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 Rosie aux pays des Horreurs

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Rosie Doce
Malkavian
Malkavian
Rosie Doce


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MessageSujet: Rosie aux pays des Horreurs   Rosie aux pays des Horreurs EmptySam 22 Déc - 2:19

Elle s'éveilla sans fatigue, ouvrant simplement les yeux au nouveau jour qui se levait, sa peluche blottie au creux de ses bras, se lovant contre elle avec entrain.

- Bonjour ma Lili … Rosie veut savoir comment tu vas ce matin. Rosie espère que tu vas bien.
* Je me porte comme un charme Rosie. *

Elle garda un regard inexpressif malgré le contentement qui l'envahit. Lili était le seul être capable de lui faire ressentir quelque chose, aussi infime soit ses émotions.

Elle resta pendant de longues minutes à discuter tranquillement, hochant parfois la tête pour acquiescer au silence de la pièce, profitant du confort du matelas et de la douceur de ses draps. Elle aimait ce prélasser dans sa couette pour parler à Lili. Mais aujourd'hui elle n'avait pas le droit, aujourd'hui elle n'avait pas le temps, aujourd'hui elle sortait pour la première fois.
Alors qu'elle écoutait les dernières indications de Lili, une femme d'une vingtaine d'année : les cheveux court, les boucles rousses, le teinte hâlée et les yeux ocre entra dans la pièce et commença à animer les lieux :
Elle frémit légèrement lorsque Rosie se redressa, peluche en main. Elle s'était habituée à sa présence effroyable mais n'arrivait pas à rester stoïque lorsqu'à chaque nouvelles nuits, la femme - enfant se redressait de toute sa hauteur – du haut de son mètre cinquante - pour se glisser discrètement derrière elle telle une ombre, un souffle, un prédateur inoffensif mais terriblement inquiétant. Elle avala sa salive nerveusement puis invita Rosie à s'assoir à la coiffeuse, peluche en main, avec qui elle conversait sagement, tandis que la Rouquine coiffait ses cheveux d'ébène.
Une fois ses cheveux peignés, elle posa deux poches de sang devant elle que la femme – enfant sirota tranquillement, avec une certaine indifférence. La rouquine attrapa une tenue du placard pour Rosie, puis sortie prestement alors qu'elle entendit un :

-
Merci.

Elle sourit à Rosie et referma la porte sur elle, la laissant s'habiller seule. Elle ne pouvait déjà plus s'attarder... Des trois, s'était elle la plus «récentes» et il lui était encore très désagréable de passer du temps avec une personne telle que Rosie, dont la présence, l'aura, émanait quelque chose de noire, de troublant, de malsain...

Rosie se vêtit d'une robe blanche, ample, cachant tout ses attraits de femme, puis se fut le tour d'un gilet rose pâle en laine qui retombait sur ses fesses et ses hanches, enfin elle enfila des chaussettes de la même teinte que le gilet, qui dépassait légèrement des bottines de cuir brun qu'elle chaussa.
Une fois ce moment passé, elle releva les yeux, peluche en main et attendit quelques secondes.

Le jeune Lutin passa la porte, des cheveux mal coiffé aussi noir que les ailes de corbeau, les yeux brillant d'un vert émeraude tendre, vêtue d'un costume noire simple : chemise blanche sortie du pantalon, veste ouverte, préférence pour des baskets noires à l'instar de mocassin de grande marque. Il avança à pas mesuré, ignorant la mauvaise impression qui n'était qu'un vieux souvenir pour l'homme. Il s'inclina arrivé à la hauteur de Rosie, attendant qu'elle lui caresse les cheveux doucement - inexpressive – se qu'elle fit, puis il se releva.

- Vous êtes prêtes ?
- Oui oui oui, Rosie et Lili sont prêtes.
- Bien. La voiture n'attends plus que toi ma petite !


Il lui fit un léger clin d'œil tout sourire, Rosie levant un sourcil interrogateur, gardant son expression froide et austère. Le Lutin resta sourire aux lèvres, marchant jusqu'à la porte pour l'ouvrir et laissait la femme – enfant sortir et le suivre jusqu'au garage.

- J'ai faillis oublier !!

Il regarda dans sa direction, puis il retourna dans la chambre pour attraper une veste en cuir brun de laquelle dépassait une capuche puis aida Rosie à l'enfiler, tirant sur sa dite capuche pour masquer son visage aux yeux des hommes, bousculant légèrement la jeune femme.

- Lutin ne devrait pas trop abuser...
- Ouep, je sais !


Il garda son sourire taquin. Si Lili était la seule à pouvoir lui faire ressentir une quelconque émotion, le Lutin était le seul à pouvoir lire en elle comme un livre ouvert, c'est donc sans hésitation qu'il continua à la taquiner gentillement jusqu'au parking où une voiture noire aux vitres teintées les attendaient.

Elle se glissa à l'intérieur, Lutin attachant la ceinture de sécurité sur le corps de Rosie et de sa peluche qu'elle avait posé sur la place adjacente.
Le Lutin alluma le contact, chauffa le moteur, puis démarra la voiture direction le Louvre. Aucun arrêt, aucun contact, aucun visuel. Il ne fallait pas que Rosie puisse être remarquée car assurément elle briserait la mascarade.

- Tu n'es pas trop anxieuse ma Rosie ?
- Non non non … Lili est avec Rosie.
- Je reste aussi. Je veux pas que tu te rendes au-
- Non. Rosie doit rencontrer le souverain avec Lili. Lutin est gentil. Rosie aime Lutin, mais Lutin doit apprendre à rester à sa place.


Malgré les beaux mots et le jolie sentiment qu'elle accordait à son Lutin, son visage resta de marbre... à la rigueur, un petit sourire s'était affiché mais celui était tellement imperceptible qu'il était impossible de le desseller. Le Lutin garda donc le silence pour le plus grand bonheur de Rosie qui n'avait pas envie de faire la conversation.

Une fois arrivée au Louvre, le Lutin reprit son manège et à peine la voiture garée une vague d'effroi prit possession du Louvre, comme une aura qui s'étend doucement pour faire frémir chaque membres, chaque être, le sang des plus vivants se glaçant sous leurs veines.
C'était la première vague, la plus douce et seul les plus faibles seraient affectés... Lorsque le Lutin ouvrit la porte de Rosie pour la laisser sortir, se fut pire encore. Des têtes se tournèrent dans sa direction, intriguées, espérant que la femme – enfant se soit trompée de lieu.
Rosie n'avait même encore retiré sa capuche et récupérer sa peluche – qui faisait toute sa force – que les gardes se murmuraient quelque mots entre eux, s'interrogeant sur l'identité de la jeune femme. Elle attirait déjà toute l'attention malgré elle mais cela lui importait peu. Elle retira sa capuche, se sachant à l'abri de regard humain (les pires !!) puis avança avec assurance. Une démarche féline... la démarche d'une femme, d'une prédatrice, malgré son pas discret et léger qui jurait avec sa morphologie.
Une erreur … L'un n'allait pas avec l'autre.

Elle avait gardé les yeux baissés sur sa peluche, l'écoutant attentivement alors qu'aucune voix n'était audible aux oreilles des autres, puis leva les yeux sur la personne qui se tenait en face d'elle, la figeant sur place. Lorsque cette dite personne réussit enfin à reprendre ses esprits, se fut pour mettre une certaine distance entre la petite femme et elle.

-
Rosie veut voir le maitre du domaine. Rosie doit venir dire «bonjour !».

Elle avait tenté de prendre une tonalité plus fluette encore pour mettre de l'entrain dans sa voix, mais son inexpression permanente rendait l'échange effrayant. Elle leva le visage, plongeant ses yeux inhumains dans ceux du garde, regard trop intelligent, trop avisé, trop rusé pour des traits si juvéniles et doux. Le plus ironique était surement qu'avec ses airs terrifiant, la peluche pendue au bout de son bras la rendait un peu plus enfantine, mais pas moins inhumaine.

Le Lutin la rejoins, laissant ses armes dans le coffre de la voiture, un sourire ravageur sur le visage puis il posa sa main sur le sommet de son crâne pour lui emmêler les cheveux, les frottant avec malice. Le regard de Rosie devint plus sombre, plus froid, plus austère...


* Ne le laisse pas faire en public Rosie ! *

La première cible de cette horrible expression fut le garde qui se trouvait en face d'elle, pauvre personne qui peinerait plus encore à lui répondre car si la présence de la femme – enfant était déjà une barrière à la locution, son regard serait un mur presque infranchissable. Elle tourna le visage dans la direction du Lutin comme une poupée désarticulée, le faisait trembler de terreur : il était allé trop loin, il le savait et il ne l'avait quand même pas vue venir. Il se recula d'un pas affichant une moue désolée qui ne la calma que très légèrement.

-
Rosie a dit que Lutin doit apprendre à rester à sa place si il ne veut pas en subir les conséquences.

Elle installa la peluche au creux de ses bras l'enlaça tendrement. Son Lutin prit place derrière elle, protecteur, et enfin l'attention de Rosie se reporta sur le garde, patientant afin d'avoir sa réponse.


Dernière édition par Rosie Doce le Sam 29 Déc - 17:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Rosie aux pays des Horreurs   Rosie aux pays des Horreurs EmptyDim 23 Déc - 16:37

Alexandra et Julia avaient ressentit une vague angoisse lorsque la voiture s'était garé devant le Louvre, mais Lorsque l'homme ouvrit la portière, les deux gardes avaient sentit une boule dur se former au creux de leur ventre avec une envie de fuir la petite chose qui montait les escaliers pour s'arrêter devant elles. Alexandra posa sa main sur son oreillette pour attendre la réponse, mais même sans sa elle aurait pu certifier que l'enfant n'était pas humaine tellement son instinct lui commandait de prendre ses jambes à son coup, pourtant elle garda une attitude militaire, ne montrant aucune émotions.... Enfin mise à par ses trois pas en arrière, lorsque la fillette ouvrit la bouche.

* Bordel c'est quoi se monstre.*

L'enfant la regardait comme si elle pouvait percer son âme et en voir le moindre recoin le plus sombre et s'en délecter. Cet chose, par ce qu'il n'y avait pas moyen de la décrire autrement, était à elle seul un danger permanent pour la mascarade. Enfin peut être pas à se point la, mais elle faisait peur et personne ne pouvait la prendre pour une enfant normal, pas avec se regard, cette démarche.....

"La reine n'est pas en mesure de vous recevoir, mais le gardien et la sénéchal, ne devraient pas tarder."

Elle n'avait pas envie de s'approcher de l'enfant et pourtant il allait falloir la fouiller elle et son ami. Julian soupire avant de s'approcher afin de procéder à la fouille alors qu'Alexandra prend bien soin d'expliquer se qu'elles devaient faire. Manquerait plus que cette chose leur saute à la gorge. Une fois ceci fait, une autres femme vient pour conduire Rosie dans le salon.
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MessageSujet: Re: Rosie aux pays des Horreurs   Rosie aux pays des Horreurs EmptyDim 23 Déc - 23:19

Rosie écouta tranquillement. Elle ne semblait pas perturbée par les réactions des gardes.. Elle était habitée. Elle se contenta de se laisser fouiller tranquillement fredonnant une comptine, refusant de lâcher sa peluche mais consentant à les laisser passer une barre magique sur le corps de Lili pour vérifier qu'elle n'était pas dangereuse. Rosie savait qu'elles n'avaient rien à craindre d'elle, mais ses précautions les rassurées alors elle n'y opposa aucune résistance. Rosie ne cessa de gigoter, sautillant légèrement sur place d'impatience : cela faisait des années qu'elle n'avait pas vue de monde et cela la mettait dans une joie silencieuse, imperceptible. Elle tourna la tête pour regarder son Lutin et fronça légèrement les sourcils : il y avait un problème.

Son Lutin souriait à belle dents en toisant la garde, les reluquant avec envie, les fixant avec intensité. Habituellement, sa présence réconfortait et permettait à Rosie de ne pas être envoyée sur les roses avant même d'avoir dit un mot. Il contrebalançait la sombre aura de la jeune femme et détendait les personnes avec qui elle s'entretenait. Mais c'était en temps normal … Rosie réalisa que lui aussi n'avait pas vue de gens depuis des années et que cela devait expliquer son expression en cet instant, et les mots qu'il lâcha comme des bombes.

-
Hm … C'est qu'elles sont mignonnes ici ! J'leur montrerais bien comment fonctionne le droit de cuissage dans un co...

L'esprit de Rosie réagit vite, il ne fallait pas qu'elle laisse faire. Elle le fusilla d'un regard froid, sombre, terrifiant et expliqua d'une voix monocorde et fluette – lui coupant la parole.

-
Lutin est vilain, il est devenu tout noir et doit partir, Rosie va le faire partir.

Elle attrapa le jeune homme par le col d'une petite main douce et le jeta violemment au sol devant la garde – sans lâcher sa peluche.

* Calme toi Rosie … Tu vas leur faire peur ! *
-
Rosie veut que tu demandes pardon maintenant, souligna t – elle.

L'homme changea soudainement de regard. Non il n'avait pas peur, mais il semblait profondément désolé de son comportement, comme si celui ci ne lui avait plus appartenu pendant quelques secondes. Rosie soupira de soulagement... Il avait, par moment, une autre personnalité qui le submergé, un lutin noir qui l'emprisonnait dans son propre corps et embêtait les belles jeunes femmes. Le Lutin se redressa, posant un genou au sol, attrapant la main de la garde qu'il embrassa et releva les yeux vers elle, affichant une regard et une expression chevaleresque, révélant son charme naturel.

- Veuillez me pardonner ma Dame. Je ne savais plus se que je faisais.
- Jolie visage, jolie voix, jolie yeux, jolie cheveux ... Le lutin n'a pas résisté. Rosie aussi demande pardon pour lui ...

Elle plongea son regard dans celui de la femme, transperçant son âme de ses yeux vert turquoises et inclina doucement la tête sur le côté avant de se redressait de toute sa hauteur pour gigoter à nouveau sur place lorsqu'une nouvelle arrivante les invita à la suivre. Même si le ton de sa voix restait inchangée, la femme – enfant semblait pleine d'entrain et de joie.

-
Ouiii !! Rosie est contente, Rosie veut voir la ... Sén... la Séné...

Elle sembla hésiter sur le mot, non pas comme un problème de diction, mais comme si elle ne comprenait son emploie. Elle se figea avec expression et une voix robotique, suivant les pas du lutin qui l'avait devancée.

-
Sénéchal hm hm ... Officier aux services du Roi, Prince ou Seigneur temporel.
* Oui Rosie ... C'est la personne qui se situe, hiérarchiquement, juste en dessous de la Reine. Ne t'inquiète pas. Je suis là, tout va bien aller. *


Rosie hocha de la tête en regardant sa peluche qu'elle avait soulevé pour la regarder, puis la laissa à nouveau pendre à son bras, marchant d'un pas léger et assuré.

Une fois arrivée au seuil du petit Salon, elle se tourna vers la jeune femme, laissant son Lutin prendre place sur un canapé, puis effleura la main de la femme du bout des doigts, levant le visage pour la regarder dans les yeux. Elle savait que celle ci émettrait un mouvement de recule et que la frôler serait le maximum qu'elle pourrait espérer.

-
Jolie yeux, jolie cheveux, jolie cœur … Vous êtes une gentille Demoiselle. Rosie est contente. Rosie vous remercie.

Puis elle emboita le pas de son frère, s'essayant sur le même canapé que lui, plaçant la peluche sur ses genoux pour qu'elle se tienne face à elle et lui fredonna quelques comptines.


* Merci Rosie. Tu es parfaite jusque là. *

[direction le petit Salon]
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