Une légion de petites mains terminent de décorer les 22 pièces de la demeure,elle semble reprendre vien sortir d'un long sommeil
Au premier sous sol, dans une ambiance lugubre , une jeune femme nue . Ses traites sont difficielemnt visibles tant la lueur des bougies éclairant cette immense cave voutée est faible. Avec grace elle fait un pas et se fige devant un meuble .
Sur un établi lui faisant face étaient disposés
deux terribles flagrum ainsi que deux autres fouets à longues et fines lanières de cuir
lisse qui serviraient à fouetter son corps parfait , des reliques, des pièces de collections identiques à ceux qui
avaient été utilisées lors de la condamnation des filles du Roi de
Corinthe.
Les neuf lanières qui les composaient étaient
parsemées de petits nœuds saillants.
Elle sembla hésiter de longue minutes frémissant de plaisir à l'idée de se punir pour ce qu'elle était ...
Le fouet utilisé sera donc le flagrum
les romains utilisaient pour punir leurs ennemis les plus
irréductibles, en raison de l’extrême souffrance qu’il
provoque.
Elle poussa alors un petit cri de
désespoir, celui d’une femme que plus rien ne pouvait protéger de
l’infamie et du fouet, pas même son statut récent…et la promesse de glores à venir . La soirée était importante, elle devait être parfaitement sereine aussi décida t elle que la punission allait être exemplaire . Trente. Trente coups de fouet!
La condamnée volontaire se crispa, dans l’attente du premier coup. Son corps entier attendait le contact vif et brulant du cuir .... Avec le temps le plaisir anticipait la souffrance promise .
Puis
le fouet s’abattit à toute volée sur les fesses offertes,
provoquant un cri de souffrance intense.
De fines trainées rouges
zébraient déjà la peau délicate de la jeune toréador!
— Un ! cria -t-elle
Puis le second enchaina, son
fouet s'abattant sur le dos de la belle, les souples lanières de cuir
s’enroulant autour de son corps, leurs extrémités cinglant ses
seins lourds.
Une nouvelle plainte déchirante emplit la cave
qui s'emplit de l'écho vivant de sa voix
— Deux !
Puis les fouets s’abattirent alternativement sur les épaules,
le dos et les fesses de la jeune femme.
Les fines lanières
claquaient sur les fesses rebondies et charnues, arrachant à la
jeune femme des gémissements poignants.
Elle haletait de douleur
et d’angoisse, sa respiration forcée et oppressée soulevant sa poitrine et
accentuant la saillie des seins. Elle se sentait vivante ....
— Sept ! Huit !
Davina tressaillait à chaque impact des longues lanières de
cuir, rejetant la tête en arrière en criant de douleur.
Ces instruments de supplice provoquaient une souffrance indicible
quand ils cinglaient sa peau délicate, labourant et déchirant le
corps dénudé.
— Douze !
Davina hurla littéralement, les yeux exorbités par la
souffrance, ses fesses cambrées à nouveau labourées par les
terribles nœuds saillants.
Tout son corps luisant de transpiration écarlate était maintenant zébré
de striures ensanglantées.
Parfois, les lanières arrivaient avec une telle violence qu'elles
semblaient s'incruster littéralement dans le dos lisse de la jeune femme,
provoquant des hurlements perçants.
Celle-ci, le corps raidi et frémissant, se contorsionnait alors
désespérément comme pour échapper au fouet.
Tentative vaine et dérisoire car il lui était impossible de se
dérober à l’infernal instrument de supplice puisque l'instrument de ses souffrances était guidé par son bras et par sa volonté!
— Vingt-et-un
!
Le pauvre corps meurtri et saignant de la jeune femme était
immobile désormais, ayant atteint le paroxysme de la souffrance.
À bout de force, les yeux hagards et révulsés, elle émettait
de faibles plaintes, presque des râles, proche de la perte de
connaissance.
« Trente ! »
Lourdement elle tomba sur les genoux, prise de convulsion , son corps
n'était que douleur et son dos, ses flancs et sa poitrine une plaie
béante . Mais dieu que son âme était apaisée... Elle se coucha en
position fœtale et resta là, seule , dans cette cave sombre et humide à
jouir de cette quiétude et de la paix dont avait accouchée sa
souffrance . Ses blessures se refermaient peu à peu alors que son sang
faisant son ouvrage .Une cloche sonna , des pas se firent entendre et
bientôt son corps fut enveloppé par ceux de plusieurs jeunes femmes qui
s'offrirent sang et ame à Davina !
Elle allait profiter de cette
extase , encore quelques secondes ensuite elle irait au Louvre ....
Encore un peu de calme avant la tempête ... quelques secondes, juste
quelques secondes encore ....
Départ vers le refuge Toréador