[Arriver de la salle du trône]

Les hommes du Primogène avaient suivit le gardien sans mots dire, jusqu'à ce que l'un d'entre eux décroche son téléphone pour répondre à son maitre.

Quelques instant plus tard, le Primogène rejoignit le petit groupe de Ventrue.

"Nous allons devoir faire vite. Madame d'Orceau n'est plus sur le trône et il ce peux que le sabbat profite de ce moment de faiblesse pour attaquer le Louvre."

Ivan tournât le regard vers son frère.

"Ammar, il vas falloir que vous assuriez la sécurité du refuge et la protection de nos blésais. Nous les ramenons au refuge, il y seront plus en sécurité que ici."
Il tournât ensuite le regard vers le gardien.

"Honnêtement, je préférerais vous savoir là bas également, mais au vu des évènements qui se déroule actuellement, je crains que l'absence du gardien porte préjudice à notre clan, sans parler de celui qui atteindra votre nom.

Il vas falloir organiser la défense de l'Elyseum et ceux en prenant en compte que nous ne pourront pas forcément avoir les pétales de l’ancienne reine à nos cotés. Contactez au plus vite monsieur Sollers, il est plus que temps de former cette coterie de combat, nous en auront besoin pour défendre ce lieu et être capable de porter une contre attaque si l'occasion se présente.
Je vous conseillerais également de vous préparer à distribuer des armes aux primogènes et à leurs troupes qui se trouveront au Louvre."

Il se tournât ensuite vers son infant.

"Excuse-moi pour cette accueille, j'aurais préférer qu'il en soit autrement pour ton arriver dans la ville lumière.

Tu resteras avec moi. Nous assureront le pivots entre le refuge et le Louvre et nous porteront là où nous auront besoin de nous. Je doute fortement que notre refuge soit attaquer, mais nous ne pouvons pas prendre de risque."

Il posât ensuite le regard sur la Sénéchal. Ils auraient eu grand besoin d'elle ce soir.

"Les hommes de mademoiselle Boniface et de Ammar renforceront la sécurité du refuge. J'enverrais une partie des miens patrouiller sur nos terres pour contrôler tous mouvement suspects.

Si vous avez des calices, je vous conseille de les répartir entre le refuge et le Louvre. La nuit risque d'être difficile et nous ne pourront pas perdre notre temps à chasser avant la nuit prochaine.

Des questions ?"

Il Sortit son téléphone, envoyant un message tout en attendant les réactions des personnes présentes.

Marina glissa un regard interrogateur vers la goule qui décrocha. Elle fit deux pas vers lui pour tendre l'oreille, tentant de décrypter le seul grésillement qui parvenait à ses oreilles. Elle grimaça, signe qu'elle n'y parvenait certainement pas, et se remit droite. Les sourcils froncés, elle concentra à nouveau son attention sur le Gardien.

Si elle avait eu un battement de coeur, elle en aurait sûrement louper quelques uns à l'arrivée de son Sire. Elle prit sur elle pour ne rien dire et ne rien faire, profondément soulagée. Il n'était pas dans un état aussi piteux que d'Arcy, ou pire, que Lou. Il était même plutôt classe. Et beau. Evidemment. La jeune Caïnite ferma les yeux pour savourer l'odeur, vite gâchée par ce qu'il restait des vêtements du Gardien. Pas de chance.
Tout s'enchaînait trop vite et elle avait beaucoup de mal à comprendre; pire encore lorsqu'Ivan lui-même commença à débiter.

Ce qui importait était le Sang et les Ventrue lui semblaient en très mauvaise posture ce soir. Et tout était encore à venir. Combien de fois était-elle arrivée à cette conclusion ? Jamais dans un même sens mais toujours véridique.
Elle craignait de passer sa première nuit à Paris. C'était peu dire. Instinctivement, elle se rapprocha de son Sire en rouvrant les yeux et leva la tête vers lui. Toujours pas de sourire, mais plutôt un regard plein de questions.

"Je resterai avec toi."

Ca, pas de problème. Complètement d'accord. Elle s'était déjà rassurée de la présence de d'Arcy, mais Ivan...Ca n'avait pas de prix.
Quant aux lumières, elle n'en parla pas, mais Paris lui paraissait plus être "la ville sombre". Les questions pouvaient attendre. La priorité était la sécurité de Lou.

D'Arcy était resté comme pétrifié face à Ammar, comme s'il n'osait même plus bouger pour éviter un n-ième craquement de Lou. L'arrivée d'Ivan lui fît tourner la tête vers ce dernier, acquiescant à ses dires.

« Loin de moi l'idée de vouloir aller à l'encontre de vos dires, Primogène, mais en l'absence de Prince et de Sénéchal, il ne reste plus que les officiers. Je ne puis déserter mon poste. Je m'occupe de préparer le Louvre à une éventuelle attaque en collaboration avec messire Solliers et les autres officiers. »

Il avanca, Lou toujours dans ses bras, pour entrer dans la chambre et la déposer sur le lit. Malgré toute la douceur de ses gestes, le corps de Lou craquait de manière sinistre au moindre déplacement. Après l'avoir allongée, il replaca délicatement quelques-uns de ses cheveux avant de se pencher pour l'embrasser sur le front.

« Das nächste Mal, wenn Sie die Mimik zu vermeiden wird nicht wahr ? Gibt sich schnell. »

Il se redressa, et lança sans viser personne en particulier.

« Il va falloir une coquille. Ses blessures sont profondes et je crains que la transporter ne ferait qu'aggraver son état. Soyez prudents. »

Puis il quitta la pièce sans demander son reste.

[Sortie vers son bureau sauf interruption]

"Bien. Zlothan, devrait vous rejoindre sous peu. Expliquez lui la situation et envoyez le au refuge Ventrue."

D'un signe de main, il envoyât ses hommes chercher le coffre de protection diurne qui se trouver dans le véhicule. Puis il s'approchât de la Sénéchal.

"On vas vous mettre à l’abri au refuge jusqu'à ce que vous soyez en état de reprendre vos fonctions. J’espère que vous serez rapidement en état de parler, je vais avoir besoin de quelques informations pour préparer cette nuit et la suivante."

Les deux hommes qui étaient parties chercher le caisson revinrent et commencèrent à le monter rapidement à coté du lit avant de placer la Ventrue à l'intérieure avec milles précautions aussi tôt après, ils se mirent en route, sans placer de couvercle sur la boite afin de laisser la Sénéchal voir où ils la conduiraient.

Les deux caissons prirent place dans un humer aux vitres teintés tandis qu'un véhicule similaire sortait déjà pour servir de leurre.

Quelques instants plus tard, les cinq Ventrues et les hommes de mains prirent la direction du refuge du clan de Roy en fessant nombre détour pour s'assurer de ne pas être suivit.

[sortie vers le refuge Ventrue (Lou, Jorvis, Ammar, Marina, 4hommes de Ivan, 3hommes de Ammars).]