La personne fit le tour du comptoir, proposa son aide pour porter les affaires de Jean. Il accepta mais garda son ordinateur portable auprès de lui. Ils montèrent dans les étages et arrivés au troisième, ils s’engouffrèrent dans le couloir. L'hôtelier s'arrêta devant la chambre 306. Il ouvrit la porte et éclaira la pièce. Simple, fonctionnel. Pas de fioriture. Tout ce que Jean appréciait.

- C'est parfait je vous remercie.

-Déjeuner dès 06h00...

- Oui parfait, merci.

Jean referma presque sur le nez la porte de la chambre. Il voulait s'installer sans perdre plus de temps.

Il venait de terminer de s'installer. " Home sweet home... " Il devrait se pencher sur la question d'un refuge personnel et surtout permanent. Il commençait à en avoir assez de devoir bouger tout le temps.
Il fit les branchement pour son ordinateur et l'alluma. Il posta un message pour ses contacts et rechercha sur les pages jaunes l'adresse du commissariat le plus proche.

Spoiler:

Mentalement il se fit son emploi du temps pour la soirée. Il ne prévoyait pas de passer à l'un ou l'autre Elysium. Il voulait se consacrer à ses travaux, mis de coté depuis trop longtemps.

Il prit tout de même le temps de faire quelques exercices physiques et de prendre une douche.


[ commissariat de quartier ]

[ commissariat du val de marne]

Jean s'installa devant le bureau et alluma son ordinateur. Il lança l'application google earth et entra l'adresse qu'il avait obtenu. Il explora la carte affichée afin de bien s'imprégner des environs. Lorsqu'il put dire qu'il " connaissait les lieux ", il fit des captures d'écran pour avoir des aides mémoires pour toutes actions sur le terrain éventuelles.

Il referma son ordinateur après avoir constaté qu'il n'avait pas encore eu de réponse de ses agents.

Spoiler:

La faim commençait à le tenailler. Il fallait qu'il trouve quelque chose à se mettre sous la dent sinon cela pouvait engendrer des soucis. Il sortit de sa chambre et partit à l'aventure pour manger dehors. Tout en marchant , il sortit son portable et envoya un message à Heinreich.

Spoiler:

Jean se baladait dans les rues de commune où il s'était mis au vert le temps de faire deux trois recherches. Il observait les gens qui faisait presque comme lui. Ce n'était pas évident de trouver ce qu'il cherchait. Il y avait toujours la fille qu'il avait contacter mais il lui laissait encore un peu de temps. Il ne voulait pas la brusquer. Cela donner au sang un goût particulier qu'il n'aimait pas trop.

Après quelques longs moment il finit par repérer ce qu'il cherchait. Sa chevelure tombait de sous son bonnet. Visiblement elle revenait des courses, car elle trainait derrière elle un cadi chargé de provision. Sûrement une femme travaillant assez tard et ne pouvant faire ses courses qu'après le travail. Jean en conclu que ce devait être une femme seule, sinon son conjoint pourrait la décharger de cette corvée en sortie du travail. Il la suivit l'air de rien jusqu'à la porte d'entrée du bâtiment. Un immeuble basique, construit dans les années 70 vu le style. Comme elle était embêtée avec la porte trop lourde qui retombait sur son cadi, il s'avança et lui tint la porte.

- Si vous permettez.
- Oh merci monsieur, vous me rendez un fier service.
- Je vous en prie.

Il la laissa passer et referma la porte en regardant si personne ne venait à la suite. Une fois rassuré, il alla attendre derrière elle l'ascenseur. La cabine s'ouvrit et ils entrèrent en silence. La femme appuya sur le bouton de son étage.

- Vous allez à quel étage?
- Le 7e s'il vous plait.

Il choisit deux étages plus haut qu'elle afin que si elle demandait qui il venait voir, il pourrait prétexter quelqu’un ayant emménagé récemment. Vu que ce n'était pas le même étage, il y avait de fortes chances qu'elle ne connaisse pas les gens habitant au 7e.

Il attendit que la porte se referme et que l'ascenseur comme à monter pour passer à l'acte. La femme pianotait sur son portable. Elle ne vit pas arriver ce qui suivit. Jean plaqua sa main sur sa bouche en la maintenant fermement puis dégagea son col pour pouvoir atteindre son cou. Il planta ses crocs dans la chair tendre et s'abreuva. La femme s'était débattue au début, mais l'effet du Baiser commençait à faire son effet. Elle se relâcha et devint toute molle dans les bras de Jean.
A regret il s'arrêta de boire, et lécha la plaie qui se referma presque instantanément. Il aida la femme à sortir de la cabine lorsque son étage fut atteint. Il la fit s'appuyer contre le mur le temps qui lui faudrait pour recouvrer ses esprits. Il n'attendit pas autant et s'engouffra dans la cage d'escalier pour sortir du bâtiment.

Arrivé dehors l'air vif lui fit du bien. Il était requinqué et parait pour le reste de la nuit.

Spoiler:

Jean avait fini la nuit en rentrant dans sa chambre et en regardant une dernière fois sa messagerie. Il s'était couché avec un sentiment d'impuissance face au sort qui s'acharnait. Pas le choix, il devrait faire avec.

Cette nouvelle nuit le voyait se réveiller avec une expression dubitative. Il se demandait combien de temps encore il devrait dormir dans une chambre d'hôtel. Il faudrait qu'il se trouve un refuge pour passer ses journées.

Il alla faire ses ablutions et s'habilla de la même façon que la nuit précédente. Une fois chose faite, il alla récupérer son téléphone et regarda machinalement sa messagerie.

- Bordel!

Il venait juste de s’apercevoir qu'il avait reçu un sms de sa Primogène qui annonçait une réunion pour cette nuit. Il jeta un oeil sur sa montre et constata qu'il était encore tôt dans la soirée. Si il se mettait ne route de suite, il ne serait pas trop en retard.

Il sortit de l'hôtel et prit un taxi qui le mènerait à l'adresse de la réunion. Dans celui ci, il envoya un message. Il rangea son portable et laissa son regard vagabonder sur les paysages qui défilaient.

Spoiler:

[ refuge ventrue]