Il lui avait donné rendez vous dans un coin discret à la frontière Sabbat/Camarilla.
Cela faisait quelques années qu’il ne s’était plus revue et il semblait plus beau encore que la dernière fois. Ces cheveux long, ébène, retombant sur ses épaules et son corps taillé comme ceux des anciens prince d’antan. Le regard noir, vif, persant, afuté. Il attendait Fleur, dans un coin, les mains enfouis dans les poches de son manteau noir... Noir... Comme son âme. Voilà longtemps qu’il avait totalement abandonné toutes formes d’Art non - martial. Il avait perdu la flamme d’après certains. Lui, pensait avoir trouvé d’autres priorités... Les priorités. C’était justement les priorités qui l’avait poussé à invité Fleur dans cette ruelle, à l’abris des regards, à l’abris de leurs sectes respectives.

Il la remarqua immédiatement malgré ses affaires pour passer inaperçues. Elle aussi était une oeuvre d’Arts à sa façon. Une très belle femme, plus belle encore lorsqu’on les aime vaillante et sûre d’elle. Les femmes comme Fleur se faisait de plus en plus rare...

“Aaah... Toutes les bonnes choses de la vie et de la non - vie se perdent malheureusement” murmura t - il faiblement. Assez pour qu’elle le remarque...

Étrangement, elle semblait différente. Les années l’avaient - elle transformé en si peu de temps ?

* Une décennie n’est pourtant rien à nos âges. *

[arrivée du Louvre / salle d'armes]

Elle gare sa moto quelques rues avant le lieux de rendez vous, retire son casque libérant une cascade de cheveux aussi noir que la nuit et finit le trajet à pied, le visage rentré dans sa veste de cuire comme le ferait une humaine qui aurait froid, bien que cela ne l'atteigne plus depuis des siècles. Malgré les années, il lui semblait que ce n’était qu'hier qu’elle envoyait valdinguer l'église et leur complot politique et hier qu’elle quittait Arrel. Lentement elle avance dans la ruelle avec un sourire tranquille, alors qu’elle entend la voix de son vieille ami, si ami puisse être encore le mot. Elle a elle aussi les main dans ses poches, alors qu’elle s’arrête à quelques mettre de l’homme qu’elle observe avec chaleur.

“Toutes, Arrel ? Tu en ai sur ? “

Elle embrasse la ruelle du regard comme pour vérifier qu’ils étaient seuls, puis avance encore de quelques pas, ne se retrouvant ainsi qu’a une allonge du vampire, ses yeux bleu braqué sur ses puit sans fond que sont ceux de Arrel. Il avait toujours était magnifique à regarder, un véritable Toréador, seul ses yeux trahissait se qu’il était et aujourd’hui il était le même qu’avant son départ.

“ J’aurais plutôt tendance à dire que La non vie nous amène à croiser bien trop de bonne chose au point que nous ne puissions plus les apprécier.”

Fleur pousse un petit soupire alors qu’elle entend les propos du Toréador. IL sétaient tous touché et cela c’était répandue en rumeur jusque dans les couche les plus basse du Sabbat, ils ne tarderaient à s’entre-tuer pour garder du pouvoir. Ses yeux Bleu regarde tristement son ami.

“Ainsi donc, les rumeurs ont prit corps de votre côté aussi, j’imagine que tu sais pour les trois louveteau que tu trimballes dans ton sillage ?”

La suite de la discussion aller devoir se passer différemment, se que Fleur regrettait plus que tout. Elle déboutonne sa longue veste de cuir et laisse apercevoir son épée à son ami tout en lui indiquant la parc du regard, puis elle disparaît laissant un souffle soulever les cheveux de l’homme.
Les arbres du parc cacheraient se qui allait suivre aux yeux humains et laisserait les autres vampires croire au combat. Fleur laisse tomber sa veste au sol et entame déjà l’attaque qu’ils connaissaient par coeur depuis tellement longtemps.

Fleur sourit alors qu’ils ont entamé leur combat, parant, esquivant puis frappant dans une synchronisation quasi parfaite, une danse effectuée sans faute alors que Arrel lui parle de la maladie et de la prophétie. Elle frappe encore rapprochant leur corps, ses yeux bleu plongé dans ceux de l’homme.

“ La malediction peut être arrêtée, ils sont dix à avoir était choisit par dieu arrel. Dix à pouvoir changer une partie de se qui nous arrive, mais il m’en manque encore trois, je dois savoir s’ils peuvent être de ton côté.......”

Elle file un vieux coup de pied en traître à son ami pour le déséquilibrer, tout en sachant il ne tomberait pas, mais lui permettait de reculer sans éveiller les soupçons. Elle reprend une garde et avec son autre main lui fait signe de s’approcher, comme si elle tentait de le provoquer.

Les coup s'enchaînent toujours plus fort, plus précis, mais avec un contrôle tel que ni l’un ni l’autre ne risquait de se blesser. Il était bon de pouvoir se battre sans avoir à faire attention de ne point blesser. Un sourire fleurit sur le visage de la nonne alors qu’elle feinte et frappe de nouveau avec une tel force que le bruit du métal couvre les bruit de la nuit et quelques étincelles s’échappe de leur arme. Elle frappe encore une fois rapprochant de très près leur corps.

“Si j’avais leur nom crois tu que je viendrais te demander de l’aide pour savoir si certains puisse être de ton côté ? Si tu veux m’aider, dit moi se qu’ils savent de leur côté et surtout leur conduite fasse à sa..... Ou sont-ils ? Comptent-ils attaquer prochainement ? Donne moi des informations qui me permette de savoir si j’ai encore du temps ou non....”

Il se dégage violemment et Fleur reprend une posture défensive attendant le prochains coup.

L'homme souffla, un sourire se dessinant sur son visage, ses petites passes étaient des plus agréables et il ne désirait plus s'en cacher. Il fit un mouvement pour se remettre en garde, jouant de son épée puis chargea de nouveau.

"Pour être honnête Fleur, de l'autre côté, les Anciens se demandent tout autant comment cela se passe pour vous. Cette prophétie dont tu me parles, j'en ai eu vent moi - même de par mon âge mais ..." il prit une voix plus grave, la suite n'allait pas plaire à sa soeur d'armes, mais elle se devait d'être dîtes.

"Ils font taire les rumeurs, sur celle - ci, ils ne veulent surtout pas que les plus jeunes saches et ils se préparent à attaquer. La mascarade n'est plus leurs priorités et ils prennent en influence... VOS influences. Tout du moins, celle de votre Secte douce amie. De plus... " il gémit face à une passe mal engagé et un coup de Fleur qu'il ne vit pas venir, puis contre attaqua afin de se rapprocher d'elle.

"... ils se préparent à détruire les plus puissant de ta secte. Ils commencent déjà à avoir quelques informations et lorsque vous êtes venues aux secours de la Toréador, ils ont obtenues encore quelques donnés qu'ils les motivent à agir vite. Ils ont soif de sang... De VOTRE sang et de ceux de vos frères d'armes Mademoiselle de Rochefort."

Fleur voit rouge un quart de secondes et frappe avec le poids de toute sa force, en plus de lui avoir volé Bastien, elle avait donné des informations qui pouvait lui faire risquer sa non vie.... De nouvelle étincelles et un bruit de métal brisé, les épées venait de céder sous la colère de la Brujah, elle reste un instant abasourdie à regarder la garde de pénombra encore dans ses mains.... Une tristesse soudaine s'empare de la nonne alors que son regard remonte lentement sur son adversaire. Elle range la garde contre elle et se met en position de combat.

"Je comprend bien Arrel, je vais tenter de prévenir le nouveau prince et ceux qui ont proposé de m'aider..... Tu pourrais repartir avec moi ?!"

Elle savait qu'elle proposait quelques choses que jamais le toréador n'accepterait, mais elle devait le lui dire.

"Une dernière question : Cherche t'il Thurim ? Il est avec moi et j'aimerais savoir si je dois le protéger"

Bien sur il refusait, bien sur il n'abandonnerait pas ses petits, quel dommage. Le combat était finit et elle en avait suffisamment apprit pour comprendre que les emmerdes lui collaient à la peau comme jamais, mais cette fois elle n'était pas seule dans une moise monstre. Elle accélère ses mouvements et frappe au visage avec toute sa force il fallait paraitre convainquant et laisser Arrel sur le carreau et juste avant que son poing ne touche son ami elle murmure un mot : "Merci"

Ensuite elle ne prend même pas la peine de regarder son corps tomber à terre quelques mettre plus loin, elle décampe a une vitesse inhumaine jusqu'à sa moto qu'elle lance au travers les rues de Paris comme une dingue.

* Merde, fait chiez....... Au moins c'est pas lui qui est dans la merde, mais elle avait encore moins de temps qu'elle ne l'espérait...*

Elle arrête sa moto au bout d'un long moment et sort son téléphone, elle envoi un premier message et un autres, puis redémarre elle allait retourner au Louvre.

Il accusa le coup et y céda, non sans envoyer une dernière image à Fleur.

[MP Fleur]