Soudain, la libération.
Ce "truc" qui la forçait à la torpeur sort de sa cage thoracique.
Elea voit immédiatement le haut d'un mur décrépit, les yeux grand ouvert, impossible de les fermer, un bâillon épais dans la bouche l'empêchait aussi d'émettre un son articulé.
Son corps, solidement attaché à une sorte de table, est incliné selon une position proche de 45°.
Un bras efféminé se retire devant elle et la personne passe hors de son champs de vision rapidement au rythme des talons sur la dalle d béton.

Des bruits se font entendre derrière elle.
Le bout de bois est jeté dans un coin et rebondit quelque fois, puis ce sont des petits cliquetis.
Comme si quelqu'un fouillait dans une boite de clou, de vis et autres matériels de bricolage.

Finalement, le bruit cessa, accompagné d'un soupir de soulagement.
Haaaa ! J'ai cru l'avoir perdu.

Les bruits de talons revinrent pour arriver finalement devant Elea.
Cléo était une belle femme, les traits d'une beauté parfaite, sans aucun défaut, rien ne dérangeait, rien n'était en trop ou manquait.
Mais aucun charme ne se dégageait de ce visage qui faisait l'effet d'un masque.

Elle sourrit en regardant Elea dans les yeux.
Tu vois ! Je t'avais dit qu'il était là, pas loin.
Elle approcha son visage de celui de la jeune Toréador.
Et toi tu ne voulais pas y croire hein ?

Elle leva ce quelle avait dans les mains pour le mettre sous les yeux de notre néonate.
C'est le seul truc que j'ai pu récupérer quand je suis allée le voir.
Elle frissonna, comme si un courant d'air glacé lui avait caressé le dos nue.
Ça me fait toujours ça quand je pense à lui.

Dans ses mains, un morceau de métal plat et grossier, taillé en biseau à l'un des bouts, qui semblait extrêmement aiguisé.
C'est beau n'est-ce pas ?
La femme regardait le morceau de métal comme si c'était une relique, la plus précieuse de ses possession.

Elea ne comprenait pas ce qu'il se passait.
Pourquoi était-elle attachée ?
Pourquoi avait-elle l'impression d'être sur une table d'autopsie ?
Pourquoi ne pouvaient-elle pas fermer les yeux ?
L'odeur du sang emplissait l'air et elle pouvait même sentir des odeurs de moisit et de décomposition.
Quel était cet endroit ? Aucune fenêtre, juste une lumière au plafond au dessus d'elle juste un peu derrière.

Elle fixait sa « gardienne » avec un air mêlée d'incompréhension, de peur, de colère.
Quand Cléo leva les yeux, l'expression de son visage changea.
Ses arcades sourcilière se plissèrent en laissant apparaître une série de pics d'os saillait, pointus.
Son nez se retroussa, sa lèvre supérieure se fendit pour laisser apparaître des dents d'un blanc nacré aussi peu tentante que celle d'un requin.
Un éclair de folie sembla tout à coup passer dans ses yeux.
Je n'aime pas... ta façon... de me regarder !
Lâcha t-elle furieusement avant de planter à plusieurs reprises sa lame de métal dans le corps d'Elea.
Cinq, six, sept, huit coup et soudain, elle s'arrêta choqué. La colère s'était envolée.
La Tzimisce avait retrouvé la beauté de ses traits, les traits pures de son visage.
Mais son menton tremblait doucement, comme si elle allait pleurer.
Non, non, non, non !

Elle regarda la toréador avec des yeux humides et un air choquée.
Seul ses yeux exprimaient les sentiments qu'elle éprouvait, le reste de son visage étant redevenu un masque de perfection.
Regardes ce que tu m'as fait faire !

La douleur qui passait dans le corps de la pétales s'atténua rapidement pour finalement disparaître.
Le temps semblait être une notion abstraite ici, dans cet endroit sans autre bruit que celui des côtes que Cléo remettait en place.
Contente de ne plus pourvoir ressentir de nausée, ou avoir simplement quelque chose a vomir, la rose se félicita intérieurement de sa condition de non-vie.

Soudain sa tortionnaire releva la tête.
Fini !
Elle recula pour admirer son travail.
Comme tu es belle !
En se retirant, elle s'essuya discrètement une larme au coin de l'oeil et disparut dans le dos de notre malheureuse rousse.

Le silence s'installa dans la pièce lorsque la porte se referma.
Elea était seule dans la pièce.

Rien n'était audible au premier abord.
Puis elle se concentra et écouta attentivement.
Il y avait des rats dans la pièce, elle en était certaine maintenant, peut-être même des cafards...
Rien du côté de la porte depuis qu'une autre porte s'était refermé en haut de ce qui semblait être des escaliers.

S'il y avait des rats, il y avait à manger... pour eux.
Le premier était bien arrivé de quelque part, un trou, un tuyaux.

Le manque d'angle de vue sur la droite et la gauche empêchaient d'apprécier la taille de la pièce.
Néanmoins, Elea était à environ deux mètres du mur en face d'elle et trois mètres ou trois mètres cinquante de celui sur sa droite.
Étant positionnée légèrement de biais, non parallèle au mur, seul deux étaient visible.
Et cela n'était pas vraiment un avantage, sur les murs se trouvait de nombreuses photos de modèles, des femmes belles, élancés, avec une plastique de rêve.
La lingerie qui les habillaient était de toute beauté et la toréador pensa a son passé et ce qu'elle avait fait depuis.

S'être fait avoir aussi facilement l'énervait. Même quand elle était humaine elle ne s'était jamais sentit aussi humiliée.
Pire encore, sentir ses os contre la table en bois, son crâne râper contre la grosse sangle en cuir qui lui maintenait la tête.

Elle arrivait à sentir du bouts des doigts les fils de fers et les lanières de cuir qui lui fixait les mains paumes face à la table. En tâtonnant encore elle sentit que la table était épaisse d'environ trois centimètre. Impossible de voir si elle était composés de plusieurs planches ou en bois plein.

Faire quelque chose, en commençant tout juste à sentir la Soif était risqué.

Une odeur douçâtre de fer commençait à se faire sentir alors qu'Elea rognait les croûtes de cuir imbibées de sang qui lui entravaient les poignets et la tête, s'aidant de ses ongles et de ses nouvelles protubérances osseuse en bordure de cuir chevelue.
Quelques petits copeaux de cuir tombaient parfois jusque vers ses yeux, sautant par dessus les sourcils et tentant de se faufiler entre les cils jusqu'au yeux.

Alors que le temps ne semblait plus compter, elle dû soudain redescendre sur terre.
Un bruit de porte qui claque se fit entendre de façon très nette.
Malgré ses efforts elle était loin d'être libre et l'angoisse de devenir l'œuvre d'art de l'un de ces tzimisces tordus dont elle n'avait que trop rarement entendu parler.
Souvent dans de sombres histoires issues du moyen age ou d'un certain Vlad Tepes.

L'idée de rester ici et de servir de décoration à Cléo ne l'enchantait pas mais elle sentait qu'elle pouvait s'échapper, qu'elle devait s'échapper plutôt.
La belle tzimisce était clairement folle et ne donner aucune envie de discuter gentiment autour d'une coupe de sang.

Elle entend des bruits de pas alors que ses liens ne cède que millimètre par millimètre, puis lentement il entre dans son champs de vision. C'est un homme grand et taillé comme une armoire normande, il aborde un sourire à déclencher des frissons à la rose qui n'ont rien à voir avec le plaisir.
Dans un premier temps il ne dit rien et la regarde se débattre avec ses liens laissant son sourire s'élargir à chaque seconde passant le corps de Elea au crible lentement, tranquillement avant de prendre enfin la parole.

"Elle m'avait pas dit à quel point elle t'avait amochée Cloé."

A bien y regarder Elea s’aperçoit que l'homme ne porte pas de haut, juste un jeans, les pieds nues.

Antony se mord la lèvre inférieur pour contenir son sourire alors qu'il continue à l'observer. oui, il allait s'amuser Cloé avait très bien travailler le corps, mais il restait encore l'esprit à modeler afin qu'elle soit parfaite.
Il disparait du champ de vision de la rose quelques secondes. Un musique d'opéra s'élève, une voix de femme d'opéra alors que l'homme revient tout sourire et vient se placer assez près les deux mains plaquer contre la table de chaque côté. Il l’observe dans les yeux qu'elle ne peut pas fermer. Une de ses mains descend le long de son corps, lui laissant pour la première fois entrevoir l'étendu de ses difformités, se qui bouleversa la rose.
Et se sourire sur le visage qui ne cesse de lui faire comprendre qu'elle va passer un sale quart d'heure. IL s'approche et vient murmurer à son oreille.

"C'est beaucoup plus drôle si tu te débat."

Elle pouvait sentir quelques choses de dur appuyer contre son corps à elle et la lueur qui passa dans le regard de l'homme ne lui permit pas de douter sur ses intentions. un des doigts de l'homme se fraya un chemin tandis que l'air d'opéra emplissait la salle au point que même si quelqu'un avait voulu crier on ne l'aurait pas entendu.

La musique s’éteint brusquement et Antony relève mécontent sa tête du cou de la rose, prêt à gueuler après Cloé. Elea peut voir et sentir l'homme se figer contre elle, le visage montrant explicitement qu'il n'était pas du tout ravie, mais plus que tout qu'il avait peur. Il hoche la tête alors que le silence devient pesant, puis lâche Elea pour reculer, il la regarde avec une expression qu'elle ne pensait pas voir sur son visage : De la compassion. Il disparait vite de son champ de vision pour montrer les escalier et faire claquer la pour en quittant la pièce.

Elea se retrouve seule avec la présence pesante qu'elle ne peux pas situer, mais elle peut ressentir comme une aura noir planer dans sa prison. Enfin au bout d'un long moment impossible à chiffrer un homme entre dans son champs de vision. Il est grand, maigre de long cheveux noir graisseux attaché en catogan. Il a un visage disgracieux d’où ses yeux aussi noir que ses cheveux ressorte bien trop malgré ses lunette de vue. Il porte un sacoche de médecin qu'il pose devant lui sur un table bien visible pour la rose. Lentement il l'ouvre pour en sortir des instruments....... Des instruments médicaux aux premiers abords, mais qui rapidement laisse penser à tout autres choses. Lorsqu'il à finit de disposer méticuleusement ses instruments sur la table il remonte ses lunettes sur son nez et pose son regard sombre sur Elea.

Elle semblait déjà bien travaillée, les deux premiers avait bien travaillé, maintenant restait le plus dur à faire. Tranquillement alors qu'il la détaille, il remonte les manches de sa chemine puis dépose se lunette sur la table pour venir s'approcher de la rose. IL sort un lame de sa poche et découpe se qui devait être les vêtements d'Elea, sans même montrer la moindre émotion. Enfin il dépose sa lame pour venir parler plus prêt de la jeune fille d'une voix monocorde et métallique.

"Je vais maintenant vous poser quelques question...... Bien sur vous voudrez me mentir, bien sur je ne vous croirez pas, mais vous aller voir plus les heures passerons plus vous voudrez me dire la vérité."

Lentement il pose sa main sur se qui semble être le torse de la jeune femme. Sa main produit un acide qui lentement vient ronger le corps de la belle, libérant au passage une odeur acre.

"Commençons simple, votre nom, clan et génération."

L resta calme, sortant son mouchoir blanc pour en essuyer le sang sur son visage. Il n'exprimait toujours pas d'émotion, mais sa main n'avait pas quitter son torse et l'acide continuer de lui bruler les chair, lentement douloureusement inexorablement. IL finit part regarder son mouchoir et le ranger tout aussi lentement et calmement. Non il ne faisait pas sa par plaisir, il le faisait car c'était se qu'il savait faire de mieux, il le faisait déjà avant de devenir vampire. Au moins était elle encore un peu résistante.

"Vous aller me répondre, Votre nom, clan génération."

Sa voix tel un aimant magnétique oblige la toréador à le regarder dans les yeux sans pouvoir fermer ses paupières qu'elle n'a plus. Elle sentait qu'elle ne pouvait pas lui mentir, qui était vital qu'elle lui répondre sans pouvoir se l'expliquer. Elle allait devoir parler entre la douleur et se regard, cette vois, son esprit vacillait de minutes en minutes, si du moins le temps n'avait pas allongé.

Il sort de nouveau son mouchoir pour en essuyer sa main sans même un regard pour la jeune femme, puis il sort un calepin ou il y inscrit rapidement les informations qu'il venait d'obtenir. Il le range de nouveau pour enfin regarder la femme de ses yeux noir. Il l'observe un moment en silence, comme s'il n'avait pas comprit toute la porté des mots de la rose, mais elle ne pouvait pas être certaines de sa, car il n'exprimait vraiment que très peut de chose. Il finit par se pencher en avant un léger sourire sur les lèvre, plus une parodie de sourire en faite, comme s'il était un patin imitant un sourire.

"Vous avez raison, il se pourrait simplement que j'apprécie mon travail plus que de raison."

Lentement il montre ses instruments de torture à Elea tout en les admirant lui aussi. Il pose son doigt sur sa lèvre inférieur comme pour réfléchir à sa prochaine action. Il touche plusieurs instruments avant de s'arrêter sur une sorte de pince composé de longues griffes métalliques, qui à l'autre extrémité était relié à un câble électrique. Il le prend en main avec sa parodie de sourire. Il y avait vraiment quelques chose de pas net dans le manque d'expression de se vampire la. il branche à pince à une prise et place la pince sur la rotule d'Elea. Elle sent d'abord les griffes acérées s'enfoncer dans sa chair, puis plus rien pendant quelques secondes........ Enfin lentement elle sent chauffer l'instrument jusqu'à se que la douleur n'en devienne insupportable et se n'ai que lorsqu'elle est sur le point de hurler qu'il lui pose sa deuxième question.

"Quel sont les coteries mise en place dans la camarilla de Paris ?"

IL sort de nouveau son calepin pour y noter les informations que venait de lui donner la rose, puis le range encore une fois, sans montrer la moindre émotion. Il ne prend pas la peine de lui répondre, cela ne servait à rien, elle tentait juste de gagner du temps, espérant surement vainement que quelqu'un viendrait la sauver. Il débranche sa pince et la lui retire du genou avec douceur, afin de ne pas arracher les chaires. Il se saisit délicatement d'un scalpel qui était déjà sur la table pour commencer à ouvrir les plaies d'Elea. Alors qu'il prépare plus loin hors de son champ de vision quelques choses qui chauffe vu le bruit qu'elle peut entendre. Lorsqu'il revient dans son champ de vision elle peut découvrir avec horreur qu'il tiens un récipient contenant du métal en fusion.

"Que faisiez vous en territoire ennemi ?"

Il s'en doutait, c'était couru d'avance, il ne cherche même pas à l'intimidé. Non il prend simplement le récipient et laisse couler le métal dans les plaies lentement inexorablement. Lorsque la douleur devient insupportable il s'arrête pour regarder la rose dans les yeux, sans montrer la moindre joie.

"Que faisiez vous en territoire ennemi ?"

Cet fois il ne lui laisserait pas le choix, il avait sentit son portable vibrer et cela indiqué que c'était urgent, sinon personne ne prenait la peine de le déranger dans un moment comme celui ci.

Sans surprise il sort son calepin, note et le range de nouveau, le seule changement c'est qu'il sort son téléphone portable un léger froncement de sourcil sur son visage qui depuis le début n'avait rien affiché. Il fait défiler son message et répond rapidement, sans se préoccuper de sa victime. Quelques choses n'allait pas et Elea pouvait le voir à l'air sévère qu'il affichait. Il range son portable et disparait de son champ de vision. Elle peut entendre ses pas résonner dans l'escalier, puis claquer la porte...... un long moment s'écoule dans la pièce redevenue silencieuse.

Elea se retrouve seule enfin, la douleur lancinante lui parcourant le corps. Soudain le porte s'ouvre de nouveau et des bruit de pas se rapproche. Un sifflement se fait entendre alors qu'Anthony entre de nouveau dans son champ de vision. Il aborde un sourire mauvais alors qu'il détail le travail de Lazare. Il avait fait un travail bien dégueulasse, à la hauteur de sa réputation et encore il n'avait pas finit. En même temps s'était tant mieux à se rythme la il ne lui resterait plus rien avec quoi jouer. Du moins rien de reconnaissable. IL s'approche de nouveau de la rose, venant presque se coller à elle.

"J'imagine que je t'ai pas manqué. Tu t'éclate avec Lazare il semblerait."

Pendant se temps la Elea peut comprendre que si elle se continue en cour un tout petit peu elle pourrait enfin se libérer le poignet;

Le sourire d'Antony s'agrandit, elle n'avait pas était brisée mentalement....... Pas encore.
Se n'était pas le viole en lui même qui l'amusait, mais voir l'esprit de la jeune rose se morceler petit à petit juste par ce qu'elle se prenait encore pour une humaine.
Ses camaristes, ils n'avaient rien comprit à leur nouvelle condition et jouer les humains les rendaient trop moue.
Paris serait bientôt à eux et lui ferait ses premiers fait d'armes.
IL vient se coller à Elea un sourire mauvais alors qu'il la regarde dans les yeux.

"Petit marante, je vais m'amuser avec toi avant que Lazare te transforme en zombi."

Lentement il déboutonne son jeans pour en sortir....... Quelques choses de vraiment effrayant, quelques choses que même la rose ne put en garder son sang froid.
Antony sourit d'autant plus devant la regard paniqué de la rose.

"Sa te plait, cadeaux de Cloé."